Quel tout petit homme. Il a bien manipulé son monde. Ohhhh les vilains arbitres ne m'aiment, il faut que je parte, sinon Xamax sera tout le temps pénalisé à cause de moi. Il est gentil le petit Carlos, il préfère rompre son contrat et se retrouver au chômage....
Ouais ouais ouais....
C'est plutôt, j'entube Xamax, je me fais 6 mois aux US avec un joli contrat, une superbe expérience et je reviens à Genève... De dieu De dieu... on a presque failli y croire. Je crois que finalement les valaisans ont raison sur l'homme.
Va pas être en odeur de sainteté du côté de la Maladière non plus apparemment, au quel cas Servette devait monter...
———————————————————————————- «Si les joueurs font semblant de jouer,
je peux aussi faire semblant de les payer»
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Quel tout petit homme. Il a bien manipulé son monde. Ohhhh les vilains arbitres ne m'aiment, il faut que je parte, sinon Xamax sera tout le temps pénalisé à cause de moi. Il est gentil le petit Carlos, il préfère rompre son contrat et se retrouver au chômage....
Ouais ouais ouais....
C'est plutôt, j'entube Xamax, je me fais 6 mois aux US avec un joli contrat, une superbe expérience et je reviens à Genève... De dieu De dieu... on a presque failli y croire. Je crois que finalement les valaisans ont raison sur l'homme.
Va pas être en odeur de sainteté du côté de la Maladière non plus apparemment, au quel cas Servette devait monter...
Alexandre Rey, directeur de la communication du club de la Maladière, se réjoui de l’évènement.
Le 27 janvier, les footballeurs de la Maladière défieront les basketteurs d’Union NE à l’occasion d’un match de gala aussi sympathique qu’inattendu.
NE Xamax s’apprête à passer à l’orange. Jeudi prochain 27 janvier, les footballeurs de Didier Ollé-Nicolle troqueront leurs habituels crampons pour enfiler leurs baskets. Au menu des réjouissance: un match amical de gala contre les basketteurs de Jump Union Neuchâtel, leader de LNB.
Coup d’envoi des festivités: 20 heures, à la salle de la Riveraine (entrée libre).
A l’origine de ce mélange des genres plutôt cocasse: l’idée d’un restaurateur de la place, partenaire des deux clubs. «Chaque jour, explique Alexandre Rey, directeur de la communication du club de la Maladière, il reçoit à manger aussi bien les joueurs de Xamax que ceux d’Union. Et comme ce supporter aime autant le basket que le football, il a eu l’idée d’un match qui opposerait les deux équipes.» Dans la foulée, les deux coachs respectifs, séduits par le projet, allaient rapidement donner leur aval.
Les footballeurs se monteront-ils à la hauteur? Pour respecter un certain équilibre, NE Xamax disposera de quelques précieux renforts - surtout en centimètres - dans la raquette. «L’espace d’un match folklorique, conclut l’ancien attaquant, plusieurs joueurs d’Union porteront les couleurs rouge et noir, et réciproquement. Refaire les équipes permettra de garantir un certain suspens!»
Suivant le succès que cette inititiative rencontrera, un match retour pourrait être organisé. Mais en crampons, sur une surface extérieure cette fois...
bouryves a écrit :Almeirares à Xamax. Mauvaise opération financière pour le FCB qui avait débourssé gros pour l'acheter. Mais très bonne opération pour Xamax !
Le pauvre Argentin, passer du camp d'entrainement dans le Sud de l'Espagne au tessin...
C'est sans doute une bonne opération pour Xamax, mais en même temps, ses statistiques avec le FCB ne sont pas si affolantes. 3 buts en 26 matches lors de la saison 2009-2010. 4 buts en 14 entrées lors de la saison écoulée avec 3 titularisations. C'est pas extraordinaire.
A noté que son contrat à Bâle était valable jusqu'en juin 2011. Soit Bâle voulait s'en séparer, soit le joueur voulait du temps de jeu... ou les deux...
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
bouryves a écrit :Almeirares à Xamax. Mauvaise opération financière pour le FCB qui avait débourssé gros pour l'acheter. Mais très bonne opération pour Xamax !
Le pauvre Argentin, passer du camp d'entrainement dans le Sud de l'Espagne au tessin...
