FC Sion 4 ever

J'appuie également ceux qui soutiennent que les sifflets ne venaient pas des groupes, mais effectivement des côtés et des gens situés derrière au fond du gradin... Ce ne sont en tout cas pas les groupes qui ont demandé ou même participé à ces sifflets, que vous le vouliez ou non.

Une personne membre de l'un des groupes m'a justement dit à la mi-temps "tu verras, dès ce soir sur le forum tout le monde nous accusera d'avoir demandé de siffler les joueurs alors que tout ce qu'on veut c'est que les gens soient assis et ne chantent pas...". Pas manqué, vous l'aurez constaté.

Je précise encore que je trouvais également ces sifflets stupides, et que le pauvre Hadary doit vraiment pas se sentir bien à voir sa façon de sprinter aux vestiaires une fois la fin du match sifflée.

C'est quand même magnifique comme personne ne parle de l'aspect sportif de cette rencontre...

Je voudrais relever qu'à mes yeux l'effet CC s'est pas vraiment fait sentir sur, en particulier, Saborio et Domino, à voir l'engagement et la fougue dont ils faisaient preuve hier. Ptètre qu'ils comprennent bien l'accent octoduro-ayentot.

Justement en parlant de Saborio... Il m'a paru pas mal, on l'a notamment vu réussir quelques passes et amortis qu'il avait l'habitude de rater cette saison, on l'a même vu courir bien plus que d'ordinaire.

Par contre, son attitude est toujours aussi lamentable, ce type ne joue que pour lui. On le voit encore clairement aux reflets télévisés; il ne montre pas une once de satisfaction ou de joie suite au 1er but, et sur le 2ème, ce champion montre clairement des signes de mécontentements parce qu'il aurait voulu marquer lui et considérait que Monterrubio aurait dû lui passer au lieu de marquer un but superbe...

Sabo et El-Hadary ont fait un très bon match malgré qui se sont fait conspuer durant toute la rencontre... Sabo sur la seule occas de la 2ème mi-temps il la met au fond... Et on ne peut pas dire qu'il s'est battu... Alors que Hadary nous a sauvé les 3 points...

Qu'on gagne ou qu'on perde de toute facon vous etes jamais content

Red&White a écrit :Justement en parlant de Saborio... Il m'a paru pas mal, on l'a notamment vu réussir quelques passes et amortis qu'il avait l'habitude de rater cette saison, on l'a même vu courir bien plus que d'ordinaire.

Par contre, son attitude est toujours aussi lamentable, ce type ne joue que pour lui. On le voit encore clairement aux reflets télévisés; il ne montre pas une once de satisfaction ou de joie suite au 1er but, et sur le 2ème, ce champion montre clairement des signes de mécontentements parce qu'il aurait voulu marquer lui et considérait que Monterrubio aurait dû lui passer au lieu de marquer un but superbe...

Très juste RedWhite, c'est ce que tout le monde lui reproche. En plus de cet égoïsme, il ne montre pas une grande rage de vaincre à la valaisanne. Ces raisons font qu'il s'est fait sifflé juste avant de marquer... Et comme on le siffle, cette rage de vaincre ressort, et il marque... ce qui lui permet de mettre un bon bras d'honneur au public. Voilà un bel exemple de ce qu'on ne veut pas du tout voir à Sion.
Ce qu'on veut voir, c'est la belle attitude des Kali, Alioui et Monterrubio. Seuls joueurs qui ont pris la peine de venir saluer le public; certainement une manière à eux de dire: "on vous comprend les gars...".


Pour en revenir au sujet (donc au match en lui-même), c'était vraiment pas une victoire de Sion mais une défaite de Vaduz qui n'a pas le niveau de la LNA... Heureusement d'ailleurs qu'il y a Vaduz et Lucerne, sans eux, Sion se battrait encore plus contre la relégation.

A part cela, peu de monde parle des changements de CC. J'ai trouvé incroyable de sortir Monterrubio, seul joueur dangereux de l'équipe. La sortie de Brellier était elle justifiée, par contre celle de Serey Die un peu moins...

mad max a écrit :Essam a su répondre à ceux qui ont cru bon de le siffler de manière inacceptable hier soir en durant la première mi-temps. il a également su se racheter, comme il l'avait sans doute promis à son président, de sa tromperie de bâle.

Hier soir si on au final Sion ressort de ce tourbillon méconnaissable avec trois points c'est en très très grande partie grace à l'égyptien.

Entièrement d'accord avec toi.

Autant j'ai déploré l'attitude d'El Hadary à Bâle, autant j'ai déploré les sifflets qui lui étaient adressés hier soir...et autant j'ai apprécié ses sauvetages réalisés hier soir, sans lesquels nous n'aurions peut-être pas empoché les trois points!

