Re: Fc Zurich- Fc Sion ( Avant-match )
Posté : 03.08.2010 08:04
Sion attend des explications
FC SION: Christian Constantin sollicite une rencontre avec Urs Meier, le patron des arbitres des ligues supérieures.
Christian Constantin fait ses comptes. Le président de Sion en réclame aussi au service des arbitres des ligues supérieures. «Mon équipe se retrouve à cinq points de Bâle alors qu'elle devrait avoir autant de points que les Bâlois», assène-t-il. Le déficit ne doit rien aux fluctuations de la bourse. «Les décisions arbitrales nous privent de cinq points sur les deux derniers matchs. Si nous menons 2-1 à la 49e contre Bâle suite au but marqué, mais non validé, d'Obradovic, le résultat final ne sera jamais de 1-2. Si nous finissons à onze contre onze samedi à Zurich, nous prenons les trois points. Trois points de plus pour nous et deux de moins pour Bâle donneraient une égalité parfaite au classement. Nous en sommes loin aujourd'hui.» Le vocabulaire se modère après une réaction très vive dans les couloirs du Letzigrund samedi, la détermination est toujours aussi forte. «Je sollicite un entretien avec Urs Meier (ndlr: le chef de service des ligues supérieures de la commission des arbitres de l'Association suisse de football). Je veux que nous analysions ces deux matchs et qu'il m'explique les scènes qui nous pénalisent. Je déterminerai la démarche suivante en fonction des éléments qu'il me fournira. J'ai également eu un contact avec Massimo Busacca, avec lequel j'entretiens de bons rapports, qui m'a aussi répondu qu'il m'expliquerait sa décision.» Le rouge contre Vanins ne lui convient pas. «Si une telle intervention se punit d'une expulsion, on peut supprimer tous les contacts en foot. Même Heusler, le vice-président du FC Bâle, m'a fait savoir qu'il estimait la saction injuste. Quant au match contre Bâle, c'est le but non validé que je n'accepte pas.»
Comme en 2008?
Freddy Chassot annonçait dès samedi «le soutien qu'apportera Meier à Busacca dans les journaux en affirmant que la décision d'expulser Vanins est correcte». La prévision du directeur sportif du FC Sion se vérifie. Urs Meier justifie le carton rouge dans plusieurs quotidiens par «le fait que la faute anihile une nette chance de but» comme critère déterminent et qu'il «ne s'agit pas de savoir si Vanins était dernier homme ou pas». Pour un geste similaire, Franco Costanzo l'avait fait contre Goran Obradovic lors de Sion - Bâle. Le portier argentin du champion de Suisse avait été simplement jauni par M. Laperrière. Urs Meier motive dans le «Walliser Bote» que «l'action d'Obradovic contre Bâle n'était pas une occasion aussi nette que celle de Mehmedi». Les images télévisées montrent Obradovic bien plus proche du but adverse, le Serbe se trouvait à l'intérieur de la surface de réparation, que l'attaquant zurichois. «C'est simple. Les explications relèvent toujours le négatif pour nous et le positif pour les autres», enchaîne Constantin.
Le 14 novembre 2008, Neuchâtel Xamax et Sion avaient adressé un courrier commun à la Swiss Football League et à l'ASF. La missive des deux clubs «dénonçait les erreurs d'arbitrage dont ils sont régulièrement l'objet et invitait l'ASF et la SFL à entreprendre une profonde réforme du système de l'arbitrage pour garantir l'équité des compétitions» selon le communiqué publié. Elle parlait également de mesures à prendre «pour défendre leurs intérêts sportifs et économiques». Répéteront-ils cette opération après ce début de championnat cacaphonique au niveau des sifflets? «Nous avons suffisamment à faire avec notre dossier», contre Constantin.
[Le Nouvelliste 3 août 2010]
FC SION: Christian Constantin sollicite une rencontre avec Urs Meier, le patron des arbitres des ligues supérieures.
Christian Constantin fait ses comptes. Le président de Sion en réclame aussi au service des arbitres des ligues supérieures. «Mon équipe se retrouve à cinq points de Bâle alors qu'elle devrait avoir autant de points que les Bâlois», assène-t-il. Le déficit ne doit rien aux fluctuations de la bourse. «Les décisions arbitrales nous privent de cinq points sur les deux derniers matchs. Si nous menons 2-1 à la 49e contre Bâle suite au but marqué, mais non validé, d'Obradovic, le résultat final ne sera jamais de 1-2. Si nous finissons à onze contre onze samedi à Zurich, nous prenons les trois points. Trois points de plus pour nous et deux de moins pour Bâle donneraient une égalité parfaite au classement. Nous en sommes loin aujourd'hui.» Le vocabulaire se modère après une réaction très vive dans les couloirs du Letzigrund samedi, la détermination est toujours aussi forte. «Je sollicite un entretien avec Urs Meier (ndlr: le chef de service des ligues supérieures de la commission des arbitres de l'Association suisse de football). Je veux que nous analysions ces deux matchs et qu'il m'explique les scènes qui nous pénalisent. Je déterminerai la démarche suivante en fonction des éléments qu'il me fournira. J'ai également eu un contact avec Massimo Busacca, avec lequel j'entretiens de bons rapports, qui m'a aussi répondu qu'il m'expliquerait sa décision.» Le rouge contre Vanins ne lui convient pas. «Si une telle intervention se punit d'une expulsion, on peut supprimer tous les contacts en foot. Même Heusler, le vice-président du FC Bâle, m'a fait savoir qu'il estimait la saction injuste. Quant au match contre Bâle, c'est le but non validé que je n'accepte pas.»
Comme en 2008?
Freddy Chassot annonçait dès samedi «le soutien qu'apportera Meier à Busacca dans les journaux en affirmant que la décision d'expulser Vanins est correcte». La prévision du directeur sportif du FC Sion se vérifie. Urs Meier justifie le carton rouge dans plusieurs quotidiens par «le fait que la faute anihile une nette chance de but» comme critère déterminent et qu'il «ne s'agit pas de savoir si Vanins était dernier homme ou pas». Pour un geste similaire, Franco Costanzo l'avait fait contre Goran Obradovic lors de Sion - Bâle. Le portier argentin du champion de Suisse avait été simplement jauni par M. Laperrière. Urs Meier motive dans le «Walliser Bote» que «l'action d'Obradovic contre Bâle n'était pas une occasion aussi nette que celle de Mehmedi». Les images télévisées montrent Obradovic bien plus proche du but adverse, le Serbe se trouvait à l'intérieur de la surface de réparation, que l'attaquant zurichois. «C'est simple. Les explications relèvent toujours le négatif pour nous et le positif pour les autres», enchaîne Constantin.
Le 14 novembre 2008, Neuchâtel Xamax et Sion avaient adressé un courrier commun à la Swiss Football League et à l'ASF. La missive des deux clubs «dénonçait les erreurs d'arbitrage dont ils sont régulièrement l'objet et invitait l'ASF et la SFL à entreprendre une profonde réforme du système de l'arbitrage pour garantir l'équité des compétitions» selon le communiqué publié. Elle parlait également de mesures à prendre «pour défendre leurs intérêts sportifs et économiques». Répéteront-ils cette opération après ce début de championnat cacaphonique au niveau des sifflets? «Nous avons suffisamment à faire avec notre dossier», contre Constantin.
[Le Nouvelliste 3 août 2010]