Un titre, c'est aussi une coupe. Et là, on a d'excellentes finales dans les yeux et la mémoireinter a écrit :Tant que cc sera la, on ne gagnera jamais un titre...

Un titre, c'est aussi une coupe. Et là, on a d'excellentes finales dans les yeux et la mémoireinter a écrit :Tant que cc sera la, on ne gagnera jamais un titre...
Ce que je le comprends.14:49 Constantin: «En gros c'est démerdez-vous. J'en ai plein les baguettes qu'il y ait toujours une excuse. Ras-le-bol des gens qui ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont.»
Christian Constantin, en grande forme, répond du tac-au-tac à nos questions. Tout le monde y passe: Muñoz, Serey Die, Darragi et, surtout, cet incapable de plumitif qui ferait mieux de causer patinage.
Bloody Monday: Franchement Christian, tu lui as donné combien à Philippe Montandon pour qu’il te débloque le match avec son magnifique auto-goal contre Saint-Gall? Christian Constantin: Ecoute, si tu veux, le journaliste qui pose cette question-là souffre d’un manque de visibilité et de connaissance du football. Il devrait peut-être changer de sport et choisir un truc comme le patinage artistique, où les juges ont le ralenti avant de distribuer les notes. Parce que si tu avais bien regardé l’action, tu aurais vu que N’Djeng joue très bien le coup en laissant passer le ballon sur le centre, ce qui met Montandon dans une position inconfortable, où il ne sait plus quoi faire.
Deux matches/3 points, le président du FC Sion se satisfait-il de ce premier bilan?
Le journaliste qui veut faire un bilan après deux matches est trop impatient et il ignore que le championnat n’est pas joué après deux matches sur dix-huit. On a perdu à Bâle, avec une manière qui n’était pas satisfaisante du tout, et puis on a obtenu une victoire très difficile contre Saint-Gall, qui s’était imposé 3-0 à Tourbillon au 1er tour. C’est tout ce que je peux te dire.
Tu as quand même une impression sur les premiers pas de ton nouvel entraîneur Victor Muñoz, un sentiment sur la sauce qui prend ou pas…
On n’a pas encore commencé à faire la cuisine. On a joué les 12% du 2e tour. Là, on vient d’ouvrir la bouteille d’huile et la bouteille de vinaigre, on a à peine sorti les ingrédients. Alors je ne peux pas te parler de la sauce.
Au niveau foot, d’accord. Mais quel est le contact avec le coach, comment sens-tu la dynamique avec l’équipe?
Ecoute, les contacts sont cordiaux.
Pendant ce temps-là, Bâle et GC carburent à plein pot. Cela t’inquiète-t-il?
Bâle nous a battus et GC a fait le plein de points. Mais dès dimanche prochain, je peux t’assurer qu’une des deux équipes au moins aura perdu des points, c’est obligé puisqu’elles jouent l’une contre l’autre.
Et voir Serey Die s’épanouir aussi vite avec le FC Bâle, ça t’agace, ça t’inspire des regrets?
L’épanouissement que tu vois, je vais te dire… Il a pas mal joué contre nous et le match d’après, à Lausanne, il n’était pas convoqué. Serey c’est un bon, hein. Mais ce que je vois, moi, c’est qu’il a fait 50% des matches de Super League avec Bâle. C’est la question d’un journaliste qui n’a pas préparé ses fiches, qui est encore en apprentissage.
On pensait aussi au remarquable match qu’il a livré contre Dniepropetrovsk en Europa League… Mais revenons à Sion. Si tu ne gagnes pas à Thoune, tu fais sauter Muñoz?
C’est la question d’un journaliste qui ignore qu’un match commence à 0-0, et qu’il y a 90 minutes à jouer. Tu connais assez le football pour savoir qu’un match de foot commence à 0-0?
Euh, oui, mais on sait aussi qu’en cas de défaite du FC Sion, l’entraîneur peut sauter…
Il y a un match à jouer, il commencera à 0-0 et entre le début et la fin, il y aura 90 minutes.
Oussama Darragi, il va les jouer ces 90 minutes?
On verra, il est à la disposition de l’entraîneur.
Tu lui as adjoint l’ex-karatéka Olivier Knupfer. Est-ce à dire qu’Oussama Darragi, international tunisien, a besoin d’un tuteur dans la vie?