David H a écrit :A part cela, peu de monde parle des changements de CC. J'ai trouvé incroyable de sortir Monterrubio, seul joueur dangereux de l'équipe. La sortie de Brellier était elle justifiée, par contre celle de Serey Die un peu moins...

Le changement avait été préparé avant-même qu'il mette le deuxième, pour info. Autrement je trouve juste de l'avoir sorti vu qu'il commencait à montrer certains signes de fatigue et n'était plus aussi incisif sur son côté, l'allemand d'en face ayant de plus mis un mec frais sur lui.

Perso c'est pas tant le coaching et l'état d'esprit qui m'ont fait du souci hier soir, mais bien plus le no men's land entre la ligne de défense et la la ligne d'attaque, gouffre qui a permis d'arriver au lichtensteinois lancés à pleine vitesse sur notre défense en particulier en deuxième période. Y a un gros travail de transition à fournir...

Pour ça faut tout de même faire confiance à Christian Zermatten qui passera son examen en vue de l'obtention de la licence uefa-pro le 28 ou 29 novembre prochain...bonne chance et merci à lui...

David H a écrit :A part cela, peu de monde parle des changements de CC. J'ai trouvé incroyable de sortir Monterrubio, seul joueur dangereux de l'équipe. La sortie de Brellier était elle justifiée, par contre celle de Serey Die un peu moins...

Je peux, peut-être, apporter un semblant de réponse quant à la sortie de Monterrubio, de par ma situation (Tribune F1, derrière le banc des joueurs):

En début de deuxième mi-temps, il se tenait la cuisse et est venu sur la ligne se faire soigner (Tomate, élongation?).

Sans avoir la science infuse, je pense que ceci pourrait expliquer sa sortie.

Si peu de personnes s'expriment sur le match en lui-même, c'est qu'ils sont pro CC ... 3 points suffisent a leur joie !!!

Samedi soir, nous avons eu droit a un bien triste spectacle face a un néo-promu bien en place et bien ''égal'' à notre équipe.

les + de ce triste match
Essam le gardien des 3 points
Willy c'est LE gars en défense (plus qu'a lui trouver un super axial ....)
Alioui .... en capitaine, il ouvre moins sa g.... et rien a lui reprocher
Monterrubio remuant sur la première mi-temps, sauf à la 43ème ...
Reset pendant 60 minutes .... (comme d'hab)
le silence de la tribune nord ...... je rigole, mais c'est aussi sympa

les + ou -
Serey ... encore canaliser son energie
Bubu pas trop mais pas moins non plus
Saborio un goal, mais que de problèmes de placement (hors-jeu, retard, avance, ...), de volonté (marche, marche,), de nonchalence
Jocelyn ... pas facile de jouer au milieu lorsqu'il y en a pas ....

les -
Kali pas trop en place ... mais en manque de compète
Brellier ... pas de placement, pas d'envie enfin pas trop
Dominguez ... a contre temps avec une ''obradovite''
la compo tactique ..... pas de milieu de terrain, un trou béant entre l'attaque et la défense
le manque de solidarité dans le groupe après les goals .... sauf avec Monterrubio, cat ils veulent tous être pote avec un Grand ....

Les aventures de Tintin entraîneur

FOOTBALL. Christian Constantin a fêté, samedi devant Vaduz, son premier succès depuis qu'il coache ouvertement le FC Sion. Mais entre la grogne du public et l'incompréhension de certains joueurs, la situation demeure très complexe à Tourbillon. Récit.

Simon Meier, Lundi 17 novembre 2008

Le dicton assure que l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Christian Constantin entraîneur du FC Sion après en avoir lui-même éconduit un wagon, ça donne quoi? «Il y a longtemps (ndlr: depuis le 16 août) qu'on n'avait pas pris trois points», commente l'intéressé au terme d'une victoire laborieuse mais capitale, samedi face à Vaduz (3-1). «Si tu veux, je suis content des gars qui sont réceptifs et qui donnent tout pour remonter la pente, dans un bon esprit», dit celui qui a suivi la rencontre depuis les gradins - il est privé de banc pour sa «collision» avec un arbitre, fin 2004 à Kriens.

