jeje-fcsion a écrit :Euh ... la Maladière est au milieu de la ville, le Harturm pareil, .... c'est pas les habitations qui entour le problème.
A Zurich pour se parquer il faut aller dans les parking publique ... y a pas de parking propre au stade a proximité alors désolé mais niveau parking ça va. A la Praille le parking sous la praille est pas monstrueux et c'est même pas le parking du stade mais celui des centre commerciaux.
Tu regarderas bien cet après-midi et tu me diras si tu vois des habitations à coté du Hardturm, comme c'est le cas à Sion avec ces nouveaux blocs multicolores
Ya toujours les habitations qui ont été construites il y a une dizaine d'années qui sont à moins de 500 mètres du stade.
Les problèmes de Tourbillon sont les suivants:
- rien n'appartient a CC, il ne peux donc pas se vendre de terrain.
- il n'est pas l'architecte, il ne peux donc rien se facturer.
Ce qui amène 2 petites questions
- a combien se monte le pourcentage que se prend un architecte sur une construction ?
- toutes les études déjà réalisées pour les multples pseudo futurs stades (de Vevey à Gletsh en passant par Yvorne, Noville, Collombey, St-Maurice, My et Riddes) ont-elles été réalisées gratuitement par le bureau d'architecte ou le club doit-il payer chaque fois quelque dizaines (centaines ?) milliers de francs ?
Fox a écrit :
- a combien se monte le pourcentage que se prend un architecte sur une construction ?
C'est variable; de l'ordre de 10-20%
- toutes les études déjà réalisées pour les multples pseudo futurs stades (de Vevey à Gletsh en passant par Yvorne, Noville, Collombey, St-Maurice, My et Riddes) ont-elles été réalisées gratuitement par le bureau d'architecte ou le club doit-il payer chaque fois quelque dizaines (centaines ?) milliers de francs ?
Ca m'étonnerait; pour l'instant cela ressemble surtout à des travaux de stagiaires...
Il n'y a que 10 sortes de personnes: ceux qui comprennent le binaire et les autres.
Espérons qu'ils se bougent, ça fait bientôt 10 ans que rien n'avance concrètement....C'est pour le genre de matchs comme hier soir qu'un nouveau stade est obligatoire...
Le choc de la dixième journée de Super League, ce soir entre Zurich et Bâle, devrait remplir le nouveau Letzigrund - 26600 sièges. Exceptionnelles il y a quelques années, de telles «chambrées» tendent à se régulariser grâce à la modernité des stades.
Simon Meier, Mercredi 26 septembre 2007
Ils - et elles - sont déjà 533 207 à avoir fréquenté cette saison les stades des dix clubs de Super League. Au terme du premier quart du championnat, la moyenne de spectateurs par match s'élève à 11 849 âmes. Si ce chiffre peut paraître modeste par rapport aux grandes ligues européennes comme l'Angleterre, l'Allemagne ou l'Espagne, il constitue un score formidable en Suisse. Le record absolu en la matière, qui remonte à la saison 2006-07, recensait 9721 personnes par rencontre, contre 7993 lors de l'exercice précédent.
Le premier de classe est comme d'habitude le FC Bâle, avec une moyenne de 23556 supporters. Mais le géant du foot helvétique est de moins en moins seul, puisque quatre autres clubs dépassent la barre symbolique des 10000 spectateurs: Young Boys (19204), Zurich (15530), Sion (14075) et Lucerne (10032). Si Grasshopper (9581), Saint-Gall (9200) et Neuchâtel Xamax (8507) ne déméritent pas, Aarau (6825) et surtout Thoune (4780) font figure de mauvais élèves.
Ces chiffres prennent davantage de relief encore lorsqu'on les compare à ceux des dix dernières années. Lors de la saison 1997-98 par exemple, seuls 6835 spectateurs en moyenne ont honoré les gradins suisses de leur présence. Lors du tour préliminaire de l'exercice 2000-01, ils n'étaient même que 5396. La sortie de terre du parc Saint-Jacques à Bâle, au printemps 2001, allait inverser cette tendance à la désaffection. Depuis, le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur.
[Le Temps 2007]
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Le football suisse, un produit boosté par ses stades
ENGOUEMENT. Alors que le deuxième tour de Super League commence ce soir, tous les records d'affluence sont battus autour des pelouses helvétiques. Un phénomène qui devrait s'accentuer, pour le plus grand bonheur des clubs qui ont pris le train en route.
