Carlos Varela se trouvera samedi dans les tribunes du Stade de Suisse. Pour encourager ses potes. et après, demain? Va-t-il rebondir ailleurs? L’ex-Xamaxien reconnaît que depuis mardi le téléphone sonne énormément, qu’il est très sollicité. «Avec Internet, les nouvelles vont vite, sourit-il. Mais, là, j’ai pris un gros coup au moral. Ce n’est pas évident. Je ne suis pas heureux. Je veux prendre du recul.» Une chose est sûre: il ne jouera pas de sitôt dans notre pays. Ni à Sion ni à Servette! C’est ce qu’il dit aujourd’hui. «Je suis trop abattu dans ce pays. Maintenant, si quelque chose se présente à l’étranger, pourquoi pas. Je suis à l’écoute. Cela dit, si je dois rejouer un jour, je dois être motivé. Et là, pour l’instant, j’ai trop mal.»
et l'intelligence d'un poisson rouge
Contre les supporters modernes qui prennent en otage et tuent le football
18.02.16 antoinette : "Belle équipe ce Braga"
C'est du win-win ce transfert: Servette gagne un élément décisif (quand on sait l'importance des individualités en CHL) et Varela retrouve un club qu'il apprécie.
Et vivement un SFC-Sion !!
Moins d'ambition, plus de passion !
supp_séd a écrit :Il n'y a qu'ici que l'on croit que le manque de savoir vivre est un impératif économique.
Monsieur Belette a écrit :C'est du win-win ce transfert: Servette gagne un élément décisif (quand on sait l'importance des individualités en CHL) et Varela retrouve un club qu'il apprécie.
Et vivement un SFC-Sion !!
Reste à savoir combien de matchs il jouera.... ou combien de cartons il se prendra
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
bouryves a écrit :J'avais calculé sauf erreur que lors de sa première saison à Xamax il avait atteint son 100ème avertissement en Suisse !!
Calculé??? lol Tu l'avais pas lu dans le Matin plutôt???
Ils sont un peu trop dans l’euphorie dans ce club. Tu perds un match et tu as l’impression que tu es dernier du championnat. Puis tu en enchaînes deux bons et on te parle déjà de Ligue des champions. . " Vincent Rüfli, 12.10.2016"
Au moment où son Servette FC lutte pour retrouver une dimension nationale, Majid Pishyar part à la conquête de l’Europe. «Je viens d’acheter un club de première division européenne, déclarait-il mercredi soir au micro de la chaîne régionale Léman Bleu. Un club qui possède une enceinte immense en comparaison avec le Stade de Genève.»
Grandiloquente et impromptue, la nouvelle réjouira les enthousiastes de la République, autant qu’elle en inquiétera les esprits chagrins. Mais elle charrie avant tout son lot d’interrogations, à la tête duquel trône le choix pour le moins indélicat du timing.
Points d’interrogation
Irrésistible depuis quelque temps, la troupe de João Alves a su ranimer l’espoir d’une promotion que d’aucuns croyaient enterrée. Est-ce donc bien raisonnable – à l’entrée du sprint final – de voir un président jeter une incertitude structurelle dans les pattes de ses joueurs? Les plus jeunes d’entre eux sauront-ils seulement gérer cette course vers l’inconnu (lire ci-dessous)?
Au-delà d’éventuelles conséquences sportives, une foule d’autres points d’interrogation accompagne la volonté expansionniste de Majid Pishyar. En vrac, quelle est l’identité de ce club au stade gigantesque? Que compte trouver là-bas l’homme d’affaires iranien que Servette ne pouvait pas lui offrir même à long terme? Enfin, les Genevois peuvent-ils craindre un désengagement du président si sa nouvelle idylle occupe toutes ses pensées?
Joint hier soir, Majid Pishyar a répondu aux questions à sa manière. Charmeur et évasif.
Les 3 questions que l’on se pose
Pourquoi ne pas avoir attendu la fin de saison afin de protéger l’équipe?