Les Valaisans ont-ils enfin trouvé, au cœur d'une tempête permanente, leur rythme de croisière? Du calme... La grande fébrilité trahie à Tourbillon par les Sédunois, qui ont eu la chance de tomber sur des Liechtensteinois eux-mêmes très perturbés, prouve que la situation demeure complexe. Afin de s'en rendre compte, il suffit de faire un saut du côté de Martigny, à l'heure où le groupe répète ses gammes. Jeudi matin, pour encadrer vingt-deux joueurs, on dénombrait un staff de huit moniteurs - luxe qu'aucune colonie de vacances ne saurait se permettre. Abondance peut-elle nuire? Oui: «La communication n'est pas évidente», reconnaît Germano Vailati, gardien titulaire ou portier remplaçant selon les jours. «Comment voulez-vous écouter tout ce monde à la fois? Dans tout ce qu'on fait, on a tendance à se disperser.»

Quitte à courir dix-huit heures par jour, quitte à sauter dans son jet privé pour honorer un rendez-vous d'affaires, quitte à utiliser sa Ferrari pour avaler les quelque 268 mètres qui séparent l'hôtel de la Porte d'Octodure du terrain d'entraînement, Christian Constantin ne courbe aucune séance depuis deux semaines. Sur le terrain, il laisse certes la bride à Christian Zermatten, directeur du centre de formation promu coach de la première équipe, Jean-Claude Richard, fidèle serviteur du club tiré de sa retraite, et José Sinval, responsable des M18 promu à l'étage supérieur. Mais après avoir troqué en coup de vent son costard pour un ensemble anorak-jean-baskets, voilà le boss qui débarque avec sa fille Armelle - «C'est le jour des nanas», glisse-t-il avant d'arpenter la pelouse.

Tintin distribue les tapes amicales, scrute les troupes à l'exercice, suscite quelques apartés avec ses mercenaires, devise avec les membres de son état-major et puis s'en retourne à des activités plus sérieuses. Dans quelle mesure la nouvelle donne influe-t-elle sur le quotidien et le moral de l'équipe? «Le chef contrôle directement ses employés», note Germano Vailati. «Pour les joueurs, cette situation, c'est du jamais-vu. Mais j'ai l'impression que ça motive le groupe, même si Christian était déjà très présent avant.» Jean-Claude Richard va plus loin: «Lui a du poids pour exiger. Les joueurs le craignent, ils appliquent plus facilement les choses quand c'est lui qui parle.»

Un chef, un vrai, au nom d'une harmonie retrouvée? Bof... «Ça reste un sacré bordel», confie un autre visage du vestiaire, cagoulé dans l'anonymat. «Pour être bon, un joueur de foot a besoin d'évoluer dans la sérénité. A Sion, on est toujours sous ultimatum, on panique, on manque de lucidité dès que quelque chose ne va pas. Venez me voir à la fin de mon contrat: je vous raconterai tout ce que j'ai vécu depuis que je suis au club et pour vous, ce sera le Pulitzer assuré!»

Bref, tous les angles du carnotzet sédunois ne sont de loin pas arrondis. Samedi, sous la tente à raclette qui jouxte Tourbillon, les commentaires allaient bon train, avant la rencontre, à propos de l'entraîneur Constantin. Tantôt rieurs, tantôt hargneux. «Avec tout l'air qu'il brasse et toute la place qu'il prend, c'est dans les buts qu'il serait le plus utile», lâche un sexagénaire désabusé. Le torchon brûle entre le président showman et la base de son public. Suite à la défaite à Bellinzone, le groupe de supporters Red Side 1996 avait investi les colonnes du Nouvelliste, via un communiqué, pour exprimer son «exaspération» quant à cette «façon de diriger le club, qui ne correspond pas aux valeurs que le FC Sion a su véhiculer depuis des décennies».

Samedi au stade, la fronde anti-Constantin a trouvé son prolongement dans le silence. Grève des encouragements jusqu'à Noël. Bordée de sifflets pour le gardien Essam El Hadary. Réaction présidentielle à la grogne populaire: «Eux peuvent parler, moi j'ai un pouvoir de décision. Ce ne sont pas des supporters et il n'est pas impossible que je ferme la tribune nord pour les deux prochains matches. Ça nous rendra service: elle nous apporte plus d'amendes qu'autre chose.»

Envers ses joueurs, qu'il ne s'est jamais privé de traiter de touristes et de bons à rien en public, l'entrepreneur octodurien semble disposé à davantage de douceur: «Je suis plus proche d'eux désormais, peut-être plus compatissant. Quand tu travailles avec les gens, les choses sont différentes. Ce sont des gars bien.» Germano Vailati, témoin privilégié: «Là, Christian est obligé de construire. Il ne peut plus nous détruire, parce qu'il est dans le même bateau que nous. Avant, c'est comme si les dirigeants étaient contre l'équipe. Là, on rame dans la même direction.»