Simon Meier, Mercredi 26 septembre 2007
Des exercices antiterrorisme ont lieu, ces jours au Parc Saint-Jacques de Bâle, afin de garantir la sécurité des foules lors de l'Euro 2008. Mais c'est un autre type d'explosion, dont personne ne se plaindra, qui touche actuellement le football suisse: celle du nombre de spectateurs qui honorent de leur présence les stades helvétiques. Tandis que le premier des quatre tours du championnat de Super League a été bouclé le week-end dernier, près de 12 000 spectateurs ont assisté en moyenne aux quarante-cinq rencontres disputées jusqu'ici. Il s'agit d'un record historique (chiffres détaillés en page 2) et la tendance ne peut être que renforcée par des affiches comme le Zurich-Bâle de ce soir, qui remplira jusqu'à la gueule le nouveau stade du Letzigrund.
Bien plus que la qualité du spectacle proposé, peut-être en légère hausse, c'est justement la sortie de terre d'enceintes adaptées aux exigences du sport business qui supporte le phénomène. Aujourd'hui, six ans après l'inauguration du Parc Saint-Jacques à Bâle, cinq des dix équipes de première division bénéficient d'infrastructures dignes de ce nom - Grasshopper évoluera désormais au «Letzi», en attendant la livraison de son futur Hardturm. Concernant les autres pensionnaires de Super League, des projets plus ou moins avancés sont en cours (lire ci-dessous).
«Depuis dix ans, nous nous battons pour avoir de nouveaux stades et je suis très content de constater que ce qui s'est passé à l'étranger arrive chez nous, de voir que notre vision de l'époque est confirmée par les faits», se félicite Edmond Isoz, directeur de la Swiss Football League (SFL). «En très peu de temps, nous sommes passés du football des années 60 à celui de l'an 2000. Tout le monde a pris conscience de la nécessité absolue de bénéficier d'un outil de travail moderne et fonctionnel dans le foot actuel. A terme, les clubs qui n'en ont pas seront condamnés à disparaître de l'élite.»
Coïncidence qui n'en est sans doute pas une, les quatre équipes qui mènent le bal au classement - Zurich, Bâle, Young Boys et Neuchâtel Xamax - sont toutes dotées d'un stade récent. «Un tel atout permet pratiquement aux dirigeants de doubler leur budget», note Edmond Isoz. «Les autres n'ont aucune chance de pouvoir rivaliser sur la durée, parce que le sport professionnel, aujourd'hui, c'est toute une organisation, des structures, du marketing.» Une région comme le Tessin, qui compte quatre pensionnaires en Challenge League mais ne parvient ni à rassembler ses énergies, ni à envisager une construction idoine, ne semble à l'inverse pas en mesure de glisser l'un de ses représentants à l'échelon supérieur.
Soucieuse d'enfoncer le clou, «quitte à prendre des décisions impopulaires», la SFL a pris ses dispositions afin de contraindre les derniers réfractaires de passer à l'acte. Théoriquement, les clubs qui ne répondent pas aux exigences (10 000 places au moins dont deux tiers assises, diverses normes de sécurité, espaces suffisants dévolus aux invités d'honneur, aux supporters adverses, au personnel médical, aux handicapés et aux médias, sièges individuels et d'une largeur minimale de 50 centimètres, etc...) d'ici au printemps 2008, pourraient être privés de licence de jeu. Pour Sion, Aarau, Thoune ou Lucerne, le temps presse... «Nous ferons évidemment preuve d'une certaine souplesse afin de ne pas prétériter les clubs qui ont un projet en cours et qui sont forcés d'attendre le verdict de votations populaires», précise Edmond Isoz. «De toute façon, ceux qui ne parviendront pas à leurs fins seront sanctionnés par la réalité avant de l'être par la ligue.»
Outre l'exploitation fort lucrative de loges douillettes auprès des partenaires, le confort accru des stades permet aux clubs de drainer un public plus large qu'auparavant. «Depuis que les gradins ne sont plus exposés à la pluie et au vent, depuis que les stades possèdent des installations sanitaires et des points de ravitaillement en nombre suffisants, la fréquentation des femmes a par exemple sensiblement augmenté», précise encore Edmond Isoz.
