Je revient à l'instant de Berne. Match moyen,grosse bourde vanzack sur le 1 er but bernois.
En 2ème Sion dominait, aurait pu marqué mais la réussite n'était pas là malheuresement. Et évidemment quand on marque c'est les autres qui marquent,sur contre attaque.
En attendant Xamax...
Yb-Sion après match
Magnifique ton message... Tu nous attaques tous parce qu'on débat des problèmes de Sion et ensuite tu balances une analyse à 2 francs (depuis ton petit fauteuil confortable comme tu le dis)...sebv a écrit :Bonsoir à tous,
ai peu suivi le match, mais je dois dire que vous devriez, pour la plupart, soit quitter le monde du foot, soit frapper à la porte de CC, car vous avez LA SOLUTION, après chaque match.
Depuis la reprise de janvier, on a fait 1 point, c'est la misère, mais le jeu est tout de même plus intéressant,non?
Alors arrêtez de gueuler sans cesse sur les entraîneurs, sur CC...
Le club vit une fin de saison difficile et c'est facile de balancer des analyses depuis votre fauteuil...
Les faits?
- des étrangers qui se bougent pas ,mais qu'il va bien falloir vendre,non? Donc faut les faire jouer malheureusement
- des joueurs qui doivent pas être en totale confiance
- une équipe qui change de match en match, car il n'y a pas un 11 de base...
- l'amour du maillot qui n'est pas là pour le 70% des joueurs (Sarni n'est de loin pas le meilleur sur papier, mais par sa rage il apporte beaucoup).
Si on avait fait 9 points depuis la reprise, vous seriez tous en train de féliciter les entraîneurs, ...
C'est le FOOT,
mais par pitié, laissez-les faire leur job...
Beau la contradiction du gaillard.
C'est pas l'essence même d'un forum de débattre, d'essayer de trouver des solutions à des problèmes et de pousser des coups de gueule?
Bref, abstient toi d'écrire pour faire des interventions de ce type là la prochaine fois.
Merci.
« Maradona good, Pelé better, Georges best »
Bon match de Sion qui ne méritais pas cette défaite. Les erreurs défensives coutent chère.
Vanczak a été mauvais en général sur le match même sans tenir compte de sa bourde, mais bon ça arrive a tout le monde une contre-performence.
Vanczak a été mauvais en général sur le match même sans tenir compte de sa bourde, mais bon ça arrive a tout le monde une contre-performence.
There were ten German bombers in the air...
And the RAF from England shot one down...
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-
Aziz Bouderbala
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Comment peut-on dire si Vailati aurait fait mieux?
Tant que le joueur n'est pas sur le terrain, c'est facile de dire qu'il aurait fait mieux ou moins bien.
A l'inverse, Zubi dans les buts suisses nous sort des arrêts miracles mais encaisse des bourdes incroyables. Et comme dans le foot, rien n'est linéaire, on ne pourra jamais dire que tel joueur aurait fait mieux!
et tout le monde veut avoir dans son équipe un gardien qui est comme tous ceux-ci à cahque match -->> clique là
Tant que le joueur n'est pas sur le terrain, c'est facile de dire qu'il aurait fait mieux ou moins bien.
A l'inverse, Zubi dans les buts suisses nous sort des arrêts miracles mais encaisse des bourdes incroyables. Et comme dans le foot, rien n'est linéaire, on ne pourra jamais dire que tel joueur aurait fait mieux!
et tout le monde veut avoir dans son équipe un gardien qui est comme tous ceux-ci à cahque match -->> clique là
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
A part le manque de réalisme (une fois de plus), le coching ne nous a pas aidé non plus :
- sortir Saborio à la 60ème alors que, même si je n'aime pas sa nonchalence, est un des seul à pouvoir marquer de la tête sur balle arrêtée. Et à l'extérieur, c'est difficile de mise sur autre chose cette saison
- Obra est le seul à pouvoir tirer ces fameuses balles arrêtes et il sort également
- Beto pourqu'on n'a-t-il pas encore rejoint les M21? D'autres joueurs n'ont pas besoin de faire autant d'erreurs pour être écarté. Mais je suppose qu'un prix où il a coûté, pas le choix de le faire jouer pour espérer pouvoir s'en débarrasser un jour...
- sortir Saborio à la 60ème alors que, même si je n'aime pas sa nonchalence, est un des seul à pouvoir marquer de la tête sur balle arrêtée. Et à l'extérieur, c'est difficile de mise sur autre chose cette saison
- Obra est le seul à pouvoir tirer ces fameuses balles arrêtes et il sort également
- Beto pourqu'on n'a-t-il pas encore rejoint les M21? D'autres joueurs n'ont pas besoin de faire autant d'erreurs pour être écarté. Mais je suppose qu'un prix où il a coûté, pas le choix de le faire jouer pour espérer pouvoir s'en débarrasser un jour...
Mieux vaut fermer sa gueule et passer pour un con que l'ouvrir et ne laisser aucun doûte à ce sujet.
Faut arrêter là, Gonzo a fait un très bon match. Sur les 3 buts il ne peut pas faire grand chose ! Je doute que Vailati ait pu faire mieux... Ou pire !Aziz Bouderbala a écrit :Vailati a plein de défauts (relances, sorties) mais je pense qu'il aurait arreté 2 des 3 goals.
Sur sa ligne, en duel 1-contre-1 avec l'attaquant, il est et reste le meilleur de Suisse.
Enfin autre chose pour les détracteur de Vailati, vous avez vu le but que St-Gall a marqué sur corner ? C'est un copier coller de ce que Germano a encaissé... Ce joueur tire les corner juste trop bien... Je pense que 8 gardiens sur 10 auraient encaissé ce genre de goal. Mais bon allez faire comprendre ça à certain...
CF : ici : http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSe ... id=8776997
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marcopower
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Franchement,
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais l'envie de voir un stade complètement vide le prochain match avec une immense banderole du genre "Constantin respecte tes joueurs, ton public..." me réjouirais au plus haut point.