Ramer, c'est le mot. Jusqu'où? «Je ne serai plus entraîneur le 13décembre», décrète le patron. «Uli (ndlr: Stielike, dernier détenteur du poste, actuellement en congé maladie) me disait que les joueurs ne voulaient pas travailler. Moi, au contraire, je dis qu'il faut bichonner ce groupe, qui peut faire beaucoup mieux. Pour l'instant, je tourne à 1,5 point par match, et on verra bien ce qui arrivera par la suite. Mais celui qui viendra après moi, avec son diplôme, devra faire au moins aussi bien.» On espère pour le prochain entraîneur du FC Sion que Christian Constantin n'aura pas trop de succès d'ici à la trêve hivernale...

[Le Temps 2008]

CC à dit dans le temps : Pour l'instant, je tourne à 1,5 point par match, et on verra bien ce qui arrivera par la suite. Mais celui qui viendra après moi, avec son diplôme, devra faire au moins aussi bien.»

il oublie de stipuler que cette moyenne est obtenue contre des équipes moins bien classées que la sienne...

En tout cas, on fait bien rire les suisses allemands...un peu comme les irréductibles gaulois faisaient marrer les romains lorsqu'ils se démontaient la tête à coups de poisson pourri...

Die Walliser haben extrem ­harte Grinde. Dies sagt der Volksmund. Also ist vielleicht weder der aktuelle Krieg zwischen der Klub­führung des FC Sion und Hardcore-Fans Zufall, noch dass der Ringkuhkampf eine Walliser Erfindung ist. Jährlich stossen sich am «combat des reines» die Kühe der Hérens-Rasse die Köpfe so lange, bis eine nachgibt und das Feld räumt.

Wer CC kennt, weiss: Der Mann gibt nicht nach. Nie. Die Fans können diesen Krieg nicht gewinnen.

Aber er verpufft seine Energie in einer Zeit, in welcher der FC Sion weiss Gott schon genug andere ­Probleme hat. Zum Beispiel kommen die Fans wegen der mangelnden Identifikationsmöglichkeit mit der aktuellen Söldnertruppe aus dem Architekturlabor Constantin ohnehin nicht mehr in Scharen ins Tourbillon. «Früher fuhren immer zehn Cars voll Fans aus dem ­Oberwallis an die Heimspiele des FC Sion. Heute sind es vielleicht noch zwei oder drei», sagt ­Samuel*, ein Mitglied des Oberwalliser Fanklubs «Freaks».

Und just jetzt eskaliert der Konflikt. Begonnen hat alles mit dem Sta­dionverbot gegen ein Mitglied der Freaks, nachdem dieses an einem Auswärtsspiel verbal ausfällig gegenüber Sicherheitsleuten geworden war. Für den Fanklub war das absolut unverhältnismässig. Der Klub indes stützte die Mass­nahme. Die Freaks reagierten auf ihre Art: Sie liessen im Heimspiel gegen GC Petarden steigen. Und das wiederum brachte CCs Statthalter Dominique Massimo auf die Palme, den General­direktoren des Klubs. In einem Kommuniqué entzog er den Freaks den Status als offizielle Fangruppierung. Und er drohte ­allen Mitgliedern und deren Sympathisanten mit einem drei­jährigen Stadionverbot, sollten sich ähnliche Zwischenfälle wieder­holen. Mit­arbeiter sprechen davon, Massimos Motto sei nun, wer Krieg wolle, ­könne diesen auch haben. Dieser widerspricht: «Wir wollen keinen Krieg. Aber mit den Freaks haben wir nur Probleme. Sie kommen sturzbesoffen an die Spiele und ­zetteln im Kop Scherereien an. ­Allergisch reagiere ich aber vor allem auf Feuerwerkskörper. Und der Mann, der mit einem Stadionverbot belegt worden ist, hatte das Spielfeld betreten. Das ist die ­Wahrheit.»

In Bellinzona verbrüderte sich zuerst die Red Side mit den Freaks und verweigerten dem Team die Unterstützung weitgehend. Und gegen Vaduz gesellte sich mit den Ultras auch die dritte Hardcore-Gruppierung dazu. «Diese ständige Unruhe verdirbt und zerfrisst den Verein», schreiben sie in einem gemeinsamen Kommuniqué. «Wir nähern uns dem Hundertjahr-Jubiläum, sind aber weiter denn je von den Werten entfernt, die den Klub gross gemacht haben. Der Verein muss seine Zukunft ohne Herrn Constantin beschreiten.» Der Kollisionskurs gegen Constantin wegen seiner Art, den Verein zu führen und wegen der Stadion­pläne in Martigny ist aber nicht neu. Das Spruchband «Dummkopf Constantin » darf seit Jahren un­gestraft hochgehalten werden.

