Avec les biftons en point de mire, mes amis, notre amas stellaire s'en verra métamorphosé! Au tiroir les vieilles rengaines, au tiroir les bagarres survenant sporadiquement aux entraînements, au tiroir les clans, au tiroir les vieilles rivalités, au tiroir les scandales propres au FC Sion et à son esprit familial unique en Europe! Réjouissons-nous mes frères, les biftons ont des vertus mobilisatrices insoupçonnées! Piétinées la semaine dernière par deux des plus grands cancres du grand championnat suisse, nos individualités se découvriront une équipe l'espace d'un match!
La réouverture des tiroirs, c'est pour dimanche prochain...
Les vieux utopistes comme moi n'ont pas fini de déchanter dans l'état actuel des choses...
Le club est à l'image de ses dirigeants, il n'a pas de coeur...
Modifié en dernier par supp_séd le 01.10.2007 19:46, modifié 1 fois.
Leader de la Türkcell Süperlig, tout semblait aller bien à Galatasaray, jusqu'à ce qu'une crise s'annonce les jours passés, concernant deux joueurs du club.
Tout commence le samedi 29 septembre : Hakan Şükür et Lincoln sont laissés en dehors de l'effectif pour affronter Beşiktaş lors du derby, la faute à, d'après un dirigeant du club, l'indiscipline des deux joueurs de l'équipe. En effet, la veille, lors de la mise au vert, au camp d'entraînement de Florya, Hakan Şükür aurait reçu sa fille, et Lincoln aurait reçu des amis, alors que les consignes de l'entraîneur Karl Heinz Feldkamp étaient de ne recevoir personne.
Les deux joueurs apparaissent dans les tribunes vides du stade Ali Sami Yen le soir de la rencontre, sans trop se parler, et paraissent énervés. Aussitôt, les médias turcs s'emparent de l'affaire, et publient l'hypothèse que c'est une dispute à l'entraînement entre les deux joueurs qui aurait été cause de leur éviction de l'équipe. De plus, à la nouvelle de son exclusion de l'effectif pour le derby, Lincoln, singulièrement énervé, aurait émis le souhait de quitter le club et aurait même voulu prendre ses affaires et partir. Malgré les déclarations rassurantes des dirigeants de Galatasaray, les deux joueurs ne se sont pas entraînés avec leurs coéquipiers le Lundi.
Face à cette rumeur, Hakan Şükür s'est exprimé hier par téléphone, sur la chaîne de télévision à péage Lig TV, confirmant que, aussi surprenant que cela puisse paraître, sa mise à l'écart et celle de Lincoln auraient été justifiées par l'entraîneur par le non-respect de la mise au vert. Il a également confirmé que son coéquipier brésilien, choqué par la sanction qu'il trouve déséquilibrée, parlerait de quitter le club. D'après le journal Fanatik, Hakan Şükür, au cours d'un entretien d'une heure aujourd'hui avec Feldkamp, lui aurait parlé de son possible départ à la retraite.
Le soir Adnan Sezgin ,dirigeant du club, considérait l'affaire comme close. Les deux joueurs ont participé à l'entraînement du soir. Jeudi, Galatasaray recevra les Suisses du FC Sion en match retour du 1er tour de la coupe de l'UEFA.
Au moment de retrouver demain soir l'ambiance surchauffée du stade Ali Sami Yen, Sion devra garder la tête froide. Ce que n'avait pas réussi à faire NE Xamax en novembre 1988. Touché à l'époque par une pièce de monnaie, Adrian Kunz n'a rien oublié
Nicolas Jacquier - 02/10/2007
Le Matin
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Battu deux fois 4-1 en 1997, le FC Sion s'apprête à (re)plonger dans le chaudron de Ali Sami Yen, à y vivre peut-être le cauchemar que Galatasaray lui promet déjà. «Si les Valaisans se laissent impressionner par l'ambiance, ils sont foutus avant même le coup d'envoi. Pour que Sion ait une chance, ses joueurs ne devront pas répondre aux provocations, mais garder la tête froide.»
Adrian Kunz (40 ans, notamment ex-Xamax, YB, Sion, Zurich) sait de quoi il parle. En novembre 1988, alors jeune joueur à NE Xamax, l'actuel entraîneur de Guin (1re ligue) avait plongé dans l'enfer. «On s'était fait marcher dessus, se souvient-il. Dans nos têtes, on n'était pas préparés à vivre ça. Pour la seule fois de ma vie, j'avais eu peur...»