Parler d’Europe lorsqu’on prépare la venue de Wohlen ressemble fort à une faute de goût. Surtout lorsque l’on ajoute: «si certains de nos joueurs ne se montrent pas performants, je les changerai». Le président ne craint-il pas de déstabiliser son équipe alors que chaque point va compter dans la course à la promotion? «Pourquoi je les déstabiliserais, s’étonne le patron de la Praille. Au contraire, cette annonce représente un formidable soutien.
Une forme d’espoir supplémentaire. Les meilleurs de nos joueurs auraient pu perdre espoir si nous ne devions pas monter en Super League. Maintenant, je leur offre la possibilité d’évoluer dans une grande ligue européenne.»
Une vision très individualiste qui expliquerait pourquoi les dirigeants servettiens n’ont encore mené aucune discussion avec les joueurs et les entraîneurs en fin de contrat à la fin de la saison. «Mes joueurs sont des professionnels. Ils sont payés pour délivrer une performance et cette performance détermine leur valeur. Ainsi fonctionnent les affaires.»
Certes. Mais le football est-il vraiment une affaire comme les autres? La quête d’une promotion ne s’appuie-t-elle pas au moins autant sur une aventure humaine que sur des ambitions personnelles?
«Vous savez, on a tout notre temps pour parler des contrats. Si vous accordez des contrats de longue durée, il arrive que vos employés signent et, ensuite, dorment profondément.
Un joueur doit sans cesse se battre pour prouver sa valeur et évoluer.
C’est pourquoi je pense que mon annonce arrive au meilleur moment. Imaginez que mon équipe peut encore rêver de Super League tout en s’offrant une visibilité et, peut-être, un avenir dans un grand championnat européen.»
Peut-il abandonner Servette si son nouveau club s’avère plus rentable et plus performant?
Même si l’identité de la nouvelle acquisition n’est pas connue, son potentiel en termes d’infrastructures semble imposant. Pour reprendre les termes utilisés par Majid Pishyar sur Léman Bleu, «Servette pourra retirer de ce stade beaucoup d’enseignements utiles aux développements du Stade de Genève.» Or un grand outil de travail garantit normalement des revenus substantiels de la billetterie. Assez pour convaincre le président d’abandonner le Servette et ce Stade de Genève aux trois quarts vides? «Bien sûr que non, s’emporte Majid Pishyar. Simplement parce que je suis un bon père et que Servette reste mon bébé. Vous savez, j’ai travaillé dur pour ce club. Je lui ai apporté une valeur ajoutée aujourd’hui renforcée par la dimension européenne que lui offre cette acquisition.»
Un travail de fond aujourd’hui remis en cause par personne. Mais qui pourrait ne pas peser bien lourd face à ce nouveau fanion – qui sait – peut-être engagé en Ligue des champions? «En réalité, je ne peux simplement pas m’imaginer laisser tomber quelque chose pour lequel j’ai autant travaillé. Lorsque je suis arrivé, les temps étaient difficiles au Servette. Ne pensez-vous pas que j’ai le droit de vivre des grandes choses avec ce club?»
Derrière le vibrant plaidoyer se déploie en réalité le traditionnel projet de synergies entre deux pôles capables de proposer un circuit préférentiel aux joueurs. Un schéma classique, parfois payant, mais souvent déséquilibré. «Je suis persuadé qu’intégrer des joueurs européens d’expérience sera très bénéfique aux jeunes Servettiens. Et à l’inverse, les meilleurs d’entre eux pourront jouir d’une vitrine à l’échelon supérieur. Citez-moi un seul club suisse, même de Super League, capable de proposer un tel partenariat avec un club européen?»
De quel club Majid Pishyar a-t-il pris le contrôle?
Le président du Servette nous l’a confirmé hier soir, il est bien devenu l’actionnaire «majoritaire» d’un club de première division. Quant au suspense autour de son identité, il ne réside pas dans une quelconque négociation encore en cours puisque «l’affaire est signée». Alors qui?
Les différents interlocuteurs sondés hier avouaient volontiers leur impuissance.
Tout juste avons-nous pu recueillir quelques tendances fortes au sujet du marché, très actif, des acquisitions de club. «C’est de notoriété publique que le PSG est à vendre, tandis que la famille Louis-Dreyfus semble vouloir se débarrasser de l’OM», glisse un cabinet de conseil spécialisé. Une double piste française a priori creuse puisque le président Pishyar a promis un partenariat avec l’Olympique Lyonnais.