CC ist es egal. Aber den Fanstreik goutierte der Präsident/Trainer nicht. «Es ist das gute Recht der Fans zu sagen, was sie denken. Aber wenn das Aus­wirkungen auf die Mannschaft hat, wenn Spieler des eigenen Teams wie Esam El Hadary systematisch ausgepfiffen werden, dann stört das. Wir brauchen gute Fans. Solche mit Niveau. Das aber sind Pseudo-Fans. Lieber habe ich eine leere Tribüne als eine mit Leuten, die sich dumm ver­halten», sagte CC nach dem 3:1 gegen ­Vaduz.

Gestern nun bestätigte CC: «Ja, ich werde die Nordtribüne für die Spiele gegen Luzern und Xamax schliessen lassen. Ich habe die Macht dazu. Wer ein Saison­abo hat, den lasse ich auf die Südtribüne. Der Rest kann zu Hause bleiben.» Nun stehen aber auf der Südtribüne die gegnerischen Fans. Und Steinschlachten hat es dort schon oft gegeben, liegt doch reichlich Kies um das ver­altete Tourbillon herum. CC: «Kein Problem. Die Sektoren sind ja getrennt. Und wenn sich unsere Fans ­ohnehin mit dem Gegner verbrüdern wollen, sind sie ja am richtigen Ort.»

Dabei hatten die nun ab­gestraften Fanklubs geplant, die Nordtribüne im Spiel gegen ­Xamax freiwillig nicht zu betreten. Um CC eins «reinzu­brennen». Nun ist ­ihnen CC ­zuvorgekommen.

Oui mais il me semble aussi qu'au premier tour, Sion a battu bâle et Yb...

et perdu contre Bellinzone...

Pour ceux qui doute de la compétence de CC, en affaire...

Von Alain Kunz | 23:30 | 14.11.2008
Der Sion-Boss wechselt Trainer wie Unterhosen. Woher nimmt Christian Constantin das Geld, um seinen Klub wie die Augsburger Puppenkiste zu führen?

Als Martin Kull den Grund für den Anruf von BLICK
erfährt, sagt er: «Sie werden enttäuscht sein.» Kull ist CEO und Mitinhaber der Thurgauer «Hauser ­Rutishauser Suter» («hrs»), einer der grössten Generalunternehmungen der Schweiz. Die «hrs» hat zum Beispiel die St. Galler AFG-­Arena gebaut und macht die Berner PostFinance-Arena WM-tauglich.

«Nur gute Erfahrungen»

Wahrscheinlich ging Kull davon aus, wir würden erwarten, dass er den Architekten als «unberechenbar und durchgeknallt» charakterisiere. Nichts da! «Seit zehn Jahren ­arbeite ich mit Constantin zusammen. Ich habe nur gute Erfahrungen gemacht.»

CC führt ein Architekturbüro in Martigny, das laut Kull in der Westschweiz zu den besten, grössten und erfolgreichsten gehöre. «Sein Business betreibt er ganz bestimmt gewinnbringend», sagt Kull.

Und weil Constantin, der Promoter-Architekt und erfolgreiche Bodenspekulant, der sich seine Objekte selbst aussucht und nicht auf Kundenaufträge wartet, dies nun schon seit zwanzig Jahren tut, ist einiges zusammengekommen.

Millionen-Umsatz

Der Jahresumsatz seines Architekturbüros liegt zwischen 150 und 200 Millionen Franken. Zuletzt hat er den neuen Sitz der Versicherungsgesellschaft «Groupe Mutuel» gebaut – für 70 Millionen Franken. Das neue Stadion des FC Sion in Riddes hat er selbstverständlich selbst entworfen und wird es in Zusammenarbeit mit der «hrs» realisieren.

Bauvolumen inklusive Shopping-Center: 250 Millionen. Einkaufszentren und Luxuswohnungen sind die Spezialität des Mannes aus Martigny. Das sind
rentable Objekte. Privat versteuert CC 1,9 Millionen.

Sein Vermögen ist indes um ein Vielfaches höher.
Nur so kann er sich sein liebstes Hobby (ausser dem jährlichen Kauf des neusten Ferraris) leisten: einen Fussballklub wie ein russischer Oligarch zu führen.

Constantins Motto: «Am geeignetsten ist eine ungerade Anzahl Vorstandsmit­glieder. Und am besten liegt die Zahl unter drei…»

Muttergesellschaft des FC-Sion-Profibetriebs ist die «Olympique des Alpes SA». Eine AG mit einem ­Aktienkapital von 700 000 Franken.

Constantin-Imperium

Alleinaktionär: Constantin. Einziger Verwaltungsrat: Constantin. Einziger Einzel-Zeichnungsberechtigter: Constantin. Mit General­direktor Dominique Massimo sitzt eine einzige Person neben ihm in der Geschäftsleitung.