Je vais te dire, par expérience… Toi, tu es un journaliste régional, tu n’es pas confronté aux mêmes problèmes que ceux d’un président qui gère un club aux composantes internationales. Dans mon effectif, j’ai quatre Valaisans, formés au club, ce qui constitue une identité. Avec des gens comme Vanczak ou Vanins, j’ai la culture des pays un peu de l’ex-URSS. Après, j’ai un entraîneur espagnol, avec un esprit un peu conquistador. J’ai la mentalité des Brésiliens et des Portugais, encore une mentalité différente. J’ai la culture italienne avec Gattuso, le directeur sportif et le staff. Déjà en Suisse, entre les Tessinois, les Alémaniques et les Romands… Après, j’ai la culture africaine, avec Yoda et N’Djeng, j’ai la culture anglo-saxonne avec Lafferty. Et après, j’ai la culture arabe avec Darragi. Toutes ces identités sont forcément différentes, elles n’ont pas les mêmes repères, les mêmes besoins et là, c’est la première réponse sérieuse que je te fais. Je t’ai parlé des cultures mais en plus, je ne te parle pas des religions… Et après, il y a le président.
Et lui, c’est quoi sa culture?
Il doit être cosmopolite. Le ballon, d’accord, il est rond partout, à Stockholm comme à Tombouctou. Mais pour intégrer toutes ces cultures différentes, il faut parfois un accompagnement, pour Darragi comme pour d’autres joueurs. Il s’agit juste de donner un appui à des garçons qui peuvent en avoir besoin.
Oussama Darragi, tout le monde est d’accord pour dire qu’il a du talent. Mais beaucoup commencent à se demander s’il s’imposera un jour en Valais. Quel est ton degré d’optimisme à son sujet?
Ecoute, Darragi a les caractéristiques techniques pour être un grand joueur. Maintenant, il doit prendre conscience des exigences qu’implique le football de haut niveau, que ce soit sur le plan tactique, physique, du coeur qu’il faut mettre à l’ouvrage. Mais je reste optimiste. Parce que Darragi, il a un truc que ni toi ni moi on a: c’est un talent extraordinaire. T’as vu l’autre soir, ce qu’il a fait en un quart d’heure? Il a réussi des trucs géniaux avec le ballon.
Dire que Sion joue sa saison mercredi contre Lausanne je trouve ça un peu exagéré, on est encore en vourse pour une place en ligue des champions à la mi-championnat et ça parle de jouer sa saison sur un match de coupe :-Ssmile66 a écrit :Jël Robert tire à boulets rouge ce matin sur CC. Le FC Sion devient la risée du football, merci aux tricheurs qu'il y avait sur le terrain dimanche...
http://www.rts.ch/sport/football/suisse ... andes.html
Ce que je veux dire c'est juste que le journaliste exagère en parlant de jouer notre saison en coupe!Silvan a écrit :La ligue des champions? Déjà il faut ratrapper tous ces points sur Bâle ou GC, ce n'est déjà pas facile. Après la qualif... comme champion c'est encore faisable (même si Bâle ne l'a pas réussi cette année), mais comme deuxième, c'est pratiquement impossible quand tu regardes les championnats que tu vas affronter pendant ces deux tours. J'espère vivement qu'on ne soit pas deuxième à la fin de la saison, car là ça sera le retour de Galatasaray 97 et ce qui suivait après.
tellement vrai l'édito du matin!Le FC Sion d’aujourd’hui n’a plus grand-chose de commun avec ces valeurs et il n’est pas étonnant que le supporter ne se reconnaisse plus dans cette escouade hétéroclite pour qui le travail demeure une notion abstraite.
le vrai choc psychologique serait de confirmer l'entraîneur, de le soutenir !didjoe a écrit :Lorsque tout va bien avec Clausen, SF, Roussey et d'autres, ils partent... Là est le problème comme beaucoup l'ont dit.
http://www.bloodymonday.ch/2013/02/26/l ... -la-queue/
Néanmoins, les études scientifiques montrent que quand on change d’entraîneur aussi souvent, on n’est plus en droit d’attendre un véritable effet psychologique sur l’équipe. Il n’y a même plus d’effet de surprise, le choc psychologique recherché, qui est censé pousser les joueurs à prendre leurs responsabilités, n’intervient pas. Mattia Pifaretti
Celui qui finit 2me, jouera une grosse équipe pour se qualifier pour la CL... En cas de défaite, on est direct dans les groupes de l'EL ?Silvan a écrit :La ligue des champions? Déjà il faut ratrapper tous ces points sur Bâle ou GC, ce n'est déjà pas facile. Après la qualif... comme champion c'est encore faisable (même si Bâle ne l'a pas réussi cette année), mais comme deuxième, c'est pratiquement impossible quand tu regardes les championnats que tu vas affronter pendant ces deux tours. J'espère vivement qu'on ne soit pas deuxième à la fin de la saison, car là ça sera le retour de Galatasaray 97 et ce qui suivait après.