Autre club à la recherche de repreneurs, la Sampdoria de Gênes pourrait constituer une cible idéale. Il demeure que la crise économique qui secoue la péninsule Ibérique oriente plutôt la réflexion vers les championnats du Portugal ou d’Espagne. «L’endettement global des clubs européens s’élève à 15 milliards d’euros, précise Olivier Jarosz de l’European Club Association. Dont près de 5 milliards pour la seule Liga espagnole.» Dettes faramineuses et salaires impayés ont ainsi poussé le Racing Santander, Málaga puis dernièrement Getafe dans les bras de repreneurs étrangers. L’ancien club de Fabio Celestini vient même d’être vendu à un consortium émirien, remportant l’aubaine devant un Real Saragosse également au bord du précipice. Alors Real Saragosse, Sporting du Portugal ou encore Aston Villa (Gérard Houllier n’était-il pas aux Vernets en 2009 lors du tournoi en salle)? «Vous pouvez me citer tous les clubs que vous voulez, rigolait hier Majid Pishyar. A ce genre de questions, je deviens sourd.»
Carlos Varela: «Il n’y a rien de bouleversant pour l’équipe»
A-t-il acheté, à cinq journées de la fin, le Paris Saint-Germain ou un autre gros club européen? Que cherche Majid Pishyar alors que son équipe est toujours en course pour la promotion? Qu’en est-il de ses réelles intentions? Du côté de Balexert, hier matin, on se posait ces questions après l’interview de l’Iranien mercredi sur Léman Bleu. «Si certains de mes joueurs ne se montrent pas performants, je les changerai», a déclaré, notamment, l’homme fort de la Praille sur le plateau de la télévision régionale genevoise. A quoi ça rime d’insuffler aujourd’hui autant de pression à l’équipe et sur l’entraîneur, lui rappelant qu’il sera fixé sur son avenir en fonction des objectifs atteints ou pas?
«Moi, répond Joao Alves, vous savez, je suis entraîneur, complètement concentré sur notre match contre Wohlen. Je ne suis pas payé pour commenter les déclarations de M. Pishyar.»
Le mentor, qui semble bien blindé, n’a qu’un seul objectif en tête. Comme ses joueurs, tous focalisés sur le classement, sur cette possible ascension. «Nous, on ne s’occupe que du terrain, précise Tibert Pont. On doit juste s’imposer cinq fois, après on verra. C’est le choix du président d’en faire état maintenant, nous, on garde notre ligne de conduite, en faisant abstraction du reste.» Actuellement blessé, Carlos Varela ne le cache pas: «Ce serait différent si on était septième. Là, les joueurs ont tous la tête sur cette deuxième place qu’ils peuvent arracher.» Il avoue, malgré tout, que «les jeunes se font peut-être du souci pour leur avenir et nous sollicitent. Mais le rôle des anciens est de les rassurer.
Il y aura un bilan en fin de saison.
Et à ce que je sache, le club ne va pas disparaître.» L’ex-joueur de NE Xamax a un vécu. «On est tous conscients que si on ne monte pas, il y aura du changement.
Mais j’ai dit aussi aux jeunes que plus il y aura des joueurs qui ont la volonté de réussir ce challenge, mieux ce sera.» Carlos Varela en est convaincu: «Il n’y a rien de bouleversant pour l’équipe.» Son Servette est toujours bien remonté.
Christian Maillard
Hors la loi pour l’UEFA
«Après cet achat, on peut dire que Servette est européen.» La formule utilisée par Majid Pishyar au micro de Léman Bleu se voulait efficace.
Elle ressemble plutôt à un autogoal au regard du règlement des compétitions de l’UEFA. Car selon l’article 3, dédié à l’intégrité des épreuves, «aucune entité légale ou individuelle ne peut exercer un contrôle ou une influence sur plus d’un club participant à la même compétition». Ce qui signifie que dans le cas où Servette et la nouvelle acquisition de Majid Pishyar se retrouvaient qualifiés pour la même Coupe européenne, le club au bénéfice du meilleur indice UEFA aurait la priorité.