So kann CC fuhrwerken, wie er will. Es ist sein Klub. Und es ist sein Geld, mit dem er das Budget von aktuell 15 Millionen Franken ausgleicht. «Seit meiner Rückkehr im Jahr 2003 habe ich sechs Millionen eingeschossen.

Diese Saison alleine werden es zwei sein», sagt CC. Zudem hat er 18 Millionen in die Infrastruktur investiert.

Also in den beheizbaren (!) Trainingsplatz, in den Umbau seines Hotels «Porte d´Octodure» ausgangs Martignys, wo er ein Nachwuchs­internat und ein medizinisches Zentrum eingerichtet hat, und in den Junioren-Campus in Riddes.

«Schiff ging fast vollends unter»

Dämon CC? Seine Art des Hire und Fire mag gewiss etwas progressiv sein. Und als er 1997 den Verein verliess, hinterliess er einen Schuldenberg von fast 14 Millionen. Nur ein Nachlassvertrag rettete den Klub vor dem Konkurs. Auch die Stadt Sion musste sich eine Million ans Bein streichen und klagte CC ein. Ein Prozess, den die Stadt verlor.

«Das Schiff ging dann fast vollends unter», erinnert sich
Stéphane Fournier, Sportredaktor des Walliser «Nouvelliste» und langjähriger Wegbegleiter von CC.

«Unter dem kamerunischen Bierbrauer Gilbert Kadji sank das Budget auf 2,2 Millionen Franken. Der grösste Teil der Werbebanden im Tourbillon war so leer wie die Ränge.» Der FC Sion wurde zwangsrelegiert.

Mit CCs Comeback hat sich das radikal geändert. Er selbst, Marketingchef Fredy Chassot, der derzeit Sportchef ist, und Massimo haben unermüdlich Geld gesammelt. Alleine diese Saison sind es 13,5 Millionen.

Lizenz zum Geldmachen

Ein Beispiel: Der jährliche Gala-Abend bringt 350 000 Franken Reingewinn. 2700 Personen finden sich zur «Choucroute Royale» ein, zu einem königlichen Sauerkraut-Schmaus. Und die Lizenz erhält Sion nun problemlos und in erster Instanz. Ein starkes Indiz.

Auch die vielen Trainer haben unter dem Strich weniger gekostet als man prima vista denkt: Teure leitende Angestellte hat sich CC nur wenige geleistet. So Alberto Bigon, der gleich zweimal Coach war und dann in Slowenien einen neuen Klub fand. So Gilbert Gress, mit dem er sich vor Gericht streitet, weil er ihm Arbeitsverweigerung vorwirft.

Und nun Uli Stielike, dessen Salär derzeit aber von der Krankenversicherung bezahlt wird. Und dessen Nachfolge CC im Moment bekanntlich keinen Rappen kostet.

Avec 2 jours de recul, j’ajoute ma pierre à l’édifice :

Sur la pelouse :

La composition de départ m’a bien plu, et est à mes yeux la meilleure possible avec l’effectif actuel si on remplace Arnault par Païto et Domino par Goran.
On a vu une équipe en plein doute qui a balbutié son football en 2ème mi-temps et qui rate des montagnes par manque de réussite, malchance, maladresse ou manque de confiance. Mais si cette équipe type arrive à trouver des automatismes, elle devrait plus se battre pour une 4ème place qu’une place de barragiste. Mais le chemin est encore long et le niveau du jeu présenté correspondait au classement actuel des équipes.

Au niveau des performances individuelles, je relèverai les bonnes prestations d’El Hadary qui nous a sauvé deux points par moment, de Monterubbio qui nous en a offert trois, de Brellier que j’ai apprécié revoir jouer et de Saborio pour son but. Reset s’est également illustré mais pêche toujours dans le dernier geste, avec des centres qui partent bien souvent au milieu de nulle part.

Dans les gradins :

La grève des groupes paraissait surréaliste. Le silence de cathédrale faisait penser à une rencontre amicale. Si le procédé est contesté et contestable, on peut relever l’unité dont les trois groupes ont pour une fois fait preuve. Il serait cependant dommage que Sion joue à l’extérieur les deux prochaines échéances de Tourbillon, Lucerne et Xamax, qui seront cruciales pour rester en tête des viennent-ensuite, et éviter ainsi d’arriver à la pause à la place de barragiste. Avec le doute qui assaille l’équipe, nos encouragements ne sont pas de trop pour éviter de devoir suivre des rencontres de Dosenbach Challenge League la saison prochaine.

