nestor clausen a écrit :Tu joues un peu les pisse froid sur ce sujet, respecte le passé!
J'ai connu Tourbillon qui était un stade maudit ou le public ne se mettait pas en avant!! mais faisait tout pour compenser et pousser l'équipe et une pression sur l'arbitre très forte........
ne passe sous silence par exemple Barberis on avait peur de jouer à Sion et j'en passe, et Andy Egly à la fin de sa carrière (suisse et All)
la pire des ambiances (la pression) c'était en Valais un public hostile, ce n'est pas moi qui le dit...... et la campagne du Blick "à Tourbillon on siffle plus de pénalty que dans tous les autres stades, le public met la pression sur les arbitres.
Après je le nie pas le contexte était favorable des joueurs de la région, identification, c'était bcp plus facile etc.
Amitiés Sedunum, conflit des générations...... maintenant en route pour la finale toute génération confondue.
cordiales salutations
je ne renie pas le passé, de loin pas, je regrette de pas avoir connu la folie des années 80 dans son ensemble. Cependant, je trouve que c'est un avis pas vraiment neutre dans le sens où on est jamais vraiment objectif quand on parle d'une époque que l'on chérie. Ca se remarque dans tous les domaines. Chaque jour on lit des commentaires ci et là de personnes plus âgées qui disent "ahh les jeunes, nous on était pas comme ça, c'était mieux, et patati et patata". Ce phénomène a un nom, ca s'appelle le passéisme. Forcément, tu te souviens avec nostalgie des années 80/90, en ce temps-là, je l'imagine, tu étais jeune, avec les avantages qu'il en découle. C'est souvent à cette période qu'on est le plus nostalgique et les hommes ont une fâcheuse tendance à se remémorer que les bons souvenirs en occultant toutes les merdes qu'ils ont pu vivre. Et cela depuis la nuit de temps. Toutes les générations sont persuadées que la leur est meilleur que la vienne-ensuite(je m'inclus là-dedans), on critique par exemple les nouveaux jeunes actuel qui sont baignés dans l'ultra-technologie alors qu'au fond ils sont juste coupables d'être nés dans une période définie. Je m'éloigne un poil du sujet je reconnais mais j'essaie d'illustrer mes propos. Plusieurs personnes ici mêmes (dommage que tu n'en tiennes pas rigueur) ont à plusieurs reprises nuancer tes propos sur les années 80/90. Parce qu'à te lire tous les matchs étaient chaud bouillant pendant 20 ans, les chants non-stop, la bronca était systématiquement de mise lors des touchers de balle adverse etc.. Je suis peut-être pas assez vieux, mais dans mes souvenirs déjà, la fin des années 90 c'était pas vraiment ça.
Bref tout ça pour dire qu'il faut vivre avec son temps, ce qui ne signifie pas de renier le passé, ni même de plus avoir une once de nostalgie en passant à la vieille époque. La société s'est standardisée généralement. Le football business, les salaires des joueurs exagérés, le manque d'identification aux joueurs, les retransmission de tous les matchs sur des chaines payantes, les smartphones, la diversification des loisirs, la possibilité de voir du foot de qualité pas cher, la bière à 4 balles, l'interdiction de rentrer avec des bouteilles de 3/8 en gradin, les stewards, les caméras, le mouvement ultras bien organisé, les coups d'éclat du président etc. On pourrait faire une liste longue comme l'Avenue de la Gare des choses qui ont poussés à cette société et dans le cas précis à un Tourbillon standardisé. Je n'ai aucun problème de génération, dans 20 ans je serais sans doute très nostalgique des grandes années que j'ai vécu et je n'ose imaginer comment serait la société et notre FC Sion.
Pour conclure, je pense que par le passé, le peuple rouge et blanc était plus fort dans la spontanéité, il était surement plus enclin à huer un adversaire en chœur, à pousser des gueulés générales, la passion était sans doute plus forte et les gens plus attachés et fiers comme on peut le voir sur certaines vidéos d'archives ou les supporters portaient volontiers des tuniques à la gloire de nos couleurs. Cependant, le répertoire des chants n'étaient pas forcément développés (il descend de la montagne sur son cheval), l'ambiance pas organisé comme actuellement (parfois de pouvoir lancer les chants tel des armes, des tendus d'écharpes ou autres sont plus simple avec un gars qui possède un mégaphone et généralement un charisme pour monter à la barrière lancer les chants). On critique sans cesse les chants répétitifs et la "lalalala". Je ne nie pas, et je trouve aussi parfois chiant que les chants s'éternisent. Mais paradoxalement, certaines fois, ces mêmes chants peuvent durer 15 minutes avec un rendu plus qu'honorable (demi-final contre Lucerne avec le nouveau chant qui dure toutes les prolongations).
Voilà voilà, pour ma petite contribution d'insomniaque. Salutations aux vieux chnoks