Va une fois à Tenero avant de critiquer. ;) C'est pas le Sud de l'Espagne, mais c'est un des endroits de Suisse qui s'en rapproche le plus. ;)
Almerares refusait de prolonger car marre de jouer les doublures mais Bâle ne voulait toutefois pas le lâcher avant la fin de son contrat donc Bernasconi a sûrement du placer quelques liasses dans la balance. Et 4 buts en 14 rentrées, ça doit quand même être le meilleur remplaçant de Suisse dans cette stat.
BERGOUGNOUX EN SUISSE? A Lecce (17e de Serie A) depuis 2009, Bryan Bergougnoux pourrait quitter l'Italie pour la Suisse où Neuchâtel s'intéresse à lui selon la Gazzetta. Formé à Lyon et passé par toulouse, l'attaquant est aujourd'hui âgé de 28 ans.
eurosport.fr
Un joueur très intéressant. J'étais vraiment impressionné par sa technique lorsqu'il jouait au TFC.
Wuthrich veut jouer pour être pris en équipe suisse -21. Et visiblement, ce n'est pas assuré ni à Lorient, ni à Neuneuch' car Didier Ollé-Nicolle n'est pas très copain copain avec.
aebifan a écrit :Wuthrich veut jouer pour être pris en équipe suisse -21. Et visiblement, ce n'est pas assuré ni à Lorient, ni à Neuneuch' car Didier Ollé-Nicolle n'est pas très copain copain avec.
aebifan a écrit :Wuthrich veut jouer pour être pris en équipe suisse -21. Et visiblement, ce n'est pas assuré ni à Lorient, ni à Neuneuch' car Didier Ollé-Nicolle n'est pas très copain copain avec.
Il peut venir chez nous, c'est un bon jeune
Je crois que s'il viendrait à chez nous son temps de jeu serait limité .
Interview très intéressant de Bédénik trouvé sur SoFoot. Il apporte notamment sa vision du football en Suisse.
Bédénik : « Une pensée pour mon Nord »
Le Nord, la Suisse et même la Grèce. A 32 ans, Jean-François "Jeff" Bédénik a vécu une sacrée décennie de football. Posé à Neuchâtel, « en face du Lac », l’enfant de Seclin nous parle de sa Suisse, qui n’est pas vraiment celle que l’on connait…
Comment se passe la saison ?
Franchement ça pourrait aller mieux… On a accumulé pas mal de points de retard et on a connu un début de saison difficile, avec notamment un changement de coach. Didier Ollé-Nicole est arrivé et on a réussi à se refaire un peu avant la trêve. Là, on est en deuxième partie de tableau, mais en Suisse, il y a dix équipes dans le championnat, alors ça va vite, dans un sens comme dans l’autre. J’espère qu’on fera une bonne deuxième partie de saison.
C’est comment le football en Suisse ?
Le fait de jouer dans un championnat à dix équipes est vraiment particulier. On joue chaque équipe quatre fois par saison, donc on connait bien nos adversaires. Au final, ce sont toujours les mêmes qui tiennent le haut du pavé. C’est une question de budget, les gros ont un effectif plus étoffé. C’est à peu près comme en France, sauf qu’ici, c’est plus facile pour un petit club d’accrocher un place en Coupe d’Europe. C’est un atout non-négligeable.
Neuchâtel, ça parle pas vraiment en France, tu peux nous en dire plus sur l’effectif ?
Là on a recruté Federico Almerares, Gilles Binya et un Hollandais qui vient d’Utrecht, ça fait une bonne valeur ajoutée et puis on a pas mal de jeunes.
Et toi, t’es là pour encadrer tout ça ?
Ouais, on se sent vieux ! On doit être deux ou trois à avoir trente-deux ans et on essaye de transmettre notre expérience aux jeunes, transmettre les valeurs du football professionnel. En Suisse, la mentalité est différente. La rigueur, l’hygiène de vie, la discipline, la tactique, bref, tout ce que les footballeurs français apprennent dans les centres de formation, ici, ils l’apprennent sur le tas.