Demeure une question, plutôt agréable à poser. Avec l'arrivée future de nouveaux stades supplémentaires, dans quelles proportions la Super League peut-elle encore se développer? «Lorsque toutes les conditions seront réunies, nous pourrons tabler sur une moyenne de 15 000 spectateurs. Plus, il ne faut pas rêver...»
Du Parc Saint-Jacques au Lachen, hit-parade des dix enceintes de Super League
FC Aarau: Inauguré le 12 octobre 1924, le stade du Brügglifeld a aujourd'hui une capacité limitée à 9249 places, dont 1499 assises et couvertes. Malgré quelques rénovations au fil des décennies, dont la reconstruction de la tribune principale en 1982, l'enceinte est totalement dépassée. Suite au rejet par le peuple, en octobre 2006, d'un projet au centre-ville, un comité de soutien milite pour la construction d'un nouveau stade de 10000 places à Torfeld sud, dont le coût s'élèverait à 37 millions de francs.
FC Bâle: Premier stade de la nouvelle génération en Suisse, le Parc Saint-Jacques (coût: 220 millions de francs) a accueilli son premier match le 15 mars 2001. Agrandi récemment en vue de l'Euro 2008, il comporte désormais 38500 places assises.
Grasshopper Club Zurich: Inauguré en 1929, le Hardturm a vécu son dernier match le 1er septembre dernier. La nouvelle enceinte de 30000 places, celle qui aurait dû accueillir l'Euro 2008, verra sans doute le jour puisque Credit Suisse le veut ainsi. Mais d'oppositions en recours, le projet peine à prendre forme.
FC Lucerne: Inauguré le 6 mai 1934, l'Allmend a connu plusieurs liftings, dont la reconstruction de la tribune nord, dotée il y a quelques années de places assises et couvertes. La capacité actuelle est de 13500 spectateurs, mais l'enceinte est vouée à disparaître. Une votation populaire, prévue le 24 février prochain, doit avaliser le budget du futur stade dont la contenance devrait osciller entre 15000 et 20000 personnes.
Neuchâtel Xamax: La nouvelle Maladière (11997 places assises et couvertes) a été inaugurée le 18 février dernier. Equipée d'une pelouse artificielle, elle répond à tous les critères exigés par l'UEFA.
FC Saint-Gall: Le vieil Espenmoos (11300 places) connaît ses dernières émotions. L'AFG Arena, d'une capacité de 21000 places et d'un coût estimé à 340 millions de francs, sera prête à l'emploi pour la reprise de la saison 2008-2009.
FC Sion: Après avoir abandonné l'idée d'un grand stade dans le Chablais, puis à Martigny, le président-promoteur-architecte Christian Constantin espère désormais bâtir son enceinte de 20000 places du côté de Riddes. En attendant l'autorisation de construire, le vieux Tourbillon (16000 places) s'avère encore très utile, même s'il oblige les Valaisans à disputer leurs rencontres internationales au Stade de Genève.
FC Thoune: Bucolique mais inadapté, l'actuel Lachen hypothèque l'avenir du club parmi l'élite. Après le refus par le peuple d'un projet au financement semi-privé le 12 février 2006, une nouvelle votation se tiendra le 9 décembre prochain. Prévu au sud de la ville à l'horizon 2010, le futur stade comporterait 10000 places assises et ne coûterait pas un centime aux collectivités publiques.
BSC Young Boys: Ouvert aux footballeurs durant l'été 2005, le Stade de Suisse a remplacé le vénérable mais vétuste Wankdorf. L'enceinte, équipée d'une pelouse synthétique, peut accueillir jusqu'à 32000 spectateurs. Son coût: 350 millions de francs, centre commercial compris.
FC Zurich: Datant de 1925, le Letzigrund a subi l'assaut des pelles mécaniques le 22 août 2005. Le nouveau «Letzi», construit dans l'urgence afin que Zurich puisse abriter l'Euro 2008 suite au forfait du Hardturm, comporte 26600 places assises - la capacité sera poussée à 30000. Il a accueilli son premier match dimanche dernier.
[Le Temps 2007]
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Tout le monde a pris conscience de la nécessité absolue de bénéficier d'un outil de travail moderne et fonctionnel dans le foot actuel. A terme, les clubs qui n'en ont pas seront condamnés à disparaître de l'élite.»