Je commence à avoir honte! Non pas des joueurs (qui eux doivent jouer avec une angoisse énorme!!), mais du staff de gignolos..
Votre avis??
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais l'envie de voir un stade complètement vide le prochain match avec une immense banderole du genre "Constantin respecte tes joueurs, ton public..." me réjouirais au plus haut point.
Je commence à avoir honte! Non pas des joueurs (qui eux doivent jouer avec une angoisse énorme!!), mais du staff de gignolos..
Votre avis??
ce serait une bonne chose en effetmarcopower a écrit :Franchement,
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais l'envie de voir un stade complètement vide le prochain match avec une immense banderole du genre "Constantin respecte tes joueurs, ton public..." me réjouirais au plus haut point.
Je commence à avoir honte! Non pas des joueurs (qui eux doivent jouer avec une angoisse énorme!!), mais du staff de gignolos..
Votre avis??
A part ça déçu pour le Fc Sion, le public, mais c'est tellement bien fait pour CC....
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FC Constantin, une mosaïque à la dérive
FOOTBALL. Défaits hier à Berne, les Sédunois ne s'en sortent pas. Et si les méthodes présidentielles étaient la cause principale des maux actuels?
Simon Meier, Berne, Lundi 25 février 2008
Young Boys 3, Sion 1. Les Valaisans, qui ne comptent plus qu'un point d'avance sur le barragiste saint-gallois au classement de Super League, quittent la pelouse en chiens de faïence. Tête basse et cœur en berne. Ils n'ont pas démérité, ce dimanche au Stade de Suisse, mais ils s'inclinent une nouvelle fois suite à des erreurs individuelles. L'individu, c'est ce qui compose un groupe. Une équipe de foot, c'est un organisme humain, un équilibre fragile sujet aux doutes et aux sentiments. Christian Constantin, fidèle à ses principes et aux lois du marché, ne fait pas de sentiment. Dans le bureau présidentiel, à l'hôtel de la Porte d'Octodure, on peut d'ailleurs caresser un loup empaillé.
Le FC Sion va mal et, plutôt que de se demander si le message du duo Charly Roessli/Maurizio Jacobacci passe auprès des troupes, plutôt que de s'interroger sur la propension de ces dernières à mouiller le maillot, on a envie de poser une question. Et si les méthodes expéditives de l'inénarrable «CC» étaient à l'origine des maux sédunois? «Quand tu es employé par un tel tyran, il faut tout faire pour rester calme», déclare, sous couvert d'anonymat, un membre de l'effectif. «Moi, j'ai toujours eu confiance en moi mais pour fournir de bonnes performances sur le terrain, c'est toujours mieux d'évoluer dans un univers un peu serein. Là, dès les premières difficultés, on change tout. Comment savoir quand nous sommes sur le bon chemin? On ne travaille jamais sur le long terme. Chaque fois qu'une tête tombe, bien sûr, c'est que quelque chose ne va pas. Dans le foot, quand on licencie un entraîneur ou quand on évince un joueur, c'est pour provoquer un choc, stimuler une réaction. Des fois, ça marche. Mais quand le choc a lieu toutes les trois semaines...»
«Qui a dit ça?», s'enquiert Christian Constantin avant d'amorcer sa contre-attaque. «Si le type qui dit ça n'ose même pas me faire part de ses problèmes en face, je ne vois pas comment on pourrait gagner des matches avec lui. Ça me conforte dans mes idées. On ne construit pas une équipe comme une fanfare. Moi, j'ai besoin de gars qui apportent des résultats.» Oui, mais les gars payés pour apporter des résultats n'auraient-ils pas plus de chances d'aboutir si on leur permettait d'évoluer, juste pour voir, dans le calme et la durée? Gilbert Gress aurait beaucoup à dire sur la question. Mais comme une procédure judiciaire l'oppose toujours à Christian Constantin suite à son licenciement au printemps 2005, l'Alsacien se contente de rappeler une évidence: «Ce qui fait un club avant tout, c'est son président et la relation de confiance qu'il tisse avec son entraîneur et son équipe.»
A Tourbillon, la politique du kleenex finit par gripper le club, enfiévrer le climat. Dernière victime en date, Germano Vailati. Il est vrai coupable sur ce corner direct encaissé il y a huit jours devant Saint-Gall, certes peu à son avantage la semaine précédente à Thoune, le gardien tessinois, grand artisan de la remontée en Super League et de la victoire en Coupe de Suisse au printemps 2006, vient de subir les foudres du patron. Exit. «Ça fait très mal mais finalement, je n'ai fait que vivre ce qu'ont connu auparavant bon nombre de mes coéquipiers et de mes entraîneurs», a déclaré le banni dans les colonnes du Blick. «Je suis ici depuis trois ans et demi et durant cette période, mon rapport à ce club a quasiment tourné à l'histoire d'amour. C'est pourquoi je m'attendais à un peu de soutien dans cette phase où cela ne marche pas trop bien pour moi. Mais je me suis montré trop naïf.»
Les supporters présents à Berne ont marqué leur soutien indéfectible à l'exclu, déployé de multiples banderoles afin de fustiger la politique de Christian Constantin. Entre «Président à céder gratuitement» et «Luisier relève-toi, CC est devenu fou!», quelques messages moins publiables... Pendant ce temps-là sur le terrain, le portier suppléant David Gonzalez et ses coéquipiers font ce qu'ils peuvent.
En chantier perpétuel, l'équipe ne repose sur aucune base solide. Que le transfert de l'Egyptien El-Hadary soit entériné ou non (lire ci-dessous), l'effectif constitue déjà une mosaïque multiculturelle aux contours flous: pour neuf Suisses, on trouve un Angolais, deux Nigérians, un Bosniaque, trois Français, un Portugais, un Hongrois, un Brésilien, un Béninois, deux Serbes, un Colombien, un Polonais, un Costaricien et un Congolais. Bonjour la cohésion, salut la compréhension.