Pourtant, le cliché veut que les Suisses soient plutôt rigoureux…
Ouais, mais ici, comme je te le disais, il n’y a pas de centre de formation. L’entraîneur a vraiment beaucoup de boulot, même après l’entraînement. Tout ce qui est physique, étirements, muscu, il faut le rappeler aux joueurs. Alors non, la réputation de la Suisse ne s’applique pas vraiment dans le football ! Les jeunes sont bons, mais manquent parfois de rigueur. Par contre, dans les gros clubs comme Bâle, il n’y a pas de soucis.
En 2004, tu rejoins une première fois Neuchatel, pourquoi ce choix ?
C’était un choix évident. Au Mans, ça s’est terminé par une descente en Ligue 2 et ma relation avec le coach n’était pas très bonne. J’ai décidé de jouer, de me faire plaisir et c’est exactement ce qu’il s’est passé lorsque je suis arrivé ici. Même si j’ai connu pas mal d’entraîneurs en deux ans. De toute façon, je savais où je mettais les pieds. Je venais ici pour jouer, acquérir de l’expérience, parce qu’à cette époque, je n’étais pas encore vieux ! Et puis ça m’a permis de jouer la Coupe Intertoto, de découvrir d’autres méthodes de travail. Le championnat suisse reste un championnat compliqué. Il n’est pas exposé médiatiquement, mais pas mal de joueurs étrangers, sud-américains notamment, viennent ici pour s’adapter au mode de vie européen, et quand ils explosent, ils partent. Il y a quand même de bons joueurs.
Suite à la descente du club lors de la deuxième saison, tu pars à Ionikos, mais n’y restes que six mois, c’est si nul que ça la Grèce ?
C’est pas que c’est nul, c’est juste un bordel pas possible. Au niveau des payes, il y a toujours des retards, tu sais jamais comment ça va se passer. C’est pas comme en France, où avec la DNCG, tu sais quand tu vas être payé. Mais j’ai encore des amis là-bas, c’est sympa. Il y a des stades de dingues, les supporters sont fous. Ça reste un bon souvenir. Mais c’était compliqué au niveau familial. Entre la Suisse et la Grèce, j’ai fait les deux extrêmes. En tout cas, footballistiquement, c’était une bonne expérience, c’est un autre type de foot, là-bas, les gens vivent pour le ballon. Et puis c’est enrichissant humainement, tu passes dans des coins frappés de plein fouet par la pauvreté, tu apprends en tant que footballeur et en tant qu’homme. Au final, j’ai préféré revenir et je ne regrette pas.
Avec le recul, tu aurais préféré rester en France ?
Honnêtement, je n’ai pas à me plaindre. C’est clair que la France, c’est bien, mais ici, le président m’a contacté et m’a proposé un contrat de quatre ans plus une reconversion au sein du club. Je ne crois pas que j’aurais trouvé ça en France…
D’ailleurs, ce président, il s’appelle vraiment Sylvio Bernasconi ? Ça fait vraiment faux Berlusconi…
C’est vrai… ! Mais il n’y a pas de ressemblance, c’est quelqu’un de discret, plus que l’autre… A cause des difficultés du club, il a souvent fait part de son désir de quitter la présidence…
Et au niveau des infrastructures, il fait ce qu’il faut ?
Comme je t’ai dit, le football suisse est intéressant, mais au niveau des infrastructures, c’est pas trop ça. On s’entraîne toujours sur synthétique, mais je te parle pas des synthétiques français de dernière génération. Nous c’est un parking le truc, les brins d’herbe sont aplatis, parce qu’il y a des concerts, il n’y a pas de toit, niveau plaisir, c’est pas extra… D’ailleurs, si tu veux tout savoir, ça m’embête un peu, mais bon à mon âge, je prends quand même du plaisir. Quoi qu’il en soit, je retournerai vivre dans le Nord, ça c’est certain. J’ai toujours une pensée pour mon Nord, ça marque d’y avoir vécu.
Entre le coup droit de Roger Federer et les faux coups de pédale de Fabian Cancellara, les Suisses ont le temps d’admirer le coup de pied de Jeff Bédénik ?