Article très intéressant. Par contre, je ne suis pas sûr que tout le monde ait pris conscience de la nécessite d'un stade moderne malheureusement...
Je suis quand même surpris. Le FC Sion fait quasi l'unanimité en Valais. Tout le monde aime ce club, il fait partie du patrimoine et suscite un grand engouement. Et pourtant, à part Constantin, je n'entends aucune autre personnalité valaisanne se battre pour un nouveau stade... Est-ce que CC prend trop de place et que personne d'autre ne veut s'associer à lui pour développer ce projet ? Ou alors les gens sont-ils trop frileux ? Ou encore n'ont-ils pas conscience de l'importance et de l'utilité d'un nouveau centre sportif ?
J'espère que les exigences posées par la ligue vont être rapidement de plus en plus strictes afin d'accélérer l'édification d'un nouveau stade en Valais. Dos au mur, j'ose espérer que quelque chose de positif se produira...
"Le plus grand ennemi de la vérité n'est pas le mensonge, mais les convictions." Nietzsche
bouryves a écrit :Des élections auront lieux dans pas longtemps... ça bougera à Sion, c'est certain !
Oui, mais les communales c'est pour fin 2008, donc encore une longue année; d'ici là, il y aura peut-être eu la mise à l'enquête à Riddes.
le dossier a été déposé la semaine dernière à Riddes... la mise à l'enquête sera effective dans 2 semaines (dixit, le président de la commune de Riddes)
Contre les supporters modernes qui prennent en otage et tuent le football
18.02.16 antoinette : "Belle équipe ce Braga"
bouryves a écrit :Des élections auront lieux dans pas longtemps... ça bougera à Sion, c'est certain !
Oui, mais les communales c'est pour fin 2008, donc encore une longue année; d'ici là, il y aura peut-être eu la mise à l'enquête à Riddes.
le dossier a été déposé la semaine dernière à Riddes... la mise à l'enquête sera effective dans 2 semaines (dixit, le président de la commune de Riddes)
C'est justement pour ça que j'en parle; je l'avais déjà mentionné dans ce même sujet le 20 septembre.
Tout le monde a pris conscience de la nécessité absolue de bénéficier d'un outil de travail moderne et fonctionnel dans le foot actuel. A terme, les clubs qui n'en ont pas seront condamnés à disparaître de l'élite.»
Article très intéressant. Par contre, je ne suis pas sûr que tout le monde ait pris conscience de la nécessite d'un stade moderne malheureusement...
Je suis quand même surpris. Le FC Sion fait quasi l'unanimité en Valais. Tout le monde aime ce club, il fait partie du patrimoine et suscite un grand engouement. Et pourtant, à part Constantin, je n'entends aucune autre personnalité valaisanne se battre pour un nouveau stade... Est-ce que CC prend trop de place et que personne d'autre ne veut s'associer à lui pour développer ce projet ? Ou alors les gens sont-ils trop frileux ? Ou encore n'ont-ils pas conscience de l'importance et de l'utilité d'un nouveau centre sportif ?
J'espère que les exigences posées par la ligue vont être rapidement de plus en plus strictes afin d'accélérer l'édification d'un nouveau stade en Valais. Dos au mur, j'ose espérer que quelque chose de positif se produira...
Le Valais à toujours 20 à 30 ans de retard dans tout les domaines (sauf quelques exceptions).....et c'est pas au niveau du stade que ça va changer ! CC à simplement une longueur d'avance sur les autres (valaisans) ! le stade se fera mais quand et où ça c'est une autre histoire
« Les joueurs qui jouent pour l’argent ne s’impliqueront jamais autant que ceux qui jouent pour l’amour du jeux »The English Games
Même si je suis dorénavent relativement favorable à une nouvelle enceinte en Valais, je trouve le discours de Isoz tout de même exagéré. Un nouveau stade ne fait pas tout. Loin de là... Dire qu'un nouveau stade permet de doubler le budget me paraît exagéré. De même que de miser sur une moyenne future de 15'000 spectateurs. Tous les phénomènes de mode retombent assez vite.
nufc a écrit :«Nous ferons évidemment preuve d'une certaine souplesse afin de ne pas prétériter les clubs qui ont un projet en cours et qui sont forcés d'attendre le verdict de votations populaires», précise Edmond Isoz. «De toute façon, ceux qui ne parviendront pas à leurs fins seront sanctionnés par la réalité avant de l'être par la ligue.»