«Ce n'est pas évident de trouver une unité dans ces conditions, admet le directeur sportif Paolo Urfer, qui dénombre «quelque vingt-cinq arrivées depuis février 2006 et plus de départs encore». «L'idéal serait d'avoir vingt joueurs et de lâcher les cinq moins bons en fin de saison contre cinq trouvailles sur le marché des transferts», reprend-il. «Mais il ne faut pas oublier que le club était mort en 2003. Nous sommes obligés de faire des expériences un peu coûteuses mais nécessaires. Il nous manque des personnalités, des gens qui connaissent le contexte et tirent le groupe vers le haut.» Et si le FC Sion revenait à la formation de jeunes talents, aux méthodes qui ont façonné son âme et son palmarès? A entendre le patron, c'est prévu. Le plus tôt sera le mieux.
Quatre transactions et autant de paris, un marché hivernal plein d'originalité
Simon Meier
Essam El-Hadary, 35 ans, gardien de but, Egypte. Au lendemain de la victoire des Pharaons à la CAN, le 10 février dernier, le «Buffon africain» voit sa cote prendre l'ascenseur auprès des grands clubs européens. Flairant le bon coup, Christian Constantin file au Caire sans rien dire à personne. Ingérence envers le staff technique? «Le président a une certaine sensibilité au niveau des gardiens puisqu'il a occupé ce poste», remarque le directeur sportif Paolo Urfer, avant d'admettre une réalité troublante: «El-Hadary ne jouera peut-être jamais pour le FC Sion.» Car si son contrat de travail et la demande de qualification ont bien été adressés à la Swiss Football League avant le 15 février, des divergences financières persistent entre Constantin et le président du club Al-Ahli concernant la libération du joueur. S'il parvient à ses fins, l'architecte octodurien pourra aligner un grand nom entre ses poteaux... ou le revendre dès cet été. Avec une jolie plus-value à la clé.
Kamil Grosicki, 19 ans, milieu de terrain, Pologne. Le transfuge du Legia Varsovie, dont la récente convocation en équipe nationale laisse entrevoir un avenir florissant, est à Sion sous forme de prêt jusqu'en décembre 2008. On loue sa vitesse d'exécution et sa technique. Possède-t-il la force de caractère nécessaire pour s'imposer à Tourbillon? «C'est l'occasion de voir sa capacité d'intégration. Il a un an pour se faire aux coutumes de la Suisse et au rythme de notre championnat», déclare Paolo Urfer, qui a pu sceller la transaction sans difficulté puisqu'il connaît personnellement le directeur sportif du Legia Varsovie.
Stéphane Sarni, 27 ans, défenseur central, Suisse. Déjà au sein de l'effectif sédunois la saison passée, il s'est retrouvé sans club à l'automne puisque l'entraîneur Alberto Bigon ne comptait plus sur lui. L'absence conjuguée de l'Angolais Kali et du Nigérian Nwaneri, tous deux engagés lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations, a précipité sa réintégration dans le contingent. La relation amoureuse qui le lie à la fille de Charly Roessli, manager des Valaisans depuis la reprise, a-t-elle pesé dans la balance?
Julien Brellier, 26 ans, milieu défensif, France. «On avait envie d'avoir quelqu'un qui parle français là au milieu», explique Paolo Urfer à propos de l'engagement de ce joueur qui appartint - entre 2000 et 2003 - à l'Inter Milan. Prêté pendant cinq ans dans divers clubs de séries inférieures italiennes, Julien Brellier a évolué deux saisons chez les Ecossais de Hearts of Midlothian avant d'échouer à Norwich City à l'été 2007. Aligné à trois reprises seulement la saison dernière en 2e division anglaise, le Français avait besoin d'un tremplin pour rebondir. Sion en profitera-t-il?
[Le Temps 2008]
FOOTBALL. Défaits hier à Berne, les Sédunois ne s'en sortent pas. Et si les méthodes présidentielles étaient la cause principale des maux actuels?
Simon Meier, Berne, Lundi 25 février 2008
Young Boys 3, Sion 1. Les Valaisans, qui ne comptent plus qu'un point d'avance sur le barragiste saint-gallois au classement de Super League, quittent la pelouse en chiens de faïence. Tête basse et cœur en berne. Ils n'ont pas démérité, ce dimanche au Stade de Suisse, mais ils s'inclinent une nouvelle fois suite à des erreurs individuelles. L'individu, c'est ce qui compose un groupe. Une équipe de foot, c'est un organisme humain, un équilibre fragile sujet aux doutes et aux sentiments. Christian Constantin, fidèle à ses principes et aux lois du marché, ne fait pas de sentiment. Dans le bureau présidentiel, à l'hôtel de la Porte d'Octodure, on peut d'ailleurs caresser un loup empaillé.
Le FC Sion va mal et, plutôt que de se demander si le message du duo Charly Roessli/Maurizio Jacobacci passe auprès des troupes, plutôt que de s'interroger sur la propension de ces dernières à mouiller le maillot, on a envie de poser une question. Et si les méthodes expéditives de l'inénarrable «CC» étaient à l'origine des maux sédunois? «Quand tu es employé par un tel tyran, il faut tout faire pour rester calme», déclare, sous couvert d'anonymat, un membre de l'effectif. «Moi, j'ai toujours eu confiance en moi mais pour fournir de bonnes performances sur le terrain, c'est toujours mieux d'évoluer dans un univers un peu serein. Là, dès les premières difficultés, on change tout. Comment savoir quand nous sommes sur le bon chemin? On ne travaille jamais sur le long terme. Chaque fois qu'une tête tombe, bien sûr, c'est que quelque chose ne va pas. Dans le foot, quand on licencie un entraîneur ou quand on évince un joueur, c'est pour provoquer un choc, stimuler une réaction. Des fois, ça marche. Mais quand le choc a lieu toutes les trois semaines...»