Ils s’en foutent royalement ! Ils savent même pas qui je suis. C’est dommage… A Bâle, à Sion, il y a un peu d’engouement, mais ici… Les Suisses supportent surtout l’équipe nationale, ils sont à fond derrière. Le club, c’est secondaire, la moyenne de spectateurs présents dans les stades est faible. Si tu veux que le stade soit plein, il faut au moins faire une finale de Coupe de Suisse et c’est dommage. C’est pas pareil qu’en France, en Allemagne ou en Angleterre. Ici, le foot est considéré comme un hobby. Quand je dis que je suis footballeur, on me dit « Votre métier, pas votre hobby » ! Entre le ski, avec Didier Cuche, Federer et le vélo, la place accordée au foot est minime.
Tu n’est vraiment pas connu en Suisse ?
Je pense qu’à Neuchâtel, ils me reconnaissent, au moins les jeunes qui disent « On a vu un tel ». A la crèche ou à la garderie également, on me dit souvent « Vous n’êtes pas joueur de foot » ? Mais bon, tu peux faire les courses tranquille. Par contre, on a des voitures avec le logo du club, on est fichés ! Que tu veuilles aller au bar ou sortir tranquille, on sait forcément que tu es un joueur du club !
Le cadre de vie a l’air sympa par contre…
Tu m’étonnes ! Ça me prend deux minutes pour aller au stade, j’ai un appart avec vue sur le lac et même s’il n’y a pas encore trop de neige, ma famille peut aller skier sans problèmes. Le cadre de vie est exceptionnel…
En voyant le synthétique d'YB et surtout celui du Spartak ce soir, je me demande comment ça se fait que ceux-ci soient assez, respectivement très "vert clair" alors que le synthétique de Xamax est d'une couleur "gris-poubelle".
Est-ce qu'un Neuchâtelois aurait une explication? Parce qu'au niveau esthétique, c'est vraiment le jour et la nuit...
\o/ Sortez de la tendance ... Restez dans l'attendance \o/
Red&White a écrit :En voyant le synthétique d'YB et surtout celui du Spartak ce soir, je me demande comment ça se fait que ceux-ci soient assez, respectivement très "vert clair" alors que le synthétique de Xamax est d'une couleur "gris-poubelle".
Est-ce qu'un Neuchâtelois aurait une explication? Parce qu'au niveau esthétique, c'est vraiment le jour et la nuit...
L'explication vient du fait que la Ville a posé une pelouse naturelle pour la venue des portugais pendant l'Euro. Le tassement a rendu la pelouse artificielle plate et il est devenu impossible de redresser les "poils". Je réponds directement sur le fait que la Ville a démonté la pelouse naturelle car elle était assez fine et n'aurait pas tenu plus de 3 mois.
En gros, notre synthé, il est foutu. Merci Ronaldo.
Red&White a écrit :En voyant le synthétique d'YB et surtout celui du Spartak ce soir, je me demande comment ça se fait que ceux-ci soient assez, respectivement très "vert clair" alors que le synthétique de Xamax est d'une couleur "gris-poubelle".
Est-ce qu'un Neuchâtelois aurait une explication? Parce qu'au niveau esthétique, c'est vraiment le jour et la nuit...
L'explication vient du fait que la Ville a posé une pelouse naturelle pour la venue des portugais pendant l'Euro. Le tassement a rendu la pelouse artificielle plate et il est devenu impossible de redresser les "poils". Je réponds directement sur le fait que la Ville a démonté la pelouse naturelle car elle était assez fine et n'aurait pas tenu plus de 3 mois.
En gros, notre synthé, il est foutu. Merci Ronaldo.
Merci pour l'explication. Du coup deux autres questions : est-ce qu'il est prévu de remédier à la situation et de changer le synthé ? Et surtout, quand tu parles de synthé "foutu", est-ce que tu penses qu'à part l'apparence, ça a une influence aussi pour le jeu ou les joueurs?
\o/ Sortez de la tendance ... Restez dans l'attendance \o/
DON s'en est plaint récemment. La Ville semble peu encline à le changer mais va bien falloir s'y résoudre à mon avis. Quand au revêtement, il est vraiment pas bon. J'ai eu l'occasion de jouer sur celui-là et sur deux autres synthé dernière génération et y avait pas photo entre le "grand" stade et les terrains de petits clubs. Ces derniers étaient vraiment meilleurs.
Si tu veux, les petits poils qui doivent "faire le gazon" sont tassés et du coup c'est lisse comme tout.