Ou comment se donner bonne conscience...
Si la "réalité" vue par Isoz en était une, le gouffre de la LNB aurait vite fait de la révéler...
Résultat des courses, le moderne SFC est 14ème... Ce sont Winterthur, Wohlen et Will qui se partagent les premières places... Lausanne et Lugano, eux non plus, n'ont pas droit au chapitre...
La "loi Isoz" a ses limites...
RÉGIONS : En ville de Bienne, un stade pour presque rien
Lundi 1 octobre 2007, Serge Jubin
BIENNE. La Ville s'est donné les moyens d'être propriétaire d'un quart de son territoire. Elle a ainsi des terrains à «offrir» au partenariat public-privé pour la réalisation de patinoires et de stades sans recourir à l'emprunt.
A Bienne, on l'appelle «dossier PPP», pour «partenariat public-privé». Il serait plus judicieux de lui affubler l'étiquette de «profit de la stratégie foncière». L'effet conjugué du PPP et de la politique foncière permet à la ville bilingue de s'offrir, d'ici à 2012 et sans recourir à l'emprunt, une patinoire et un stade de football. «Evidemment, j'en suis très heureux», s'enflamme le maire socialiste, Hans Stöckli, fier comme Artaban. Une aubaine pour le conseiller national de voir ce dossier aboutir à la veille des élections fédérales.
Une Ville propriétaire
Une fierté légitime, car Hans Stöckli l'a patiemment construit. Alors que la ville sombrait dans le déclin durant les années 1990, il achète des terrains à bas prix à tour de bras. La Ville possède le quart de son territoire. Des parcelles qui sont proposées, plus-values à la clé, aux entreprises qui renaissent ou viennent s'installer.
Les gains permettent au maire d'assainir les finances municipales et d'investir pour redonner vie et couleurs au centre-ville. Dopée par Expo.02, le prix Wakker et des opérations de marketing - la cité horlogère s'autoproclame ville de la communication -, Bienne inverse la tendance. Sa population est repassée au-dessus de la barre des 50000 habitants, le chômage a été ramené à la moyenne suisse. Subsiste un gros point noir: la ville est un goulet routier. L'autoroute d'évitement ne sera réalisée que dans une douzaine d'années.
Aujourd'hui, Hans Stöckli veut inscrire sa cité dans le cercle des villes disposant de stades rutilants. Même si les clubs biennois de hockey sur glace et, surtout, de football, ne font pas partie de l'élite (LNB pour le hockey, 1re Ligue pour le football). «Je suis persuadé que de nouveaux stades accroîtront la motivation pour le sport et déboucheront sur des promotions», décrète-t-il!
A bien plaire...
Hans Stöckli concocte une grosse opération. Il imagine un investissement de plus de 300 millions dans le quartier des Champs-de-Boujean, à un quart d'heure du centre-ville, où se côtoient industries, zones commerciales, infrastructures de loisirs et habitat.
L'atout majeur du maire de Bienne: il peut sans autre mettre le terrain à disposition d'investisseurs qu'il courtise. C'est ainsi que naît le projet de stades de glace et de football, nécessaires à Bienne car la patinoire actuelle et le terrain de football de la Gurzelen sont en piteux état.
Le projet final sera revu à la baisse, le domaine habitat mis de côté. Reste le programme PPP stades - zone commerciale. Devisé à 78,7 millions. Que Bienne entend s'offrir sans recourir à l'emprunt.
La ville octroie un droit de superficie de 99 ans à l'entreprise générale HRS qui lui rapportera 42 millions. Elle vend au même HRS le stade de la Gurzelen pour 10 millions, vend une parcelle voisine à la manufacture horlogère Rolex pour 14 millions et encaisse une subvention cantonale de 12 millions.
Exigences à la hausse
De quoi financer la construction d'un stade de football de 6000 places et trois terrains d'entraînement. «On pourra sans autre accroître la capacité à 10000 places par la suite», fanfaronne Hans Stöckli. La patinoire contiguë aura une capacité de 7000 places, conforme aux exigences de la LNA, avec une autre aire de glace pour le curling.
