
Seul Essam sera content en la découvrant, vous verrez

Pour Christian Constantin, les dimanches, c’est foot ou montagne
FOOTBALL | Le président du FC Sion aime la victoire, mais aussi les levers de soleil sur les sommets.
Chez lui à Martigny, Christian Constantin, président du FC Sion, ne prend guère le temps de se reposer dans sa méridienne assez spectaculaire. Il tient dans ses mains une Bugatti en verre, objet de collection, offerte par son épouse.
PHILIPPE DUBATH | 10.01.2009 | 00:02
Quand, pour la séance de photographies, il s’allonge dans la méridienne, tendance chef de tribu africaine au cœur de son salon, Christian Constantin se marre. Car c’est une pose qu’il ne prend pas très souvent, ni la semaine ni le week-end. Cet homme-là bosse et bosse encore pour assumer sa double passion, les affaires et le football, les premières s’efforçant de rapporter ce que lui coûte le deuxième. «Mon week-end idéal? C’est quand je gagne un match de football le dimanche; mais tu ne peux pas espérer gagner sans avoir fait une préparation durant des semaines et des mois. Quand tu es président d’un club, quand tu dois continuellement investir parce qu’un résultat te demande un autre résultat, tu n’as jamais de réel temps d’arrêt ou de repos. Pour rendre mon week-end le plus beau possible, je suis donc obligé de travailler en permanence. Dans ce tourbillon, ce qu’il faut, c’est pouvoir arriver à la fin du week-end sans avoir de reproches à se faire, sans regrets, même si on a perdu.»
Cela dit, il y a quand même de temps en temps un dimanche de «congé», un de ces rares dimanches de vacances où il part à pied retrouver la nature dont il avoue avoir grand besoin. «L’hiver, je pars en peau de phoque. Il y a deux choses importantes là-dedans, l’effort physique, et le soleil qui se lève. Dimanche dernier, je montais au Rothorn, j’avais devant moi tous les sommets, du Cervin au Mont-Rose, et je sortais de la nuit pour voir ces premiers rayons de soleil sur les montagnes, cette couleur ocre qui donne le sentiment d’être dans les Rocheuses, ou dans le désert. Ces montagnes, ce mélange de neige, de glace et de pierre, c’est miraculeux. L’été, la nature est complétée par la présence du bétail dans les alpages, on y croise davantage de vie, d’accueil, d’activité humaine. Mais c’est fou, ce pays: en une heure tu passes de la ville aux sommets, aux grands espaces, à la liberté.»
Les pieds sur terre
Que ceux qui ne voient en Constantin qu’un homme d’affaires ou un patron sans pitié nuancent leur perception du gaillard: il sait d’où il vient et n’oublie pas d’y retourner. «J’ai toujours passé du temps dans les montagnes, dans la campagne. A Ayent, où les grands-parents étaient agriculteurs, je travaillais dans les alpages, il y avait les vaches à traire, les cochons à nourrir, la boucherie en décembre. Et au printemps on commençait par les asperges, puis venaient les abricots, les pruneaux, les poires, les pommes, j’ai fait tout cela. Le supermarché de l’époque, c’était ton jardin. Ma maman avait un jardin parfait, structuré, géométrique, dans la Plaine du Rhône.»
Evoquer la maman, tôt disparue (à 33 ans), c’est revenir aux dimanches de l’enfance: «J’ai servi la messe parce qu’on avait à Martigny le chanoine Pont – qui vit toujours – qui avait une grande importance pour tous les jeunes. Le catéchisme avec lui, c’était vivant, c’était un échange de points de vue, c’était culturel. Mais le chef des servants de messe, impitoyable avec nous si on faisait les zouaves, c’était Daniel Rausis! À l’époque, il semblait mûr pour le Vatican!» (rire).
Revient encore le goût des week-ends d’alors: «C’était le foot le samedi après-midi, le bain le samedi soir, les habits du dimanche le dimanche, la messe, le repas avec de la viande.» Tout a changé. Constantin a de la viande tous les jours. Et puisqu’il ne fait pas grand-chose comme les autres, Constantin s’offre parfois un dimanche… en pleine semaine. «Pour aller en Italie! En Pendolino, tu pars à 7 h, tu bois le café à Milan avant 10 h. Et tu reviens le soir. L’Italie, c’est bien plus de créativité que chez nous, dans beaucoup de domaines. Mais les magasins, ce n’est pas une passion, j’y vais quand ma femme me dit qu’il serait temps de changer un peu de costards…»
«Carole, ma femme, m’a dit: qu’est-ce que t’as encore fait!?»
– Un week-end marquant?
– Celui du tsunami. J’étais aux Seychelles, dans la mer avec mon épouse, et tout à coup une vague est arrivée. On s’est retrouvés quatre ou cinq mètres plus haut, vis-à-vis du sommet d’un palmier. Carole m’a dit: qu’est-ce que t’as encore fait!? (Christian Constantin rit aux éclats) . Tu ne sais pas ce qui arrive, tu vois des poissons sur le sable, des bateaux qui n’arrivent pas à revenir… On est rentré à l’hôtel où l’eau était déjà dans le rez-de-chaussée. Le vrai choc est arrivé quatre ou cinq heures après cette première vague qui nous avait alertés. Il y a eu quelques morts dans ce coin-là.
– La retraite, ce sera le week-end prolongé?
– La retraite ne m’intéresse pas, je crois que c’est la rencontre avec la solitude, alors je ne serai pas retraité. Je la prendrai s’il le faut pour des raisons de santé, mais jamais par envie de m’arrêter.