@Chaps
Oui la pelouse portugaise supporte le climat de ma contrée lointaine. Tiens un peu moins sous la grande activité des gamins mais son espérance de vie ne fait aucun doute :D !
La commission des arbitres elle-même reconnaît que l’attitude et la façon de communiquer de M. Hänni représentent un de ses gros points faibles.
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Super League Toutes les infos sur la saison
La commission disciplinaire de la Swiss Football League est en charge d’un dossier concernant le directeur sportif xamaxien. Ce dernier, qui aurait eu un «comportement scandaleux» dimanche à Berne, nie les faits.
Renaud Tschoumy - le 01 mars 2011, 22h56
Le Matin
5 commentaires
Paolo Urfer, le directeur sportif de NE Xamax, est dans le viseur de la Swiss Football League. La commission disciplinaire de la SFL, dirigée par Urs Studer, a en effet été saisie de son cas par l’arbitre du match Young Boys - NE Xamax de dimanche passé, Nicolaj Hänni.
«Un dirigeant de NE Xamax a eu un comportement scandaleux après le match», confirme le Senior Manager de la League, Edmond Isoz. Le dirigeant en question est donc Paolo Urfer. Les faits remontent à cette fameuse 94e minute, quand M. Hänni n’a pas accordé à Xamax un penalty pour une faute de main de Nef sur un tir de Facchinetti. L’arbitre ayant sifflé le terme de la rencontre juste après cet épisode, Binya est tout de suite allé vers lui pour contester sa décision. M. Hänni n’a pas sorti de carton, mais a convoqué Binya dans son vestiaire.
«Comme M. Hänni ne parle pas français et que Binya ne comprend pas l’allemand, je devais accompagner le joueur pour faire office de traducteur et défendre les intérêts de mon club, explique Paolo Urfer. Face à l’attitude peu communicative et méprisante de M. Hänni, je lui ai dit, de manière directe et peu diplomate, je le concède, qu’on ne pouvait pas discuter avec lui, et qu’il devait changer sa façon de traiter les gens, Xamax en particulier. Mais je ne l’ai pas menacé, ni insulté. Maintenant, si le fait d’élever la voix, de partir fâché et de claquer une porte est un crime, alors oui, j’en ai commis un.»
Le contentieux entre Xamax et Nicolaj Hänni ne date pas d’hier. Lors de la 3e journée du championnat, à Lucerne, il a faussé le déroulement de la partie alors que Xamax menait 2-0. Il avait expulsé Besle et, surtout, n’avait pas osé expulser Yakin qui s’était essuyé la semelle sur le visage de Nuzzolo. «On avait demandé à la League de ne plus être dirigés par M. Hänni», ajoute Paolo Urfer. Et Hänni n’a en effet plus sifflé Xamax… jusqu’à avant-hier!
«Personne n’est parfait»
La SFL a envoyé un courrier à Xamax pour obtenir la version des faits du club. Mais le dossier a d’ores et déjà été transmis à la commission disciplinaire présidée par le juge bernois Urs Studer. Hier, ce dernier ne répondait pas à son bureau. Et du côté des arbitres, Claudio Circhetta, le chef de Nicolas Hänni, renvoyait la balle à la SFL. «On ne s’occupe que des affaires techniques liées à l’arbitrage, rappelait Circhetta. Et comme une procédure est en cours, ni moi ni Hänni n’avons de déclarations à faire.»
«La commission des arbitres elle-même reconnaît que l’attitude et la façon de communiquer de M. Hänni représentent un de ses gros points faibles, constate Paolo Urfer. Personne n’est parfait, encore moins moi-même. Mais que M. Hänni ait au moins l’humilité de tenter de s’améliorer en matière de diplomatie.»
Hier en fin d’après-midi, Paolo Urfer n’avait toujours pas reçu le courrier de la SFL. «J’attends, mais je répète que je conteste le fait que mon attitude puisse être qualifiée de scandaleuse. Au cours des ans, j’ai appris à connaître et à apprécier le corps arbitral dans son ensemble. Je conclurai en disant que cela me ferait plaisir de connaître personnellement M. Hänni et d’avoir une franche discussion hors contexte avec lui.»
Dans l’immédiat, c’est pourtant avec le juge de la commission disciplinaire de la League que Paolo Urfer va devoir s’expliquer.