La lie de la soirée pour terminer :

En plus de vingt ans de présence à Tourbillon, je n’ai jamais eu autant honte du comportement de certains pseudo fans. Arriver à siffler systématiquement un joueurs de notre équipe, à chaque toucher de balle, il faut avoir atteint un sacré degré de débilisme. Si Tintin est un crétin des Alpes, samedi soir il y avait des crétins de l’Himalaya dans le gradin nord. Les élèves ont dépassé le maître, malheureusement. Mais trop d’encre à déjà coulé pour des imbéciles qui ne la mérite même pas.

nufc a écrit :«Le chef contrôle directement ses employés», note Germano Vailati. «Pour les joueurs, cette situation, c'est du jamais-vu. Mais j'ai l'impression que ça motive le groupe, même si Christian était déjà très présent avant.» Jean-Claude Richard va plus loin: «Lui a du poids pour exiger. Les joueurs le craignent, ils appliquent plus facilement les choses quand c'est lui qui parle.»

et

nufc a écrit :«Là, Christian est obligé de construire. Il ne peut plus nous détruire, parce qu'il est dans le même bateau que nous. Avant, c'est comme si les dirigeants étaient contre l'équipe. Là, on rame dans la même direction.»

me redonnent un peu confiance pour l'avenir du club (à court terme).
Par contre, et ce n'est pas vraiment une surprise, la suite un peu moins...

nufc a écrit :«Ça reste un sacré bordel», confie un autre visage du vestiaire, cagoulé dans l'anonymat. «Pour être bon, un joueur de foot a besoin d'évoluer dans la sérénité. A Sion, on est toujours sous ultimatum, on panique, on manque de lucidité dès que quelque chose ne va pas. Venez me voir à la fin de mon contrat: je vous raconterai tout ce que j'ai vécu depuis que je suis au club et pour vous, ce sera le Pulitzer assuré!»

Pour une fois que j'ai pu aller au match, voici mes commentaires (sur le match en général):

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les "+" (pas forcément dans l'ordre):

Hadary: vraiment impressionnant, a sorti des trucs incroyables, quelques ratés dans la relance, mais tellement de bonnes relances que franchement, pour les deux dégagements ratés... on passera outre assez facilement. Extraordinaire présence, n'arrête pas d'encourager, a tenté de remonter sa défense plusieurs fois. En moins de mots, tout aussi excellent gardien, que relanceur que motivateur!

Monterubio: très bon, excellent match, très bonne présence, je trouve aussi qu'il s'entende relativement bien (sur le terrain, en dehors, j'en sais rien) avec Saborio (cf le malheureux raté de Monterubio à la fin de la première mi-temps, c'est Saborio qui laisse aller, très intelligemment, le ballon)

Serey Die: Première fois que j'ai eu le plaisir de le voir jouer... et je dois dire que dans quelque mois, ce bonhomme-là sera tout simplement monstrueux! Quel abattage, quelle présence au milieu du terrain!

Saborio: Ce n'est pas la première fois que je le dis, mais je dois dire que je l'aime bien ce joueur. Je trouve qu'il a une détente absolument phénoménale, et une présence aérienne incroyable (il ne se laisse pas bousculer même en l'air!). Sur le premier but, je pense que bon nombre de joueurs "normaux" auraient juste volé sur la "charge" du gardien, et, lui, non! Quelle présence (il a fait plus ou moins le même coup sur le but contre d'Aarau (1:1 à tourbillon si mes souvenirs sont bons))! Il nous a gratifié de sprint dont 1 énorme depuis sa moitié de terrain jusque de l'autre côté! Il a fait d'excellent appel de balle. Et que dire de son but... à part que ça fait réellement plaisir pour lui! J'espère sincèrement qu'il regagnera sa confiance!

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Les + ou -:
Reset: C'est vraiment dommage qu'il ne lit pas mieux le jeu! Il est un excellent débordeur (pas trop sur que ça se dise comme mot, mais tout le monde aura compris ), mais que ses centres sont mauvais... Plusieurs fois, Saborio fait l'appel, et il reçoit le ballon trop derrière, trop bas,... Quand il arrivera à faire des bons centres, il deviendra vraiment un excellent joueur. D'ailleurs, il est auteur d'un seul centre bon sur Saborio, qui facilement la touche de la tête et met le ballon à quelques centimètres du poteau droit du gardien. Vivement qu'il en réussisse plus qu'un!

Les autres n'ont à mon sens étaient ni mauvais ni excellents, ils ont fait leur match. Certains avec plus de réussites (Vanczac, Buheler, Alioui,...) que d'autres (Breillier, par exemple). Mais, dans l'ensemble, rien de bien mauvais. Espérons que cette victoire soit la première du bonne série!

