Il faut tout de même reconnaître que Freysinger possède un art inné de l'expression. Pas de la communication, puisqu'il lui arrive de se tromper (canal+; M6; copinage avec Guurt Wilders ou Marine; drapeau décoratif avec de jolies couleurs; prises de position amicales avec des groupuscules extrémistes français, position sur l'affaire de fraude fiscale perpétrée par l'un de ses amis, etc..), mais de l'oratoire, du parlé et de l'écrit...
J'ai moi - même adoré plusieurs bouquins qu'il a écrit (entre autre sous pseudonyme) et c'est un puits de culture avec qui il n'est pas inintéressant de causer.
Mais nom de Dieu ce qui me dérange c'est ce côté fanfaron de la République, toujours la gueule ouverte pour tout et n'importe quoi (par pitié, lisez une de ses dernières motion déposée à la chambre basse à Berne, c'est à mourir de honte. Elle a d'ailleurs été rejetée avec taux de vote défavorable historique) mais pas forcément pour les sujets
importants.
La politique n'est pas un spectacle! Je regrette ce côté là du personnage, et si beaucoup de Valaisans le suivent, c'est simplement parce qu'ils se disent "çui-ci c'est un bon, il a pas peur de dire les choses!"
Sauf que ça devient de la politique à l'américaine (ou à la française, mon dieu

) pour laquelle il faut se mettre en scène, faire la star.
Les politiques ne sont pas des vedettes.
Comparez Oskar avec Adolf Ogi...
Lui c'était un vrai UDC!
Et Al-skweek, concernant le copinage, Freysinger s' est vite mis à niveau après avoir enfilé ses salopettes exécutives.
(Ariane Doyen; Slobodan Despot;...)