«Qui a dit ça?», s'enquiert Christian Constantin avant d'amorcer sa contre-attaque. «Si le type qui dit ça n'ose même pas me faire part de ses problèmes en face, je ne vois pas comment on pourrait gagner des matches avec lui. Ça me conforte dans mes idées. On ne construit pas une équipe comme une fanfare. Moi, j'ai besoin de gars qui apportent des résultats.» Oui, mais les gars payés pour apporter des résultats n'auraient-ils pas plus de chances d'aboutir si on leur permettait d'évoluer, juste pour voir, dans le calme et la durée? Gilbert Gress aurait beaucoup à dire sur la question. Mais comme une procédure judiciaire l'oppose toujours à Christian Constantin suite à son licenciement au printemps 2005, l'Alsacien se contente de rappeler une évidence: «Ce qui fait un club avant tout, c'est son président et la relation de confiance qu'il tisse avec son entraîneur et son équipe.»
A Tourbillon, la politique du kleenex finit par gripper le club, enfiévrer le climat. Dernière victime en date, Germano Vailati. Il est vrai coupable sur ce corner direct encaissé il y a huit jours devant Saint-Gall, certes peu à son avantage la semaine précédente à Thoune, le gardien tessinois, grand artisan de la remontée en Super League et de la victoire en Coupe de Suisse au printemps 2006, vient de subir les foudres du patron. Exit. «Ça fait très mal mais finalement, je n'ai fait que vivre ce qu'ont connu auparavant bon nombre de mes coéquipiers et de mes entraîneurs», a déclaré le banni dans les colonnes du Blick. «Je suis ici depuis trois ans et demi et durant cette période, mon rapport à ce club a quasiment tourné à l'histoire d'amour. C'est pourquoi je m'attendais à un peu de soutien dans cette phase où cela ne marche pas trop bien pour moi. Mais je me suis montré trop naïf.»
Les supporters présents à Berne ont marqué leur soutien indéfectible à l'exclu, déployé de multiples banderoles afin de fustiger la politique de Christian Constantin. Entre «Président à céder gratuitement» et «Luisier relève-toi, CC est devenu fou!», quelques messages moins publiables... Pendant ce temps-là sur le terrain, le portier suppléant David Gonzalez et ses coéquipiers font ce qu'ils peuvent.
En chantier perpétuel, l'équipe ne repose sur aucune base solide. Que le transfert de l'Egyptien El-Hadary soit entériné ou non (lire ci-dessous), l'effectif constitue déjà une mosaïque multiculturelle aux contours flous: pour neuf Suisses, on trouve un Angolais, deux Nigérians, un Bosniaque, trois Français, un Portugais, un Hongrois, un Brésilien, un Béninois, deux Serbes, un Colombien, un Polonais, un Costaricien et un Congolais. Bonjour la cohésion, salut la compréhension.
«Ce n'est pas évident de trouver une unité dans ces conditions, admet le directeur sportif Paolo Urfer, qui dénombre «quelque vingt-cinq arrivées depuis février 2006 et plus de départs encore». «L'idéal serait d'avoir vingt joueurs et de lâcher les cinq moins bons en fin de saison contre cinq trouvailles sur le marché des transferts», reprend-il. «Mais il ne faut pas oublier que le club était mort en 2003. Nous sommes obligés de faire des expériences un peu coûteuses mais nécessaires. Il nous manque des personnalités, des gens qui connaissent le contexte et tirent le groupe vers le haut.» Et si le FC Sion revenait à la formation de jeunes talents, aux méthodes qui ont façonné son âme et son palmarès? A entendre le patron, c'est prévu. Le plus tôt sera le mieux.
Quatre transactions et autant de paris, un marché hivernal plein d'originalité
Simon Meier
Essam El-Hadary, 35 ans, gardien de but, Egypte. Au lendemain de la victoire des Pharaons à la CAN, le 10 février dernier, le «Buffon africain» voit sa cote prendre l'ascenseur auprès des grands clubs européens. Flairant le bon coup, Christian Constantin file au Caire sans rien dire à personne. Ingérence envers le staff technique? «Le président a une certaine sensibilité au niveau des gardiens puisqu'il a occupé ce poste», remarque le directeur sportif Paolo Urfer, avant d'admettre une réalité troublante: «El-Hadary ne jouera peut-être jamais pour le FC Sion.» Car si son contrat de travail et la demande de qualification ont bien été adressés à la Swiss Football League avant le 15 février, des divergences financières persistent entre Constantin et le président du club Al-Ahli concernant la libération du joueur. S'il parvient à ses fins, l'architecte octodurien pourra aligner un grand nom entre ses poteaux... ou le revendre dès cet été. Avec une jolie plus-value à la clé.
Kamil Grosicki, 19 ans, milieu de terrain, Pologne. Le transfuge du Legia Varsovie, dont la récente convocation en équipe nationale laisse entrevoir un avenir florissant, est à Sion sous forme de prêt jusqu'en décembre 2008. On loue sa vitesse d'exécution et sa technique. Possède-t-il la force de caractère nécessaire pour s'imposer à Tourbillon? «C'est l'occasion de voir sa capacité d'intégration. Il a un an pour se faire aux coutumes de la Suisse et au rythme de notre championnat», déclare Paolo Urfer, qui a pu sceller la transaction sans difficulté puisqu'il connaît personnellement le directeur sportif du Legia Varsovie.
Stéphane Sarni, 27 ans, défenseur central, Suisse. Déjà au sein de l'effectif sédunois la saison passée, il s'est retrouvé sans club à l'automne puisque l'entraîneur Alberto Bigon ne comptait plus sur lui. L'absence conjuguée de l'Angolais Kali et du Nigérian Nwaneri, tous deux engagés lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations, a précipité sa réintégration dans le contingent. La relation amoureuse qui le lie à la fille de Charly Roessli, manager des Valaisans depuis la reprise, a-t-elle pesé dans la balance?