Le gros souci est la construction entre les lignes (attaque, et défense), le milieu n'existait quasiment pas! Soit dominguez devrait jouer plus bas soit Serey Die et Breillier (ou Ahoueya) plus haut. Je suis plus pour monter les milieux défensifs, car je trouve que Dominguez, Saborio, Monterubio exerçaient un excellent pressing durant la première mi-temps, et ce fut souvent très gênant pour la relance lichtenchteinoise.

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Concernant les incidents du match (sifflets,...), je les trouve totalement déplacés (que ce soit pour Hadary ou Saborio).

Pour une fois, je n'étais pas dans les gradins, j'étais en tribune M pour la première mi-temps puis en tribune Est pour la seconde. Et bien, en première mi-temps, il me semblait que les sifflets destinés à Hadary venaient de la tribune nord, mais pas forcément des groupes, mais plus du côté gauche de la tribune (côté Est, voire, depuis où j'étais, côté Freaks).

Je compris facilement d'où provenaient ces sifflets quand j'ai changé de tribune à la mi-temps. Les grognements contre Saborio venaient plus de la tribune Est que du gradin Nord à mon sens (en même temps, j'étais plongé dedans). Mais, même pour Saborio, je pense qu'il a vu que les sifflets venaient de cette tribune, car, ce dernier, juste avant son but, a reçu des grognements très importants provenant de cette tribune, car il venait de rater un contrôle. Il a d'ailleurs répondu à ses détracteurs par des mots certainement virulents et, au combien mérités pour ces débiles profonds.

Je reprends juste les propos de boubou179 sur le forum officiel:

En effet ce soir j'ai dit mes 4 vérités à mon voisins et à ses 2 morues! p'tain ça fait un de ces bien. Mon fameux voisin qui m'a avoué être raciste et donc c'est pour ça qu'il siffle Saborio dès l'échauffement, suivi par ses 2 morues. 5 minutes de silence dans mon quartier de tribunes est et j'ai eu droit à des félicitations à la fin du match pour avoir dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.

Ces trois bonnesfemmes et bonshommes étaient juste terriblement cons (si c'est ceux que je pense, mais il y a de fortes chances), le pire, c'est que je m'étais déplacé peu de temps après la reprise de la deuxième mi-temps, car, les types derrière moi n'arrêtaient pas de faire des réflexions désagréables et surtout dénués de tout sens au vue du match de Saborio. Je me suis déplacé et je suis tombé juste dessous ces trois affreux personnages qui chaque fois gueulaient sur Saborio (contrôle manqué alors que ce n'était pas lui, course pas assez rapide alors que s'il était plus rapide ce dernier était hors-jeu, gueulait sur son placement, alors que le centre était raté, et qu'il jouait juste,... ... ... (je mets trois fois "..." car la liste est longue, et mon message le devient gentîment aussi :D)), qui gueulaient également sur Hadary (chaque fois qu'il faisait une relance disaient que c'est incroyable car Vailati était bien meilleur, qu'à chaque fois qu'il tentait de remonter son équipe avec des encouragements et de mouvements de bras, ces derniers disaient que ça ne servaient à rien).

Bref, ces trois personnes étaient tout simplement le reflet parfait de pauvres gens débiles, et je dois que la tribune Est en comptait quelques uns (vraiment un bon nombre de sifflets sur Saborio émanait de là-bas). Donc, ne faisant pas partie de groupes, ni même ne connaissant personne, je dois dire que même si certains sifflets venaient de là-bas, un immense nombre d'abrutis finis étaient dans les tribunes... Et de touS beauX spécimenS (avec des majuscules tellement il y en avait....)!

Je pense donc que la fermeture de la tribune Nord ne servirait à rien, il y a tellement d'abrutis ailleurs, que ça n'y changerait rien!

LeMoche a écrit : Je pense donc que la fermeture de la tribune Nord ne servirait à rien, il y a tellement d'abrutis ailleurs, que ça n'y changerait rien!

Je vais flooder un peu mais: très très juste LeMoche... La tribune EST est de loin la plus exigeante du stade... les sifflets partent très souvent depuis là (et j'y suis).

Juste une petite question... pour qui a-t-on fais 1 minutes de silence avant le match?

Pour un supporter décédé qui supportait le FC Sion depuis plus de 50 ans.

OK merci....

Raph-07 a écrit :Pour un supporter décédé qui supportait le FC Sion depuis plus de 50 ans.

si on suit les réflexions poussées et éclairées de red&white, si ce supporter avait pu assister à la partie, il aurait sifflé, hué et émis des cris de singe....un vieux de la vieille...

le supporter en question était aussi le grand-père d'un des membres des red side RIP