si on est 2ème , on joue le deuxième tour de qualif pour la champions : là, celui qui perd est définitivement out de toutes les compétitions européennes. Seuls les perdants du troisème tour (play-off) sont basculés en europa league.jutti a écrit :Celui qui finit 2me, jouera une grosse équipe pour se qualifier pour la CL... En cas de défaite, on est direct dans les groupes de l'EL ?Silvan a écrit :La ligue des champions? Déjà il faut ratrapper tous ces points sur Bâle ou GC, ce n'est déjà pas facile. Après la qualif... comme champion c'est encore faisable (même si Bâle ne l'a pas réussi cette année), mais comme deuxième, c'est pratiquement impossible quand tu regardes les championnats que tu vas affronter pendant ces deux tours. J'espère vivement qu'on ne soit pas deuxième à la fin de la saison, car là ça sera le retour de Galatasaray 97 et ce qui suivait après.
C'est tjs mieux que de finir 3ème ou 4ème...
En principe, le 2ème tour est assez facile... Le 3ème, quasi impossible (vu que l'équipe qui finit 2ème n'est pas tête de série), risqe de tomber contre Arsenal, Valance, etc.uranus2011 a écrit :si on est 2ème , on joue le deuxième tour de qualif pour la champions : là, celui qui perd est définitivement out de toutes les compétitions européennes. Seuls les perdants du troisème tour (play-off) sont basculés en europa league.jutti a écrit :Celui qui finit 2me, jouera une grosse équipe pour se qualifier pour la CL... En cas de défaite, on est direct dans les groupes de l'EL ?Silvan a écrit :La ligue des champions? Déjà il faut ratrapper tous ces points sur Bâle ou GC, ce n'est déjà pas facile. Après la qualif... comme champion c'est encore faisable (même si Bâle ne l'a pas réussi cette année), mais comme deuxième, c'est pratiquement impossible quand tu regardes les championnats que tu vas affronter pendant ces deux tours. J'espère vivement qu'on ne soit pas deuxième à la fin de la saison, car là ça sera le retour de Galatasaray 97 et ce qui suivait après.
C'est tjs mieux que de finir 3ème ou 4ème...
non, il peut y avoir un gros poisson même au deuxième tour ! et ce qui compte pour être tête de série c'est le coefficient uefa de l'équipe et là on est mal barré ! (Bâle lui serait tête de série...)jutti a écrit : En principe, le 2ème tour est assez facile... Le 3ème, quasi impossible (vu que l'équipe qui finit 2ème n'est pas tête de série), risqe de tomber contre Arsenal, Valance, etc.
C'est faux, regarde mon lien. Si on est deuxième et on sort du deuxième tour de qualif, on joue le dernier match avant la phase de groupe en Europa Leauge (Celtic). Si on sort du troisième tour, c'est voie direct en groupe Europa League.uranus2011 a écrit :si on est 2ème , on joue le deuxième tour de qualif pour la champions : là, celui qui perd est définitivement out de toutes les compétitions européennes. Seuls les perdants du troisème tour (play-off) sont basculés en europa league.jutti a écrit :Celui qui finit 2me, jouera une grosse équipe pour se qualifier pour la CL... En cas de défaite, on est direct dans les groupes de l'EL ?Silvan a écrit :La ligue des champions? Déjà il faut ratrapper tous ces points sur Bâle ou GC, ce n'est déjà pas facile. Après la qualif... comme champion c'est encore faisable (même si Bâle ne l'a pas réussi cette année), mais comme deuxième, c'est pratiquement impossible quand tu regardes les championnats que tu vas affronter pendant ces deux tours. J'espère vivement qu'on ne soit pas deuxième à la fin de la saison, car là ça sera le retour de Galatasaray 97 et ce qui suivait après.
C'est tjs mieux que de finir 3ème ou 4ème...
non ! si on est 2ème on participe aux qualif de la champions au niveau du 3ème tour dans la filière championnat : il y a dix matches donc 5 vainqueurs qui font les playoff pour l'accès aux poules contre 5 équipes déjà préqualifiées pour ces play off.Silvan a écrit : C'est faux, regarde mon lien. Si on est deuxième et on sort du deuxième tour de qualif, on joue le dernier match avant la phase de groupe en Europa Leauge (Celtic). Si on sort du troisième tour, c'est voie direct en groupe Europa League.