Julien Brellier, 26 ans, milieu défensif, France. «On avait envie d'avoir quelqu'un qui parle français là au milieu», explique Paolo Urfer à propos de l'engagement de ce joueur qui appartint - entre 2000 et 2003 - à l'Inter Milan. Prêté pendant cinq ans dans divers clubs de séries inférieures italiennes, Julien Brellier a évolué deux saisons chez les Ecossais de Hearts of Midlothian avant d'échouer à Norwich City à l'été 2007. Aligné à trois reprises seulement la saison dernière en 2e division anglaise, le Français avait besoin d'un tremplin pour rebondir. Sion en profitera-t-il?
[Le Temps 2008]
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
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EPIPHYZ
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pas mal l'article!¨
J'ai pas pu voir le match par contre j'étais le seul blaireau a un tournois de poker a gueuler dès qu'il y avait des actions...... des moments de solitude quand t'as la salle qui se tourne vers toi!
De ce que j'ai entendu à la radio, il y a eu du beau jeu mais bon de nouveau un but sur un bourde et vlà l'adversaire relancé!
Maintenant depuis la reprise Sion possède une meilleure jouerie par moments mais est poursuivi par la malchance. Contre St-Gall, 2 poteaux un arrêt miracle sur la ligne, contre Yb un autre arrêt miracle sur la ligne bon ça finira bien par tourner )comme au poker) mais je nous vois devoir batailler contre Vaduz pour rester en SL.
Je me trompe peut-être et je l'espère vraiment
J'ai pas pu voir le match par contre j'étais le seul blaireau a un tournois de poker a gueuler dès qu'il y avait des actions...... des moments de solitude quand t'as la salle qui se tourne vers toi!
De ce que j'ai entendu à la radio, il y a eu du beau jeu mais bon de nouveau un but sur un bourde et vlà l'adversaire relancé!
Maintenant depuis la reprise Sion possède une meilleure jouerie par moments mais est poursuivi par la malchance. Contre St-Gall, 2 poteaux un arrêt miracle sur la ligne, contre Yb un autre arrêt miracle sur la ligne bon ça finira bien par tourner )comme au poker) mais je nous vois devoir batailler contre Vaduz pour rester en SL.
Je me trompe peut-être et je l'espère vraiment
"Entre rien et presque rien quand t'as presque pas de supporters çA change rien"
Dixit CC sur infra-rouge à propos de la baisse de prix d'abos Xamaxiens
Dixit CC sur infra-rouge à propos de la baisse de prix d'abos Xamaxiens
Constantin: «Mon rôle n' est pas d'être aimé»
Christian Constantin trouve normal que les supporters marquent leur désapprobation
Le boss de Tourbillon pris à parti par des banderoles hostiles à sa politique. Entre Christian Constantin et les ultras du FC Sion, ce n'est pas l'amour-foot. Dimanche à Berne, le président s'est fait épingler sur des calicots. Ça l'affiche mal. Il ne se laisse pas démonter pour autant
Le torchon brûle entre les ultras de Tourbillon et Christian Constantin. A Berne, en marge de la nouvelle défaite du FC Sion plongeant un peu plus le club valaisan dans la crise, le kop visiteur s'est déchaîné à grand renfort de banderoles déployées dans les gradins. Faisant preuve d'imagination, les révoltés de Tourbillon ont multiplié les slogans. Cible unique de leurs attaques: la politique de Constantin, notamment pris à partie pour sa gestion du cas Vailati. Face à cette démonstration d'hostilité à son encontre, le principal accusé ne se laisse pas démonter. Au contraire, Christian Constantin persiste et signe.
Les ultras valaisans ne vous ont pas raté dimanche à Berne. Face à tous ces slogans hostiles, votre réaction?
Je ne peux pas empêcher les gens de s'exprimer. Mais eux, ils ne peuvent pas m'empêcher de diriger. Je dois travailler pour donner des résultats au club et obtenir des performances. Or quand ces performances ne sont pas là, il faut savoir changer les gens qui sont à l'origine de ces dérives.
Savez-vous qui sont vos ennemis qui vous traitent de fou?
Essentiellement des gamins. Mais je ne suis pas plus fou qu'avant! (Rires) Ceux qui hurlent aujourd'hui seront des avocats ou des médecins dans 15 ans. Cette jeunesse-là a le droit de crier et de marquer sa désapprobation. C'est même son rôle. Ce serait con si elle n'avait pas d'avis.
Au sein des supporters, on vous reproche votre gestion humaine du cas Vailati...
Personne ne l'empêche de regagner sa place. Germano doit saisir cette chance de se reconstruire. J'avais vécu la même chose quand j'avais mis Vailati pour Borer. J'avais eu droit aux mêmes calicots. Et pareil quelques années plus tôt, quand j'avais imposé Borer pour Lehmann dans la cage. Entre un gardien et les supporters, il se tisse un lien émotionnel très fort.
Votre impopularité auprès de la base vous gêne-t-elle?
Mon rôle n'est pas d'être populaire et aimé, ou à l'inverse détesté et haï. A tout prendre, je préfère être impopulaire mais courageux. Et comme je sais encaisser les coups. L'histoire Vailati, je l'ai pris sur moi pour ne pas fragiliser ceux qui auraient pu prendre la même décision. Je suis intervenu pour protéger mes entraîneurs et ne pas affaiblir les autres acteurs du dossier.
4 matches, 1 seul point pour le duo Roessli/Jacobacci. En regardant le classement, vous vous dîtes quoi?
On est mal. On se doit donc de réagir dans le présent. On ne peut pas éternellement se persuader que ça ira mieux demain. Cela pourrait être trop tard.
El-Hadary pourrait-il être titularisé dès dimanche contre Xamax?
S'il peut jouer, oui, il jouera. Même si le gamin (n.d.l.r.: Gonzalez) n'a pas démérité, j'ai besoin d'un monstre dans ma cage.
Dans le déclin, de votre équipe quelle est votre part de responsabilités? De par vos méthodes expéditives, n'êtes-vous pas à l'origine de ce qui arrive?
Moi, je dois faire en sorte d'avoir des résultats. Je ne suis pas en train de construire une fanfare, en me disant que ce n'est pas grave si les gars font des fausses notes! Je ne laisse pas le baryton à un soliste parce qu'il est sympa. Comme chef d'orchestre du club, je dois donner les impulsions. Cela dit, j'en assume aussi les conséquences si le concert est mauvais.