Selon le contrat PPP, HRS construira les stades, y adjoindra des surfaces commerciales (des petites, pas de grand distributeur), aménagera un millier de places de stationnement et «offrira» les stades à la Ville en 2012, en contrepartie du droit de superficie. «Nous avons pu réaliser ce montage parce que Bienne possède les terrains nécessaires», souligne Hans Stöckli. Qui espérait faire dans la foulée une autre affaire juteuse: vendre une parcelle voisine de 70000 m2 à Swatch Group pour 28 millions, affaire qui a avorté.
«Je ne suis pas pressé»
Hans Stöckli réfute la notion d'échec: «Nous disposons de 100000 m2 de réserve stratégique. Des entreprises s'y intéressent. Je ne suis pas pressé de vendre, ces terrains prennent de la valeur.»
L'opération n'est toutefois pas gratuite pour la ville. Elle doit viabiliser le secteur, il lui en coûtera 27 millions. Hans Stöckli doit faire passer l'ensemble du projet par les urnes, le 9 décembre. Il devra convaincre que les stades ne seront pas, une fois livrés à la Ville, un cadeau empoisonné. «Pas de risque, rétorque-t-il. La construction incombe à l'entreprise HRS, que nous avons choisie parmi trois autres, pour son sérieux - elle a réalisé des stades à Neuchâtel, Thoune, Saint-Gall ou la patinoire de Berne - et pour la qualité architecturale du projet. Ensuite, le gain généré par le droit de superficie couvrira une bonne partie des frais de fonctionnement. Nous avons fait nos calculs: les installations sportives nouvelles ne coûteront pas plus cher à notre budget annuel que les actuelles.»
Le pari de la TVA
Décidément, Hans Stöckli a réponse à tout et a tout prévu. Sauf le concept final d'exploitation des stades. «Il y a souvent une étroite liaison entre le propriétaire du stade et le patron du club qui l'exploite, dit-il. Mais ne croyez pas que le maire ira dicter l'achat des joueurs. Nous sommes à la recherche d'un modèle original de fonctionnement. Nous devrons notamment l'envisager sous l'angle de la TVA. Car sur les 78,7 millions de devis, 4,5 iront à la TVA.»
[Le Temps 2007
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Le fou du SMS a écrit :Pour l'instant, une seule opposition pour le stade de Riddes, venant de la communauté d'Ecône.
Cette nouvelle vient effectivement du Nouvelliste du jour : Ecône qualifie le dossier de très incomplet : «Concrètement, plusieurs points nous apparaissent négligés, comme la question des nuisances sonores et lumineuses, la problématique des parkings et de la circulation ainsi que celle du service d’ordre, totalement absente du dossier.» (abbé Benoît de Jorna).
bouryves a écrit :c'est pas une opposition, car il me semble qu'il n'y a pas eu de mise à l'enquête encore non ?
Une précision est en effet nécessaire : c'est une opposition à la modification du plan de zone. La construction d'un stade à Ridde continue d'être énoncée au conditionnel.
Le dossier devra par ailleurs également être approuvé par l'assemblée primaire le 19 décembre (selon le NF).
bouryves a écrit :c'est pas une opposition, car il me semble qu'il n'y a pas eu de mise à l'enquête encore non ?
Une précision est en effet nécessaire : c'est une opposition à la modification du plan de zone. La construction d'un stade à Ridde continue d'être énoncée au conditionnel.
Le dossier devra par ailleurs également être approuvé par l'assemblée primaire le 19 décembre (selon le NF).
19 décembre.... je croyais que la mise à l'enquête devait être déposée sous peu... donc en automne....
bouryves a écrit :c'est pas une opposition, car il me semble qu'il n'y a pas eu de mise à l'enquête encore non ?
Une précision est en effet nécessaire : c'est une opposition à la modification du plan de zone. La construction d'un stade à Ridde continue d'être énoncée au conditionnel.
Le dossier devra par ailleurs également être approuvé par l'assemblée primaire le 19 décembre (selon le NF).
19 décembre.... je croyais que la mise à l'enquête devait être déposée sous peu... donc en automne....
Techniquement le 19 décembre c'est encore l'automne...
Le fou du SMS a écrit :Pour l'instant, une seule opposition pour le stade de Riddes, venant de la communauté d'Ecône.
Après avoir essayé de dégommer Raël au paintball, il s'attaque à notre futur stade !
Mais non, je déconne, on annoncera le nom des joueurs en latin et tout rentrera dans l'ordre
FROGGY HOOLIGAN 
donc en automne....