– Les week-ends où vous avez été entraîneur du FC Sion vous ont-ils enseigné quelque chose? Serez-vous plus cool avec vos entraîneurs?
– Franchement, président ou entraîneur, les angoisses sont les mêmes. Plus cool? Je ne change pas d’entraîneur par plaisir. Juste pour qu’un autre aille chercher plus à l’intérieur des hommes ce qui peut changer les choses et le destin de l’équipe.
– La veille des matches, vous dormez bien?
– Disons que j’aime bien aller dormir avec l’équipe, comme ça, je ne dérange personne à la maison; mes recto verso incessants sont insupportables. Avant une heure du matin, je ne dors pas.
– Et après les matches, se calmer, c’est long?
– Oh, il faut dormir dessus, comme on dit! Le match passe et repasse. C’est long, tu tournes et retournes, tu regardes le classement au télétexte et il ne change jamais, celui-là, c’est terrible. Il faut une bonne nuit pour retrouver le calme.
– Le week-end, quand il n’y a pas de football, vous pensez à vos opérations immobilières?
– Oui, je visite mes chantiers. Il n’y a personne dessus mais c’est là que tu vois bien où ils en sont.
– Et vous allez par monts et par vaux repérer de bonnes affaires?
– Oui, j’aime bien ça. J’ai vu dernièrement au fond d’un vallon un ancien moulin qui serait intéressant à prendre. Ou une bergerie ici ou là. Ce qui est bien, le dimanche, c’est que le téléphone sonne moins, tu peux prendre des notes, réfléchir, profiter de ta tranquillité d’esprit.
— Que promettez-vous aux spectateurs et amis du FC Sion pour leurs week-ends à venir?
– Que l’équipe va transpirer pour eux. Pour elle-même et pour eux.
— Un souvenir de la télé du dimanche?
– La télé, je l’ai eue à mes onze ans pour un match Suisse-Italie commenté par Jean-Jacques Tillmann à la fin des années soixante, Mazzola avait marqué. La télé a changé les dimanches, oui, même si au début il n’y avait qu’une chaîne. J’avais la chance d’aller parfois chez ma marraine à Vevey, là c’était la fête, elle avait la télévision française.
Bio
1957 Naissance à Martigny, Le 7 janvier.
1970 Décès de Charlotte, sa maman, d’une leucémie, le jour de la Fête des mères, à l’âge de 33 ans.
1985 Naissance d’Armelle.
1989 Décès d’Irène, la maman d’Armelle.
1993 Mariage avec Carole.
1994 Naissance de Barthélémy.
1998 Naissance de Charline.
2003 Reprise du FC Sion, alors en perdition, et que personne ne voulait sauver.
2006 En avril le club gagne sa dixième Coupe de Suisse.
2008 Il s’offre une période où il est à la fois président et entraîneur.
DES ADRESSES APPRÉCIÉES
UNE BALADE Partir du col de la Forclaz pour aller en direction de l’alpage de Bovines. Vue superbe, marche agréable.
DES RESTAURANTS Au Terminus, chez Didier de Courten à Sierre, une cuisine très inventive, créative. Les Alpes à Orsières, chez Jean-Maurice Joris, qui travaille en beauté avec les produits du terroir.
DES VINS Les vins valaisans, surtout les rouges, assemblages compris. Dans Les blancs, petite arvine et fendant.
www.blick.ch
Der FC Sion ist miserabel in die Rückrunde gestartet. Die schonungslose Schlussfolgerung von Boss Christian Constantin: «Wir sind der Abstiegskandidat Nummer 1.»
Die desolate Leistung beim 2:3 in Neuenburg stank CC gewaltig. Seit dem Wiederaufstieg 2006 hat Sion erstmals gegen Xamax verloren. Und das Resultat beschönigt den fürchterlichen Auftritt noch. Die beiden Walliser Tore fielen erst in der Nachspielzeit.
Die Bilanz von Sion im Jahr 2009: vier Spiele gegen die vier Letztplatzierten, vier Punkte. Jetzt geht es gegen die Schwergewichte der Liga. Üblicherweise, in Sion-Dimensionen gedacht, ist da der Zeitpunkt gekommen, die Alarmglocken schrillen zu lassen und den Trainern das Messer an den Hals zu setzen. Doch CC bleibt ruhig: «Ich mische mich nicht ein und lasse die Coaches arbeiten. Die Rolle des Trainers hatte ich im Herbst inne. Jetzt spiele ich die Rolle des Präsidenten. Für den Moment.»
Der gefährliche Zusatz bedeutet: Für Bertine Barberis und Christian Zermatten läuft die Schonfrist bald ab. Vor allem, wenn sie wieder derart abstrus aufstellen und die am Mittwoch gegen Luzern noch besten beiden Offensivkräfte Monterrubio und Obradovic auf der Bank versauern lassen wie in Neuenburg.
Etwas Zählbares muss bereits am Samstag gegen YB her. Nur: Kann die Partie stattfinden? Nach Genf disloziert CC nicht noch einmal. Und gestern lagen im Tourbillon 15 cm Schnee. Doch weil die Temperaturen in der Schweizer Sonnenstube in den nächsten Tagen auf über zehn Grad steigen, dürfte das Terrain hergerichtet werden können
Petit résumé traduit rapidementTrilu a écrit :Un petit résumé en français !! pour les pauvres gens comme moi