Christian Constantin trouve normal que les supporters marquent leur désapprobation
Le boss de Tourbillon pris à parti par des banderoles hostiles à sa politique. Entre Christian Constantin et les ultras du FC Sion, ce n'est pas l'amour-foot. Dimanche à Berne, le président s'est fait épingler sur des calicots. Ça l'affiche mal. Il ne se laisse pas démonter pour autant
Le torchon brûle entre les ultras de Tourbillon et Christian Constantin. A Berne, en marge de la nouvelle défaite du FC Sion plongeant un peu plus le club valaisan dans la crise, le kop visiteur s'est déchaîné à grand renfort de banderoles déployées dans les gradins. Faisant preuve d'imagination, les révoltés de Tourbillon ont multiplié les slogans. Cible unique de leurs attaques: la politique de Constantin, notamment pris à partie pour sa gestion du cas Vailati. Face à cette démonstration d'hostilité à son encontre, le principal accusé ne se laisse pas démonter. Au contraire, Christian Constantin persiste et signe.
Les ultras valaisans ne vous ont pas raté dimanche à Berne. Face à tous ces slogans hostiles, votre réaction?
Je ne peux pas empêcher les gens de s'exprimer. Mais eux, ils ne peuvent pas m'empêcher de diriger. Je dois travailler pour donner des résultats au club et obtenir des performances. Or quand ces performances ne sont pas là, il faut savoir changer les gens qui sont à l'origine de ces dérives.
Savez-vous qui sont vos ennemis qui vous traitent de fou?
Essentiellement des gamins. Mais je ne suis pas plus fou qu'avant! (Rires) Ceux qui hurlent aujourd'hui seront des avocats ou des médecins dans 15 ans. Cette jeunesse-là a le droit de crier et de marquer sa désapprobation. C'est même son rôle. Ce serait con si elle n'avait pas d'avis.
Au sein des supporters, on vous reproche votre gestion humaine du cas Vailati...
Personne ne l'empêche de regagner sa place. Germano doit saisir cette chance de se reconstruire. J'avais vécu la même chose quand j'avais mis Vailati pour Borer. J'avais eu droit aux mêmes calicots. Et pareil quelques années plus tôt, quand j'avais imposé Borer pour Lehmann dans la cage. Entre un gardien et les supporters, il se tisse un lien émotionnel très fort.
Votre impopularité auprès de la base vous gêne-t-elle?
Mon rôle n'est pas d'être populaire et aimé, ou à l'inverse détesté et haï. A tout prendre, je préfère être impopulaire mais courageux. Et comme je sais encaisser les coups. L'histoire Vailati, je l'ai pris sur moi pour ne pas fragiliser ceux qui auraient pu prendre la même décision. Je suis intervenu pour protéger mes entraîneurs et ne pas affaiblir les autres acteurs du dossier.
4 matches, 1 seul point pour le duo Roessli/Jacobacci. En regardant le classement, vous vous dîtes quoi?
On est mal. On se doit donc de réagir dans le présent. On ne peut pas éternellement se persuader que ça ira mieux demain. Cela pourrait être trop tard.
El-Hadary pourrait-il être titularisé dès dimanche contre Xamax?
S'il peut jouer, oui, il jouera. Même si le gamin (n.d.l.r.: Gonzalez) n'a pas démérité, j'ai besoin d'un monstre dans ma cage.
Dans le déclin, de votre équipe quelle est votre part de responsabilités? De par vos méthodes expéditives, n'êtes-vous pas à l'origine de ce qui arrive?
Moi, je dois faire en sorte d'avoir des résultats. Je ne suis pas en train de construire une fanfare, en me disant que ce n'est pas grave si les gars font des fausses notes! Je ne laisse pas le baryton à un soliste parce qu'il est sympa. Comme chef d'orchestre du club, je dois donner les impulsions. Cela dit, j'en assume aussi les conséquences si le concert est mauvais.
Les avis c'est comme les trous de balle, tout le monde en a un.
Snake73 a écrit :Banderole no 1: Celui qui tombe doit être relevé.
Banderole no 2: La m**** est dans la présidence, pas dans les buts.
Banderole no 3: La crotte doit partir.
tu as presque juste....
la banderole 1 et (president gratuit a donner le sac doit etre chercher pas de livraison! voila ce que ca veux dire a peux pres c'est une expresion pas facile a traduire ...
freaks on tour ....
Par rapport au propos de Constantin paru dans le matin d'aujourd'hui que faramir copié
et Gonzales doit être suppert contente de voir qu'il a la confiance du boss
et vas-y que je rajoute une couche sur Germanofaramir a écrit :Les ultras valaisans ne vous ont pas raté dimanche à Berne. Face à tous ces slogans hostiles, votre réaction?
Je ne peux pas empêcher les gens de s'exprimer. Mais eux, ils ne peuvent pas m'empêcher de diriger. Je dois travailler pour donner des résultats au club et obtenir des performances. Or quand ces performances ne sont pas là, il faut savoir changer les gens qui sont à l'origine de ces dérives.
et vas-y que je traite les supporters de gaminfaramir a écrit :Ceux qui hurlent aujourd'hui seront des avocats ou des médecins dans 15 ans. Cette jeunesse-là a le droit de crier et de marquer sa désapprobation. C'est même son rôle. Ce serait con si elle n'avait pas d'avis.
maintenant on sait qui prend les décisionsfaramir a écrit : Personne ne l'empêche de regagner sa place. Germano doit saisir cette chance de se reconstruire. J'avais vécu la même chose quand j'avais mis Vailati pour Borer. J'avais eu droit aux mêmes calicots. Et pareil quelques années plus tôt, quand j'avais imposé Borer pour Lehmann dans la cage. Entre un gardien et les supporters, il se tisse un lien émotionnel très fort.