Une nuit d'enfer
Large vainqueur à la Maladière de ce même Galatasaray en huitièmes de finale de la Coupe des champions (3-0), le NE Xamax de Gilbert Gress avait enterré ses illusions à Istanbul. Avec un climat d'intox qui avait commencé à l'aéroport déjà, et s'était poursuivi jusqu'au coup d'envoi. Chantant devant l'hôtel des Suisses, les ultras de Galatasaray avaient même tiré un feu d'artifice au milieu de la nuit! Alors qu'il s'échauffait, le jeune Kunz avait été touché au front par une pièce de monnaie. «J'en porte encore la marque. Il y avait du sang partout. Je suis malgré tout entré, ce qui était une erreur. Si je n'avais pas pu jouer, on aurait sans doute gagné par forfait.»
En lieu et place, NE Xamax s'inclinera... 5-0, non sans déposer protêt au passage. Montré du doigt, l'arbitre français Joël Quiniou, menacé à l'époque de mort, allait changer plusieurs fois de versions avant de se rétracter. Alors que l'UEFA, en première instance, avait annulé le résultat et donné le match à rejouer sur terrain neutre, la commission de recours allait finalement valider le score.
" «Si les Valaisans se laissent impressionner par l'ambiance, ils sont foutus avant même le coup d'envoi»
Adrian Kunz
"La passion des Turcs
Près de vingt ans ont passé et l'ambiance, à Istanbul, demeure toujours aussi chaude. «En Turquie, les gens vivent le foot à fond. Ce sont de vrais passionnés qui savent tout sur tout. Dans mon équipe, j'ai un joueur turc (n.d.l.r.: l'attaquant Mehmet Arisoy) qui en sait plus que tous les Suisses. Il connaît par coeur les acteurs de 1988.» Avec Werder Brême, le Bernois avait eu l'occasion de retourner sur les bords du Bosphore. «On avait facilement gagné 6-1 contre un club de première division turque, se souvient Adrian. Ce jour-là, on avait montré de quel bois l'on se chauffait!»
Kunz fait une pause, repense au résultat du match aller (3-2 pour Sion) et convient: «Si le score était resté de 3-0 à Genève, Sion aurait vraiment connu l'enfer là-bas . Cette fois, les Turcs sont déjà sûrs de se qualifier haut la main. C'est d'ailleurs la principale chance du FC Sion.» Peut-être aussi sa seule.
On boira du lait quand les vaches mangeront du raisin...
Santé Fc Sion!!
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Certaines personnes portent un bonnet Guy Roux, Guy Roux portait un bonnet Zotte3. L'éphémère est beaucoup plus fugitif que l'effet belle-mère
Quel meilleur moyen pour sortir de la crise que le succès ? Le FC Sion qui défiera Galatasaray à Istanbul jeudi (20h30) connaît actuellement des turbulences telles qu'une élimination à ce stade du 1er tour de la Coupe de l'UEFA aurait certainement des conséquences désastreuses pour l'équipe valaisanne dans son ensemble. Et pour son entraîneur en particulier.
On le sait, Alberto Bigon n'occupe pas une position des plus confortables. Déjà que les techniciens ne font en règle générale pas de vieux os sur le banc sédunois, la spirale négative que connaît sa troupe fait de l'Italien un homme en danger. Et ce malgré l'étonnante patience affichée jusque-là par Christian Constantin, qui déclarait en conférence de presse: "Monsieur Bigon est notre entraîneur et le restera jusqu'à la fin de son contrat (ndlr: en juin 2010)." On en doute tout de même.
Malgré la belle victoire 3-2 enregistrée à l'aller à Genève, les chances valaisannes paraissent extrêmement minces face à la puissance de feu des Stambouliotes. Ce ne sera alors peut-être pas le résultat final qui décidera de l'avenir de Bigon au FC Sion, mais plutôt la manière avec laquelle son équipe évoluera dans le chaudron turc. "J'ai déjà pris mon billet pour Milan", plaisantait le Mister devant les journalistes.
Il n'y a aucun doute, Galatasaray est, tant sur le papier que sur le terrain, supérieur aux Sédunois, qui devraient avoir bien de la peine à contenir les assauts de la troupe de Feldkamp poussée par ses supporters déchaînés. Jouer le match nul relèverait à coup sûr de la folie. "Mais Galatasaray doit attaquer pour marquer un but", contre Bigon. "Nous, le match nul nous qualifie. Nous allons faire comme au match aller et jouer dans les espaces."
(ats / 03 octobre 2007 19:20)
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein