Re: ASL
Posté : 10.04.2011 21:37
Le directeur de la sécurité de Berne mécontent des fans de Bâle
Reto Nause, directeur de la sécurité de la ville de Berne, s'est insurgé dimanche contre les fans du club de football de Bâle. Les supporters ont marché à travers la ville fédérale de manière agressive, lançant des pétards et effrayant la population.
Grâce à l'intervention de la police, il n'y a pas eu d'incidents graves, a déclaré M. Nause. Il a néanmoins eu connaissance de témoignages d'innombrables passants, dont des familles avec de jeunes enfants, qui ont ressenti de la peur au passage du cortège.
Selon la police, quelques actes de violences ont été enregistrés et les transports publics ont été passablement perturbés. Une situation critique s'est même produite sur le pont du Kornhaus lorsque le défilé des supporters a croisé un tram. Reto Nause n'est pas près d'accepter de telles scènes, a-t-il déclaré à la presse.
Propos maladroits
L'annonce de la marche des fans bâlois avait suscité l'émoi ces derniers jours à Berne. En marchant à travers la ville, les Bâlois voulaient protester contre l'utilisation par la police bernoise d'une barrière de sécurité mobile pour encadrer les supporters entre le stade et la station de gare voisine du Wankdorf.
Reto Nause avait qualifié dans la presse locale cette barrière de "cage pour bêtes sauvages", ce qui avait déclenché la colère des Bâlois.
Ceux-ci ont alors exigé des CFF que leur train spécial ne s'arrête pas à Wankdorf comme d'habitude, mais poursuive jusqu'en gare centrale, afin de pouvoir défiler à travers Berne. Si les CFF ne se pliaient pas à leur desiderata, ils menaçaient de prendre les trains réguliers.
Chantage inadmissible
Le ministre en charge de la police s'est montré fortement irrité du chantage des fans bâlois. "Il est inadmissible que les supporters dictent leurs règles et que les obligations de sécurité de la police cantonale soient à ce point déconsidérées", a-t-il déclaré.
Pour Reto Nause, la Super League a aussi sa part de responsabilité. La ligue gagne de l'argent et nous supportons les coûts, a-t-il dit. L'an dernier, la ville a réussi à enrayer la hausse des coûts de sécurité liés aux événements sportifs. Reste que la police doit toujours y consacrer 29'000 heures d'engagement. La plupart sont dues aux matchs de football.
(ats / 10 avril 2011 20:40)
Reto Nause, directeur de la sécurité de la ville de Berne, s'est insurgé dimanche contre les fans du club de football de Bâle. Les supporters ont marché à travers la ville fédérale de manière agressive, lançant des pétards et effrayant la population.
Grâce à l'intervention de la police, il n'y a pas eu d'incidents graves, a déclaré M. Nause. Il a néanmoins eu connaissance de témoignages d'innombrables passants, dont des familles avec de jeunes enfants, qui ont ressenti de la peur au passage du cortège.
Selon la police, quelques actes de violences ont été enregistrés et les transports publics ont été passablement perturbés. Une situation critique s'est même produite sur le pont du Kornhaus lorsque le défilé des supporters a croisé un tram. Reto Nause n'est pas près d'accepter de telles scènes, a-t-il déclaré à la presse.
Propos maladroits
L'annonce de la marche des fans bâlois avait suscité l'émoi ces derniers jours à Berne. En marchant à travers la ville, les Bâlois voulaient protester contre l'utilisation par la police bernoise d'une barrière de sécurité mobile pour encadrer les supporters entre le stade et la station de gare voisine du Wankdorf.
Reto Nause avait qualifié dans la presse locale cette barrière de "cage pour bêtes sauvages", ce qui avait déclenché la colère des Bâlois.
Ceux-ci ont alors exigé des CFF que leur train spécial ne s'arrête pas à Wankdorf comme d'habitude, mais poursuive jusqu'en gare centrale, afin de pouvoir défiler à travers Berne. Si les CFF ne se pliaient pas à leur desiderata, ils menaçaient de prendre les trains réguliers.
Chantage inadmissible
Le ministre en charge de la police s'est montré fortement irrité du chantage des fans bâlois. "Il est inadmissible que les supporters dictent leurs règles et que les obligations de sécurité de la police cantonale soient à ce point déconsidérées", a-t-il déclaré.
Pour Reto Nause, la Super League a aussi sa part de responsabilité. La ligue gagne de l'argent et nous supportons les coûts, a-t-il dit. L'an dernier, la ville a réussi à enrayer la hausse des coûts de sécurité liés aux événements sportifs. Reste que la police doit toujours y consacrer 29'000 heures d'engagement. La plupart sont dues aux matchs de football.
(ats / 10 avril 2011 20:40)