et je traite mes entraîneurs d incapablesfaramir a écrit :L'histoire Vailati, je l'ai pris sur moi pour ne pas fragiliser ceux qui auraient pu prendre la même décision. Je suis intervenu pour protéger mes entraîneurs et ne pas affaiblir les autres acteurs du dossier.
faramir a écrit :S'il peut jouer, oui, il jouera. Même si le gamin (n.d.l.r.: Gonzalez) n'a pas démérité, j'ai besoin d'un monstre dans ma cage.
et Gonzales doit être suppert contente de voir qu'il a la confiance du boss
et là on voit que les 2 entraîneurs sont les sous-directeursfaramir a écrit :Moi, je dois faire en sorte d'avoir des résultats. Je ne suis pas en train de construire une fanfare, en me disant que ce n'est pas grave si les gars font des fausses notes! Je ne laisse pas le baryton à un soliste parce qu'il est sympa. Comme chef d'orchestre du club, je dois donner les impulsions. Cela dit, j'en assume aussi les conséquences si le concert est mauvais.
L'article du 24 heures d'hier :
Avec Constantin à Berne, où El-Hadary a vu perdre le FC Sion
Une défaite de plus: le retour en voiture a été plutôt silencieux. Le jeune gardien Gonzalez a fait son travail, mais le président veut la star égyptienne.
Que se passe-t-il dans la tête d'un président de club qui vient de sanctionner son gardien titulaire, qui lance dans le bain un espoir, qui cherche à acheter le portier de l'équipe nationale d'Egypte, qui investit, investit et investit encore, mais qui voit son équipe descendre, descendre et descendre encore au classement? Pour le savoir, ou disons pour en avoir une petite idée, on a accompagné hier Christian Constantin vous l'aviez reconnu? à Berne où le FC Sion s'en allait affronter Young Boys.
Première surprise à l'aller: sur le siège arrière de la voiture pilotée par Dominique Massimo, le directeur du club, il y a... Alberto Bigon. Oui, l'entraîneur italien licencié par Constantin avant Noël. «Vous êtes là, Monsieur Bigon, et pas fâché?» L'ancien attaquant de l'AC Milan ajoute à son élégance redoutable un sourire digne des grands acteurs italiens des années cinquante, qu'on peut interpréter de mille manières. Et il ajoute: «Un peu quand même, mais l'important, c'est que lui ne soit pas fâché contre moi...» Lui, c'est Constantin, assis à l'avant, à droite du conducteur. Constantin se marre: «Alberto, maintenant, est consultant. Il est en train de réussir à faire venir chez nous un toubib italien renommé qui s'occupera des joueurs. Il est aussi architecte, il nous conseille dans la construction du nouveau centre d'entraînement intérieur.» Bigon sourit encore mais ne dit rien, et d'ailleurs il ne dira plus grand-chose, on le verra par la suite.
«CC est devenu fou»
A Berne, entre le parking et les tribunes, Constantin doit s'arrêter pour serrer des mains. Des «sécus» aux dirigeants, on le reconnaît, on l'arrête, on lui dit bonne chance. Pas de sifflets, pas de remarques désagréables. Pas encore. Il croise Schällibaum. Poignée de main, sourires. «C'est fou comme mes anciens entraîneurs me gardent leur affection.» Un salut aux joueurs dans les vestiaires. On joue depuis cinq minutes trente quand il enlève ses lunettes de soleil, ce qui est une bonne chose puisqu'il était le seul, dans la tribune entièrement ombrée, à les avoir laissées. «Ce terrain synthétique, c'est un autre football, quand même.» C'est vrai, le ballon va vite, rebondit, et le moindre contact physique entraîne un fort déséquilibre, et souvent une chute.
Vingtième minute, un à zéro pour Sion. Constantin est debout, Massimo aussi. Derrière nous à droite, Essam El-Hadary, le gardien égyptien, regarde le match avec son épouse. Tout là-haut à gauche, dans les gradins d'en face, les supporters valaisans sortent leur artillerie. Les voilà, les sifflets et les remarques désagréables. Young Boys égalise. Grossière maladresse en défense. Constantin: «Cette saison, on n'arrête pas de faire des cadeaux.» Mais détaillons un peu l'artillerie des supporters qui ont déplié leurs banderoles: «Luisier réveille-toi, CC est devenu fou!», ou «CC enfile un maillot, qu'on puisse te virer.» On lui demande si c'est vrai, s'il n'est pas devenu fou, avec toutes ses décisions à toute allure. «Fou, non, pas plus qu'avant. Les supporters ont le droit de parler, moi j'ai le droit de diriger.» Mais financièrement, tous ces joueurs sous contrat, et l'Egyptien qui viendrait encore s'ajouter à la liste, n'est-elle pas là, la folie, la démesure? «Tout dépend combien on me demandera pour lui. Mais j'ai ma limite dans ma tête. Je sais jusqu'où je n'irai pas. Cela dit on a besoin de lui, il nous faut une grosse personnalité derrière l'équipe, et lui, c'est l'homme idéal.»
Aux vestiaires à la mi-temps
Mi-temps, il file aux vestiaires. Pour dire qu'il faut continuer à faire du jeu, insister avec la balle. Mais c'est Young Boys qui marque encore. Sion ne s'en sort pas. «Pourtant, le petit David Gonzalez a bien fait son travail» dit Constantin.
Sion, au classement, est en danger. Le président valaisan le sait. Avant même que le match soit terminé, il lâche: «Depuis octobre dernier, je sais qu'il y a un risque. La deuxième saison, après une promotion, est toujours difficile. De toute façon on doit agir, réagir, on ne peut pas continuer à se dire que ça ira mieux demain... Et puis on sait que dans le football, il y a des moments comme ça.» Mais ne met-il pas trop de pression, ne cause-t-il pas indirectement les erreurs individuelles? «Quelle pression, je n'ai jamais dit aussi peu de choses aux gens...» Constantin attend la réponse du club Al-Ahly, qui avait selon lui promis de laisser partir son gardien en Europe. Puis il faudra l'accord de la FIFA. Puis... El-Hadary jouera peut-être un jour pour l'équipe valaisanne. Contre Xamax, dimanche déjà? «Si c'était possible, bien sûr...», admet le président dans la voiture, au retour. Retour silencieux: Bigon ne dit pas un mot, s'endort un peu, Massimo conduit, Constantin est déjà à dimanche prochain.
