Red&White a écrit :Les prix semblent avoir baissé selon le site off' de Xamax... Les visiteurs semblent (enfin) être à la même enseigne que les locaux, 20.- le billet étudiant pour le secteur VS
Perso déplacement en train également, avec un départ vers 13h30 Stomp au cas où vous prenez le même
en gros je me suis fais arnaqué en le payant 27.50 au guichet CFF.
Absent : Adeshina, Sarni, Beto (sauf s'il s'est remis, il s'est blessé jeudi à l'entrainement) et Alioui (qui a profité de son week end libre pr aller voir Adel Chedli.
Absent : Adeshina, Sarni, Beto (sauf s'il s'est remis, il s'est blessé jeudi à l'entrainement) et Alioui (qui a profité de son week end libre pr aller voir Adel Chedli.
Le succès? Ça viendra quand ça viendra, le plus vite possible j'espère...»
Questions à Sylvio Bernasconi, président du Neuchâtel Xamax Football Club.
Simon Meier
Samedi 13 septembre 2008
Le Temps: Derby entre Xamax et Sion, ce samedi à la Maladière. Ce match revêt-il une signification particulière à vos yeux?
Sylvio Bernasconi: C'est la dernière affiche romande de Super League, donc c'est important. Il y a bien entendu une rivalité entre les deux clubs, il y a l'envie d'être devant l'autre au classement (ndlr: après huit matches, Sion est 5e avec 10 points, Xamax 6e avec 9 points), un attrait supplémentaire pour le public... On regrette à cet égard que Lausanne et Servette ne soient plus là, parce qu'on faisait toujours des caisses intéressantes. Avec Vaduz, ce n'est pas pareil...
- Quelles relations entretenez-vous avec Christian Constantin?
- J'ai beaucoup d'estime pour lui, il fournit du bon travail. Vous savez, boucler des budgets comme les nôtres, dans des petites régions peu industrialisées comme Neuchâtel ou le Valais,
est méritoire. Qu'on l'aime ou pas, heureusement que Constantin
est là pour le FC Sion.
- Le premier tour sera bouclé samedi. Quel bilan à ce stade?
- Nous sommes plus près de la dernière place que de la première, c'est clair. Le bilan est mitigé, mais il faut dire que nous n'avons pas été gâtés par les arbitres ces derniers temps.
- A Sion, on évoque parfois une cabale anti-romande à ce niveau...
- Normalement, les erreurs s'équilibrent sur la durée. Mais là, lors des trois matches qui ont précédé celui de Vaduz, tout a tourné en notre défaveur. C'est
à se poser des questions...
- Etes-vous content de votre entraîneur, Nestor Clausen?
- Je suis satisfait de son travail, moins du classement.
- Selon vous, Xamax est-il sorti vainqueur de la campagne de transferts cet été?
- L'année passée, j'étais très content après un bon départ, et puis nous avons dégringolé. Il faut attendre la fin de la saison pour savoir, mais j'ai l'impression qu'il y a plus de bons que de mauvais transferts.
- Que deviendront les mauvais?
- Je me dis que le football n'est pas une science exacte, comme on a encore pu le vérifier avec l'équipe de Suisse contre le Luxembourg, que ceux qui ne marchent pas aujourd'hui exploseront dans deux mois sans que l'on comprenne pourquoi.
- Avec une moyenne de 5006 spectateurs par match, êtes-vous déçu de l'accueil réservé par le public neuchâtelois?
- Il n'y a que 165000 habitants dans le canton. En proportion, on n'est pas loin des autres. Et puis, je vais vous dire: les gens veulent voir une équipe gagner. Nous, on ne fait que des matches nuls.
- Xamax est dans sa nouvelle Maladière depuis une saison et demie. Quelle est l'influence de cet outil sur la vie du club?
- Sans un stade comme ça, qui favorise grandement les recettes au niveau des VIP et des sponsors, ce serait impossible de monter un budget comme le nôtre, supérieur à 14 millions de francs.
- Le profit est-il quantifiable?
- Du profit, pour le moment, on n'en fait pas des montagnes... On se bat tous les jours pour ça. Mais le problème, c'est que jusqu'ici, on n'a jamais eu la chance de réussir un bon coup, le gros transfert qui rapporte plusieurs millions.
- Y a-t-il un problème de recrutement?
- Peut-être. Alain Geiger, qui connaît très bien le foot, a été engagé en ce sens-là. Nous recherchons des jeunes de 16 à 20 ans, prêts à exploser à la Maladière. Et nous allons continuer à travailler sur la formation. C'est notre seul chemin, notre seul salut.
- Quand Xamax sera-t-il en mesure de s'installer durablement parmi les équipes de tête?
- C'est une bonne question. J'essaie de ne plus fixer d'objectifs précis en termes de résultats. On va moins parler et travailler davantage encore. Voilà trois ans que nous avons repris Xamax, alors que tout allait mal. Or
monter un bon club, c'est dix ans de travail. Le succès? Ça viendra quand ça viendra, le plus vite possible j'espère...
- Avez-vous quelque chose à ajouter à cet entretien?
- J'ai lu pas mal de choses, ces derniers temps, sur la situation difficile du Servette FC. Et j'ai constaté que les politiques s'en mêlent, qu'ils se rendent compte qu'ils ont besoin d'un club performant. Alors on peut critiquer un Constantin ou un Bernasconi, qui font tout pour que ça marche, mais il faut savoir que c'est difficile. A Neuchâtel, nous avons très peu de soutien de la Ville et du Canton. J'ai même l'impression qu'on fait tout pour nous mettre des bâtons dans les roues. Quand je vois que le conseiller d'Etat Jean Studer veut nous faire payer les frais de sécurité à l'extérieur du stade, par exemple...