Un dilemme heureusement pas d’actualité.
[Le Matin du jour]
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Servette peut n'être plus qu'à 3 pts de Vaduz et 5 de Lugano si ils gagnent cette après-midi. Lausanne ayant deja gagné contre Schaffouse 4-0,ils reviennent aussi à 3 et 5 pts mais avec un goal-average moins bon que celui de servette.Les deux clubs romands reviennent donc se placer dans la course à la première et à la deuxième place,surtout qu'il reste des confrontations directes.
Tout sauf Vaduz. Je préfère aussi Servette, pour les derbys et parce que leur stade ne mérite pas d'avoir le ChL. En plus, niveau goal-average, les genevois ont un avantage important (+ 35 pour Servette contre + 23 pour Vaduz, + 27 pour Lugano et + 26 pour Lausanne). Ces chiffres ne tiennent pas compte du match Servette-Wohlen de cet ap-midi.
Alors Lausanne-Vaduz avec une victoire des vaudois pourrait faire le bonheur des... genevois!
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
Exact, hop Servette ! Les confrontations qui nous opposent sont, et de loin, les plus intenses qui puissent exister dans notre championnat. Il s'agit de matches à part, où l'émotionnel prend une part si importante qu'on a l'impression d'être transporté "ailleurs", l'espace de 90 minutes.
Un Sion - Xamax, c'est du pipi de chat à côté...
"Le plus grand ennemi de la vérité n'est pas le mensonge, mais les convictions." Nietzsche
Sion et Servette sont des frères ennemis, qui ont besoin l'un de l'autre...j'adore cette rivalité que j'entretiens régulièrement avec mes amis servettiens...
Ce que je regrette simplement c'est que tous les supporters que cela soit les servettiens ou les sédunois, ne sont pas capables d'élever le débat dans le cadre de ses confrontations, qui doivent pour ceux que je vise forcément tourner à l'affrontement physique!
La joute verbale est tellement plus jouissive!
La violence reste pour moi l'arme des faibles
Alors si Servette revient parmis l'élite, j'espère de tout mon coeur que l'énergie sera mise dans les tifos, dans l'animation du stade, dans des vannes à la cantine, mais qu'à la fin personne n'oublie qu'une seule et même passion nous uni, celle du football!
en football, rien n'est jamais certain, à une exception près: en finale de la Coupe, à la fin, c'est toujours le FC Sion qui gagne.
28 août 2011, notre équipe nous a humiliés! 24-25 février 2013, notre club nous a définitivement mis la honte!
Julian Esteban qui revient en forme au moment le plus important pour son club de coeur...si ils montent il restera...si ils échouent sur le fils il faudra immédiatement se battre pour le prendre le Julian...sans doute la meilleure pointe suisse du moment...
en football, rien n'est jamais certain, à une exception près: en finale de la Coupe, à la fin, c'est toujours le FC Sion qui gagne.
28 août 2011, notre équipe nous a humiliés! 24-25 février 2013, notre club nous a définitivement mis la honte!
Après l'acquisition du Servette FC, l'entrepreneur Majid Pishyar ajoute à son escarcelle un deuxième club de football. Le SC Beira Mar est un club portugais, qui évolue au sein de l'élite avec les récents finalistes de l'Europa league que sont le FC Porto et Braga.
Annoncé sur le site internet des Grenat, le rachat offre des perspectives d'échanges entre le club portugais et le Servette FC.
Développement suit.
L´avenir nous dira ce qu´on va faire dans le futur. CC le 29 mai 2007
mad max a écrit :Julian Esteban qui revient en forme au moment le plus important pour son club de coeur...si ils montent il restera...si ils échouent sur le fils il faudra immédiatement se battre pour le prendre le Julian...sans doute la meilleure pointe suisse du moment...
Et oui sauf que.... il est toujours et toujours blessé... là il est out pour la fin de saison... qu'il reste à Servette
Contre les supporters modernes qui prennent en otage et tuent le football
18.02.16 antoinette : "Belle équipe ce Braga"
FROGGY HOOLIGAN 