On boira du lait quand les vaches mangeront du raisin...
Santé Fc Sion!!
jutti a écrit :Paolo Urfer est dans le collimateur de la ligue
La commission des arbitres elle-même reconnaît que l’attitude et la façon de communiquer de M. Hänni représentent un de ses gros points faibles.
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La commission disciplinaire de la Swiss Football League est en charge d’un dossier concernant le directeur sportif xamaxien. Ce dernier, qui aurait eu un «comportement scandaleux» dimanche à Berne, nie les faits.
Renaud Tschoumy - le 01 mars 2011, 22h56
Le Matin
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Paolo Urfer, le directeur sportif de NE Xamax, est dans le viseur de la Swiss Football League. La commission disciplinaire de la SFL, dirigée par Urs Studer, a en effet été saisie de son cas par l’arbitre du match Young Boys - NE Xamax de dimanche passé, Nicolaj Hänni.
«Un dirigeant de NE Xamax a eu un comportement scandaleux après le match», confirme le Senior Manager de la League, Edmond Isoz. Le dirigeant en question est donc Paolo Urfer. Les faits remontent à cette fameuse 94e minute, quand M. Hänni n’a pas accordé à Xamax un penalty pour une faute de main de Nef sur un tir de Facchinetti. L’arbitre ayant sifflé le terme de la rencontre juste après cet épisode, Binya est tout de suite allé vers lui pour contester sa décision. M. Hänni n’a pas sorti de carton, mais a convoqué Binya dans son vestiaire.
«Comme M. Hänni ne parle pas français et que Binya ne comprend pas l’allemand, je devais accompagner le joueur pour faire office de traducteur et défendre les intérêts de mon club, explique Paolo Urfer. Face à l’attitude peu communicative et méprisante de M. Hänni, je lui ai dit, de manière directe et peu diplomate, je le concède, qu’on ne pouvait pas discuter avec lui, et qu’il devait changer sa façon de traiter les gens, Xamax en particulier. Mais je ne l’ai pas menacé, ni insulté. Maintenant, si le fait d’élever la voix, de partir fâché et de claquer une porte est un crime, alors oui, j’en ai commis un.»
Le contentieux entre Xamax et Nicolaj Hänni ne date pas d’hier. Lors de la 3e journée du championnat, à Lucerne, il a faussé le déroulement de la partie alors que Xamax menait 2-0. Il avait expulsé Besle et, surtout, n’avait pas osé expulser Yakin qui s’était essuyé la semelle sur le visage de Nuzzolo. «On avait demandé à la League de ne plus être dirigés par M. Hänni», ajoute Paolo Urfer. Et Hänni n’a en effet plus sifflé Xamax… jusqu’à avant-hier!
«Personne n’est parfait»
La SFL a envoyé un courrier à Xamax pour obtenir la version des faits du club. Mais le dossier a d’ores et déjà été transmis à la commission disciplinaire présidée par le juge bernois Urs Studer. Hier, ce dernier ne répondait pas à son bureau. Et du côté des arbitres, Claudio Circhetta, le chef de Nicolas Hänni, renvoyait la balle à la SFL. «On ne s’occupe que des affaires techniques liées à l’arbitrage, rappelait Circhetta. Et comme une procédure est en cours, ni moi ni Hänni n’avons de déclarations à faire.»
«La commission des arbitres elle-même reconnaît que l’attitude et la façon de communiquer de M. Hänni représentent un de ses gros points faibles, constate Paolo Urfer. Personne n’est parfait, encore moins moi-même. Mais que M. Hänni ait au moins l’humilité de tenter de s’améliorer en matière de diplomatie.»
Hier en fin d’après-midi, Paolo Urfer n’avait toujours pas reçu le courrier de la SFL. «J’attends, mais je répète que je conteste le fait que mon attitude puisse être qualifiée de scandaleuse. Au cours des ans, j’ai appris à connaître et à apprécier le corps arbitral dans son ensemble. Je conclurai en disant que cela me ferait plaisir de connaître personnellement M. Hänni et d’avoir une franche discussion hors contexte avec lui.»
Dans l’immédiat, c’est pourtant avec le juge de la commission disciplinaire de la League que Paolo Urfer va devoir s’expliquer.