Tu as raison silicone ça résume parfaitement la situation. J'avais espoir avec Chalandes ou avec Roussey que CC avait compris ça, mais là je suis forcé de comprendre que ce n'est qu'un rêve.silicone a écrit :Je placerait bien cet extrait de l'article de Bloddy Monday en signature mais c'est un peu long! Tout est dit....
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Comme tout le monde, vous vous faites une idée du personnage, quand même… Quelle est-elle?
Ce que j’observe est un style de leadership basé sur le résultat à tout prix et à court terme. Avec une stratégie comme celle-ci, on vise à motiver en faisant appel à des sentiments d’instabilité, d’insécurité, il y a toujours une épée de Damoclès qui pèse sur l’entraîneur et, indirectement, sur le groupe. En effet, en appliquant une politique du limogeage en série, on ne peut pas parvenir à donner une véritable confiance à l’entraineur, celui qui précisément est là pour donner à son tour confiance, calme et détermination à ses troupes. Difficile dans ces conditions de les mener à la victoire: le serpent se mord la queue … Or, on sait à quel point le temps et la stabilité sont des éléments prépondérants dans la construction d’une équipe, d’un projet gagnant.
On a parfois l’impression que Christian Constantin est un peu prisonnier de son rôle…
M. Constantin soigne son image, parfois même avec panache. Son style est ainsi devenu sa marque de fabrique, en quelque sorte. Néanmoins, les études scientifiques montrent que quand on change d’entraîneur aussi souvent, on n’est plus en droit d’attendre un véritable effet psychologique sur l’équipe. Il n’y a même plus d’effet de surprise, le choc psychologique recherché, qui est censé pousser les joueurs à prendre leurs responsabilités, n’intervient pas. Le sport étant un contexte fortement marqué par les objectifs à accomplir, il est souhaitable d’ investir sur la construction d’un climat propice à tirer le meilleur des gens, en misant sur trois ingrédients: la confiance, le travail et le temps. Par opposé, le style montré par M. Constantin se fonde sur l’exaspération de la défaite, qui semble du coup devenir quelque chose de catastrophique. On est dans l’immédiat, toujours. Mais au final, cela risque de ne pas porter ses fruits.
Regarde le tableau: http://kassiesa.home.xs4all.nl/bert/uef ... s2013.html N2 joue la NCQ4 et entre en Q4 de l'EL s'il perd. Cette année l'équipe de Molde a perdu aussi à ce niveau contre Bâle, mais joué en phase de groupe en Europa League après.uranus2011 a écrit :non ! si on est 2ème on participe aux qualif de la champions au niveau du 3ème tour dans la filière championnat : il y a dix matches donc 5 vainqueurs qui font les playoff pour l'accès aux poules contre 5 équipes déjà préqualifiées pour ces play off.Silvan a écrit : C'est faux, regarde mon lien. Si on est deuxième et on sort du deuxième tour de qualif, on joue le dernier match avant la phase de groupe en Europa Leauge (Celtic). Si on sort du troisième tour, c'est voie direct en groupe Europa League.
mais les perdants de ce troisiéme tour sont out de l'europe ! seuls les 5 perdants des playoffs sont reversés en europaleague.
(ceci avec les 5 perdants des plays off de la filière champions nationaux)...
pour résumer seuls les 10 perdants des play off sont basculés directement en europaleague !
Trilu a écrit :Tu as raison silicone ça résume parfaitement la situation. J'avais espoir avec Chalandes ou avec Roussey que CC avait compris ça, mais là je suis forcé de comprendre que ce n'est qu'un rêve.
Bravo la leçon, en tout cas il n'a rien retenu...silicone a écrit :Trilu a écrit :Tu as raison silicone ça résume parfaitement la situation. J'avais espoir avec Chalandes ou avec Roussey que CC avait compris ça, mais là je suis forcé de comprendre que ce n'est qu'un rêve.
Il s'était pourtant bel et bien calmé. On entendait rarement parler de lui et on avait retrouvé une certaine stabilité avec Roussey. Dommage que son passé l'aie rattrapé et sa grande gueule aussi (affaire Hadary). Roussey est parti avant qu'il ne soit limogé. Il a très bien fait. Finalement il lui a donné une belle leçon ...
meme si tout n'est pas faux l'avis d'un jaloux donneur de leçon ne m'interesse que trop peu....Silvan a écrit :http://1dex.ch/2013/02/25/cc-vrai-preda ... ux-gourou/