Il y a trente et un ans, il faisait, comme David Gonzalez, son premier match comme gardien en LNA, à St-Gall. Il avait gagné 1-0 avec... Xamax.
Avec Constantin à Berne, où El-Hadary a vu perdre le FC Sion
Une défaite de plus: le retour en voiture a été plutôt silencieux. Le jeune gardien Gonzalez a fait son travail, mais le président veut la star égyptienne.
Que se passe-t-il dans la tête d'un président de club qui vient de sanctionner son gardien titulaire, qui lance dans le bain un espoir, qui cherche à acheter le portier de l'équipe nationale d'Egypte, qui investit, investit et investit encore, mais qui voit son équipe descendre, descendre et descendre encore au classement? Pour le savoir, ou disons pour en avoir une petite idée, on a accompagné hier Christian Constantin vous l'aviez reconnu? à Berne où le FC Sion s'en allait affronter Young Boys.
Première surprise à l'aller: sur le siège arrière de la voiture pilotée par Dominique Massimo, le directeur du club, il y a... Alberto Bigon. Oui, l'entraîneur italien licencié par Constantin avant Noël. «Vous êtes là, Monsieur Bigon, et pas fâché?» L'ancien attaquant de l'AC Milan ajoute à son élégance redoutable un sourire digne des grands acteurs italiens des années cinquante, qu'on peut interpréter de mille manières. Et il ajoute: «Un peu quand même, mais l'important, c'est que lui ne soit pas fâché contre moi...» Lui, c'est Constantin, assis à l'avant, à droite du conducteur. Constantin se marre: «Alberto, maintenant, est consultant. Il est en train de réussir à faire venir chez nous un toubib italien renommé qui s'occupera des joueurs. Il est aussi architecte, il nous conseille dans la construction du nouveau centre d'entraînement intérieur.» Bigon sourit encore mais ne dit rien, et d'ailleurs il ne dira plus grand-chose, on le verra par la suite.
«CC est devenu fou»
A Berne, entre le parking et les tribunes, Constantin doit s'arrêter pour serrer des mains. Des «sécus» aux dirigeants, on le reconnaît, on l'arrête, on lui dit bonne chance. Pas de sifflets, pas de remarques désagréables. Pas encore. Il croise Schällibaum. Poignée de main, sourires. «C'est fou comme mes anciens entraîneurs me gardent leur affection.» Un salut aux joueurs dans les vestiaires. On joue depuis cinq minutes trente quand il enlève ses lunettes de soleil, ce qui est une bonne chose puisqu'il était le seul, dans la tribune entièrement ombrée, à les avoir laissées. «Ce terrain synthétique, c'est un autre football, quand même.» C'est vrai, le ballon va vite, rebondit, et le moindre contact physique entraîne un fort déséquilibre, et souvent une chute.
Vingtième minute, un à zéro pour Sion. Constantin est debout, Massimo aussi. Derrière nous à droite, Essam El-Hadary, le gardien égyptien, regarde le match avec son épouse. Tout là-haut à gauche, dans les gradins d'en face, les supporters valaisans sortent leur artillerie. Les voilà, les sifflets et les remarques désagréables. Young Boys égalise. Grossière maladresse en défense. Constantin: «Cette saison, on n'arrête pas de faire des cadeaux.» Mais détaillons un peu l'artillerie des supporters qui ont déplié leurs banderoles: «Luisier réveille-toi, CC est devenu fou!», ou «CC enfile un maillot, qu'on puisse te virer.» On lui demande si c'est vrai, s'il n'est pas devenu fou, avec toutes ses décisions à toute allure. «Fou, non, pas plus qu'avant. Les supporters ont le droit de parler, moi j'ai le droit de diriger.» Mais financièrement, tous ces joueurs sous contrat, et l'Egyptien qui viendrait encore s'ajouter à la liste, n'est-elle pas là, la folie, la démesure? «Tout dépend combien on me demandera pour lui. Mais j'ai ma limite dans ma tête. Je sais jusqu'où je n'irai pas. Cela dit on a besoin de lui, il nous faut une grosse personnalité derrière l'équipe, et lui, c'est l'homme idéal.»
Aux vestiaires à la mi-temps
Mi-temps, il file aux vestiaires. Pour dire qu'il faut continuer à faire du jeu, insister avec la balle. Mais c'est Young Boys qui marque encore. Sion ne s'en sort pas. «Pourtant, le petit David Gonzalez a bien fait son travail» dit Constantin.
Sion, au classement, est en danger. Le président valaisan le sait. Avant même que le match soit terminé, il lâche: «Depuis octobre dernier, je sais qu'il y a un risque. La deuxième saison, après une promotion, est toujours difficile. De toute façon on doit agir, réagir, on ne peut pas continuer à se dire que ça ira mieux demain... Et puis on sait que dans le football, il y a des moments comme ça.» Mais ne met-il pas trop de pression, ne cause-t-il pas indirectement les erreurs individuelles? «Quelle pression, je n'ai jamais dit aussi peu de choses aux gens...» Constantin attend la réponse du club Al-Ahly, qui avait selon lui promis de laisser partir son gardien en Europe. Puis il faudra l'accord de la FIFA. Puis... El-Hadary jouera peut-être un jour pour l'équipe valaisanne. Contre Xamax, dimanche déjà? «Si c'était possible, bien sûr...», admet le président dans la voiture, au retour. Retour silencieux: Bigon ne dit pas un mot, s'endort un peu, Massimo conduit, Constantin est déjà à dimanche prochain.
Il y a trente et un ans, il faisait, comme David Gonzalez, son premier match comme gardien en LNA, à St-Gall. Il avait gagné 1-0 avec... Xamax.