Les avis sur le nouveau site ne sont de loin pas tous négatifs !
(cf l'article du Matin du 28.03.2008) :
Le club de Tourbillon s'est doté d'un outil de communication particulièrement efficace. En quelques semaines, le nouveau site du club valaisan est devenu l'adresse sportive la plus visitée du pays.
Téléchargée 380 000 fois, l'interview d'El-Hadary fait un tabac jusque sur YouTube ! (Nicolas Jacquier - le 28 mars 2008 - Le Matin).
A la dérive en championnat, où les résultats le condamnent à une décevante 6e place, le FC Sion est cependant déjà certain de décrocher une récompense cette saison. Son (nouveau) site officiel n'est pas loin d'être parmi les plus attractifs de Super League. C'est déjà même le plus consulté, avec une moyenne de 10 000 visiteurs par jour - soit environ 300 000 clics de souris par mois -, depuis son lancement, le 10 février 2008. A l'origine d'un changement de formule devenue nécessaire (l'ancien site plafonnait à 45 000 visiteurs mensuels), le besoin de doter le club valaisan d'un nouvel outil de communication. «Créé en 2004, le premier site ne correspondait plus au besoin d'un club comme le nôtre», confirme Domenicangelo Massimo, directeur général du FC Sion.
Développé par la société DEPTH, basée à Monthey, le nouveau site du club, sans cesse remis à jour, a été considérablement enrichi: infos, interview, match en live, but par but, etc. Il est surtout doté en parallèle d'une Web-TV - une structure professionnelle - une petite équipe y travaille à plein-temps - diffusant en images l'actualité (fort chargée au demeurant...) du club à travers des magazines, des reportages, des flashes. Après Bâle (Rotblau TV) et le FC Zurich, Sion est le troisième club suisse à lancer sa propre chaîne. Il lui en a coûté un investissement de 200 000 fr. en matériel auquel il convient d'ajouter l'aménagement d'un studio, installé à la Porte d'Octodure, sous... les bureaux présidentiels! Ajouté au nouveau site, le lancement de la Web-TV a «dopé» les visites sur la Toile. Le FC Sion lui-même y a mis du sien en ne perdant pas une occasion de faire parler de lui. Parmi les best-sellers enregistrés jusque-là, la première interview helvétique de l'Egyptien Essam el-Hadary, l'ex-(ancien)? nouveau gardien, constitue toujours un record. «380 000 personnes ont téléchargé la séquence, confirme M. Massimo. Cette ruée a d'ailleurs fait exploser le serveur de l'hébergeur! Ce week-end-là, le site du FC Sion a été plus visité que celui du Milan AC ou du Real Madrid.» La fameuse interview du portier des Pharaons circule aujourd'hui en boucle sur YouTube.
Domenicangelo Massimo peut être fier de son bébé: «L'objectif est aussi de faire découvrir tous les secteurs du club, explique-t-il. C'est un lien privilégié avec les partenaires commerciaux du club.» Dès l'an prochain, le site sera autofinancé par les annonceurs (avec quelques 500 000 fr. de rentrées publicitaires escomptées par an). Parmi les bons clients de la TV du FC Sion: un certain... Christian Constantin. Sceptique au départ, le président se prête aujourd'hui volontiers au jeu de la grand-messe télévisuelle. Qu'aura-t-il à dire après le retour de son flamboyant duo sur le banc et le match contre Aarau? A découvrir à l'antenne dès demain soir!
NE Xamax ne fait pas le poids
En comparaison de la Rolls-Royce valaisanne, le site officiel de NE Xamax ressemble à une 2 CV poussive. Offrant des infos au compte-gouttes, pauvre en interviews et surtout peu interactif, il est géré par des bénévoles sous l'égide de Proimax, la société qui gère l'image du club.
Alexandre Rey, son directeur, est le premier conscient des manquements du site: «Il y a des lacunes, c'est vrai. On aimerait bien le dynamiser, faire en sorte qu'il soit notamment plus performant, mais l'on a d'autres priorités actuellement.»
Le site accueille environ 50 000 visiteurs par mois. Outre l'aspect financier - «Cela reste le nerf de la guerre», convient l'ancien buteur -, NE Xamax planche ces temps-ci sur plusieurs dossiers. Dont celui d'une Web-TV, qui pourrait être associée à l'actuel projet de TV régionale soutenue par Sylvio Bernasconi, président des «rouge et noir».