Oui on y est. Rummenige avait comparé Blatter à Moubarak. On peut comparer Platini, "fils-héritier" de Seppi à la FIFA, au fils-héritier de Mouamar Kadhafi, Said al-Islam. Ces gens-là n'ont aucune vergogne. Ils ne prennent même pas la peine de donner le change. Ils auraient pu faire semblant vendredi de réunir leurs "juges" à Nyon, de les laisser derrière porte close partager un bon moment de retrouvailles bien arrosées avec du Chateau Petrus, puisqu'il est payé par les footeux européens, et d'annoncer, la mine sérieuse et le ton contri, en conférence de presse qu'à contre-coeur ils se voyaient contraints d'exclure Sion.
En lieu et place, ils nous offrent une super mascarade: une petite conversation téléphonique (a-t-elle eu lieu d'ailleurs?) avant de rejoindre leurs amis pour l'apéro à Conpenhague, Prague et ailleurs. Puisque les dés étaient pipés depuis le début ("si Sion élimine le Celtic on les sort.

), on n'a même pas jugé nécessaire de sauver les apparences et le Celtic a reçu l'info de sa réintégration avant "qu'elle fut décidée"

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Il est grand temps que la justice civile installe ces associations dans le XXIème. Les tyrans sont tombés. Une autre analogie avec les comportement de rats lâches qu'on observe ces jours en Libye: Blatter et Infantino n'osent plus rentrés chez eux en Valais. L'Algérie pourrait leur offrir l'asile.
Blague à part: si "l'affaire Sion" peut être le déclencheur des réformes dans ces empires dictatoriaux d'un autre temps tant mieux. Pour ça Sion doit être sur la pelouse madrilène le 15 septembre.