Voìla l'article au complet. J'ai bien rigolé quand il dit qu'il a aaccepté le post car il était au chômage et donc sans emploie et devait trouver quelque chose. Rentre en ligne de compte sa femme et l'histoire du club
Nouvel entraîneur de NE Xamax, Didier Ollé-Nicolle a deux mots d’ordre pour ses hommes: travail et communication.
Gaëlle Cajeux - le 09 septembre 2010, 20h51
Le Matin
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Super League Neuchâtel
«Son enthousiasme, son optimisme ne sont pas feints. C’est le même homme dans la vie. Dans n’importe quelle situation, il trouve toujours le positif. Ça le rend, je pense, très fédérateur.» Réjouissante, la confidence de Jocelyne «Joce», l’épouse de Didier Ollé-Nicolle. Le nouvel entraîneur de Neuchâtel Xamax semble avoir l’entrain nécessaire pour raviver la flamme de cette équipe plongée dans une sombre période – accumulation de défaites, joueur qui claque la porte, éviction du coach et président sur le départ.
«C’est un gros chantier, convient le Français, en poste depuis une semaine. Mais surtout un challenge intéressant.»
Il l’a accepté, avoue-t-il franchement, «parce que je n’avais pas de travail». D’autres propositions s’offraient pourtant à lui. Notamment en provenance d’Angleterre, terre de foot qu’il apprécie tant. «
J’ai finalement choisi Neuchâtel car ce club a une histoire, j’ai eu une vraie rencontre humaine avec le directeur sportif et le président et j’aime le foot suisse.
Bien sûr, il y a aussi le critère affectif. Ici, je suis plus proche de ma femme.
Joce, intermittente du spectacle dans l’audiovisuel, est venue rejoindre son homme mardi en Suisse, mais rentre ce soir à Clermont. «Je travaille ce week-end, glisse-t-elle. Mais, désormais, je n’ai que quatre heures de route à faire pour le retrouver.» «Globalement, ça se goupille bien, poursuit Didier Ollé-Nicolle en riant. On se voit régulièrement, mais elle repart avant qu’on ait eu le temps de s’engueuler…»
Et les enfants? Cette petite voix qui répond sur la messagerie vocale du Haut-Savoyard? «C’est ma fille, il y a longtemps. Mes deux enfants sont grands maintenant. Romain a 23 ans, il est footballeur à Dudelange (D1 luxembourgeoise). Et Marine fait des études de tourisme à Montpellier. Nous sommes éloignés et proches à la fois. C’est une relation assez fusionnelle. On se téléphone deux fois par jour.»
Homme de lien, Didier Ollé-Nicolle a très vite saisi le malaise qui régnait dans son équipe «hypercosmopolite» – «C’est la première fois que je dois gérer un groupe en jonglant avec quatre langues. Heureusement que mes adjoints sont là.» «En menant des entretiens individuels avec chaque joueur, j’ai compris qu’ils n’ont pas réussi à créer des liens entre eux. Il y a un vrai problème de communication. Avec le staff, on essaie de changer cela. Ils doivent se comprendre pour que naisse une réelle solidarité.» C’est notamment grâce à cet esprit d’équipe que le nouveau coach de NE Xamax a trouvé ses repères, enfant, après le décès de son père. «Grâce au foot, je me suis fait de vrais potes et j’ai noué des liens très forts avec des formateurs formidables. Nous sommes d’ailleurs toujours en contact.»
Milieu de terrain, Didier Ollé-Nicolle a toujours été capitaine. «Je n’étais pas le meilleur joueur de l’équipe, mais un gros travailleur. Les coaches savaient qu’ils pouvaient compter sur moi en termes d’exemple.» Il admirait alors Johan Cruyff. Aujourd’hui, côté entraîneur, il relève les talents de José Mourinho et d’Arsène Wenger. «Mais je n’ai pas de modèle. Peu à peu, je me suis créé ma propre méthode. Je suis un coach qui établi un cadre précis, strict, mais à l’intérieur duquel je veux que ça communique, que ça vive. Que les mecs mettent leur personnalité au service de l’équipe.»
Appelé il y a peu pour devenir consultant sur Canal+, le Français a décliné l’offre. «Le terrain et manager des hommes me manquaient trop.» Le voilà donc à Neuchâtel. «Je ne suis pas un entraîneur mercenaire. J’espère bâtir quelque chose. Je veux apprendre aux joueurs la culture de la gagne, le refus de l’échec. Je veux qu’ils lèvent la tête et soient bosseurs. Je suis persuadé qu’il y a du talent à exploiter, mais pour cela, ils doivent tout donner au quotidien. Avoir le souci de se sublimer.» Comment appréhende-t-il son premier match, dimanche contre Saint-Gall? «Je suis confiant, car je sens que les gars ont vraiment envie d’en découdre.»
Et que quatre langues??? Je pensais que c'était plus à Xamax. Français, l'anglais, Portuguais,L'arabe et toutes les langues d'affrique. Plus l'allemand et je dois en oublier. Sans soublier le Stephane Besle qui lui vit sur une autre planète
Sa me rappelle le Sion d'avant, l'époque Paolo
