@Film: Tu as raison de tirer un parrallèle entre la formation en ski, et en foot. Même si dans un cas il s'agit d'un sport individuel et dans l'autre d'un collectif.
Il me semble qu'à Swiss-Ski, l'une des premières reflexions a été de se rapprocher des ski-clubs régionaux et de se mettre à l'écoute de leurs besoins, s'en est suivi des programmes d'entraînement plus spécifiques, et un "SUIVI" dans la carrière du futur athlète. Une Rabea Grand n'aurait jamais percé il y a 7-8 ans, un Plaschy n'aurait jamais arrêté la competition si il avait percé maintenand.
En fin de compte, Swiss Ski a montré l'exemple, aux associations footballistiques a démontré à leurs tours qu'elles sont capables de réfléchir autrement qu'à simplement leurs ridicules prérogatives, toutes ensoleillées des Bahamas qu'elles soient..
CC sur canal 9 dans l'emission Débat
La fusion des clubs des jeunes est apparue suite à plusieurs équipes qui n'avaient pas assez de joueurs pour faire une, pas pour une question d'infrastructure.Snake73 a écrit :Quant aux fusions, je pense que c'est une question d'argent, le fait de mettre des infrastuctures à disposition pour 300 juniors sera plus rentable que pour 50 gamins. Le bémol est que le gamin risque de ne plus s'y retrouver au milieu de tout ça et risque d'arrêter rapidement si il ne joue pas souvent, ou si il ne joue pas avec ses potes, la notion de plaisir de jouer étant très importante à cet âge-là...
Et puis, quand tu joues à Chippis, tu est motivé à l'idée de jouer contre le voisin de Sierre, à quoi ça rime si la saison suivante, tu est dans la même équipe ?? A cause de ces satanées fusions, on perd les petits "derbys" qui sont si importants pour les gamins..
A la base, les terrains de foot appartiennent aux communes (dans l'énorme majorité des cas). Qu'il y ait un ou six matchs sur le terrain chaque w-e ne change pas les infrastructures (sauf le nombre de vestiaires).
Mais souvent, passé les JUN C, les jeunes se désintéressent du sport ou se trouvent à étudier/travailler dans une autre localité. Et forcément, ils ne jouent dès lors plus pour le club!
Dans mon cas, l'année ou j'ai du monter en C, nous étions 2 à avoir atteint la limite d'âge. N'ayant pas de JUN B dans le club, j'ai été transféré à Montana et l'autre, habitant Miège, a joué à Sierre (dans les 2 cas, c'était dans la localité ou on étudiait).
Pour moi, il y a 2 raisons à ce manque de nombre de JUN dans les petits clubs de village :
-> le désintérêt
-> le parcours scolaire/professionnel du jeune
Forcément qu'un jeune qui est socialisé ailleurs a jouer ailleurs au football. C'est le problème des petits village et je ne pense pas que d'affronter chaque w-e Brig, Naters, Leuk désintéresse particulièrement les jeunes, car au fond, ils sont ensemble et font un match.... D'ailleurs, je ne sens pas d'animosité / tension /enjeu particulier lorsque 2 clubs proches géographiquement s'affrontent (niveau juniors), mais davantage quand il y a eu des histoires au match aller. Et ceux même si les joueurs se connaissent
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
Je suis également d'accord concernant la majorité de ton message, par contre pas du tout concernant les fusions... Je crois bel et bien que les premières fusions sont intervenues dans le cadre d'un arrangement économique entre 2 équipes, c'est à ce moment-là que l'attrait pour le foot a commencé à diminuer, ta génération a pris le train en marche et, à force, d'autres styles de fusions ont vus le jour, pour cause de manque de joueurs. (pour ex. ma génération avait approx 16-18 juniors par catégorie, et tous les clubs étaient pour la plupart représentés dans toutes les catégories, des F aux A). Les études sont effectivement un début de réponses à la désaffection des juniors, et la prolifération d'autres activités aussi, mais ça n'explique pas tout...Mystik a écrit :La fusion des clubs des jeunes est apparue suite à plusieurs équipes qui n'avaient pas assez de joueurs pour faire une, pas pour une question d'infrastructure.
A la base, les terrains de foot appartiennent aux communes (dans l'énorme majorité des cas). Qu'il y ait un ou six matchs sur le terrain chaque w-e ne change pas les infrastructures (sauf le nombre de vestiaires).
Mais souvent, passé les JUN C, les jeunes se désintéressent du sport ou se trouvent à étudier/travailler dans une autre localité. Et forcément, ils ne jouent dès lors plus pour le club!
Il n'est pas difficile pourtant de faire re-venir ces gamins au stade, il faut une bonne équipe nationale forte (la nati l'est), un club phare régional (le FC Sion), et une bonne première équipe... Ensuite c'est très souvent une question de volonté présidentielle à vouloir soutenir les juniors... ou pas...
Petites précisions ensuite concernant les "derbys", le mot animosité que tu utilise est certainement un peu fort dans le contexte d'une rencontre entre juniors, je parlerais plus de rivalité régionale, et du plaisir du "chambrage" ensuite à l'école, ni plus ni moins..
"Le FC Sion réunit tous les Valaisans du Glacier au Lac", mais c'est surtout là où le Ronasson court.