NE Xamax
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La piste Yakin à nouveau d'actualité?
Neuchâtel Xamax disputera son match de reprise avec le contingent actuel, sans attaquant supplémentaire. En effet, et contrairement à ce qu'il affirmait sur l'antenne de la TSR dimanche soir, le président Sylvio Bernasconi n'a pas conclu d'entente avec le buteur tant recherché. Ainsi, ni le Slovaque Tomas Oravec ni le Franco-Ivoirien Elie Kroupi ne seront Xamaxiens. «Nous jouerons avec nos atouts dimanche contre le FC Lucerne», assurait Sylvio Bernasconi sur le site «football.ch». «Je veux être persuadé que les deux joueurs qui nous rejoindront seront de véritables renforts», renchérissait le président, qui restait sourd, hier, à tout appel téléphonique, tout comme son directeur sportif Alain Geiger. Toutefois, selon certaines rumeurs, le président serait allé à la rencontre de Murat Yakin à Zurich pour relancer la piste Hakan.
Par ailleurs, le club de la Maladière n'avait, aux dernières nouvelles, toujours pas trouvé de solution pour «assister» Jean-Michel Aeby. Pour rappel, l'Association suisse de football ne délivre plus de dérogation pour les entraîneurs qui ne bénéficient pas de la licence UEFAPro, que le Genevois devrait obtenir en 2010.
(epe / L'Impartial)
Problème de licence à Xamax
Neuchâtel Xamax cherche une solution au problème de diplôme de son nouvel entraîneur Jean-Michel Aeby.
Le Genevois n'a en effet pas le droit de diriger une formation d'Axpo Super League puisqu'il n'est pas titulaire de la licence UEFA-Pro. Le club de la Maladière a 20 jours pour se prononcer et travaille actuellement avec l'ASF pour éclaircir la situation.
Mercredi, Xamax a pris rendez-vous avec des officiels de l'ASF pour définir précisément le cahier des charges et les critères à respecter par celui qui sera nommé officiellement entraîneur de la première équipe «rouge et noir», explique le directeur sportif neuchâtelois Alain Geiger. Lequel est par ailleurs pressenti pour être le «prête-nom» d'Aeby.
«Nous devons maintenant élaborer notre nouveau staff, détaille Geiger. Nous allons faire en sorte de le soumettre le plus rapidement possible à l'ASF. Nous avons 20 jours pour le faire, mais je pense que ce sera bon la semaine prochaine.» Aucune décision ne devrait alors être communiquée avant la reprise du championnat, même si le directoire xamaxien aura une nouvelle séance de travail avec la Ligue jeudi. Xamax recevra dimanche Lucerne.
(ats / 18:22 04.02.09)
Neuchâtel Xamax disputera son match de reprise avec le contingent actuel, sans attaquant supplémentaire. En effet, et contrairement à ce qu'il affirmait sur l'antenne de la TSR dimanche soir, le président Sylvio Bernasconi n'a pas conclu d'entente avec le buteur tant recherché. Ainsi, ni le Slovaque Tomas Oravec ni le Franco-Ivoirien Elie Kroupi ne seront Xamaxiens. «Nous jouerons avec nos atouts dimanche contre le FC Lucerne», assurait Sylvio Bernasconi sur le site «football.ch». «Je veux être persuadé que les deux joueurs qui nous rejoindront seront de véritables renforts», renchérissait le président, qui restait sourd, hier, à tout appel téléphonique, tout comme son directeur sportif Alain Geiger. Toutefois, selon certaines rumeurs, le président serait allé à la rencontre de Murat Yakin à Zurich pour relancer la piste Hakan.
Par ailleurs, le club de la Maladière n'avait, aux dernières nouvelles, toujours pas trouvé de solution pour «assister» Jean-Michel Aeby. Pour rappel, l'Association suisse de football ne délivre plus de dérogation pour les entraîneurs qui ne bénéficient pas de la licence UEFAPro, que le Genevois devrait obtenir en 2010.
(epe / L'Impartial)
Problème de licence à Xamax
Neuchâtel Xamax cherche une solution au problème de diplôme de son nouvel entraîneur Jean-Michel Aeby.
Le Genevois n'a en effet pas le droit de diriger une formation d'Axpo Super League puisqu'il n'est pas titulaire de la licence UEFA-Pro. Le club de la Maladière a 20 jours pour se prononcer et travaille actuellement avec l'ASF pour éclaircir la situation.
Mercredi, Xamax a pris rendez-vous avec des officiels de l'ASF pour définir précisément le cahier des charges et les critères à respecter par celui qui sera nommé officiellement entraîneur de la première équipe «rouge et noir», explique le directeur sportif neuchâtelois Alain Geiger. Lequel est par ailleurs pressenti pour être le «prête-nom» d'Aeby.
«Nous devons maintenant élaborer notre nouveau staff, détaille Geiger. Nous allons faire en sorte de le soumettre le plus rapidement possible à l'ASF. Nous avons 20 jours pour le faire, mais je pense que ce sera bon la semaine prochaine.» Aucune décision ne devrait alors être communiquée avant la reprise du championnat, même si le directoire xamaxien aura une nouvelle séance de travail avec la Ligue jeudi. Xamax recevra dimanche Lucerne.
(ats / 18:22 04.02.09)
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
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C'est le beau bordel à Neuchatel.
Un entraineur sans papiers (on dirai Sion
), une campagne de transfert catastrophique .... tous les joueurs approchés ne sont pas venu a part le fils du directeur sportif (quelle trouvaille §-) ) et une maladière qui s'annonce toujours aussi vide que depuis le début de la saison ...
Un entraineur sans papiers (on dirai Sion



MAD MAX PRESIDENT !!!
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Le président Sylvio Bernasconi lance la contre-attaque
Excédé par les critiques dont son club a été l'objet pendant cette trêve hivernale plus que mouvementée, le président xamaxien Sylvio Bernasconi a décidé de passer à l'offensive. Les transferts, le changement d'entraîneur, le camp au Tessin... Tout y passe. Par ailleurs, Alain Geiger devrait diriger l'équipe en compagnie de Jean-Michel Aeby.
Sylvio Bernasconi n'est pas content. «Diriger un club comme Neuchâtel Xamax coûte cher. Or, c'est la crise pour tout le monde. Et je n'essuie que des critiques. J'en ai marre!» A l'approche de la reprise, le président a tenu à mettre les points sur les «i» et surtout à expliquer ses décisions. Voici sa «vérité nue».
Préparation hivernale
«Je crois qu'elle s'est globalement bien déroulée. On a fait tout un plat du camp au Tessin, mais avec le recul, on s'est probablement précipité. Moi le premier, je le reconnais. On aurait dû rester sur place. Ce d'autant que, le lendemain de notre départ un match amical s'est joué à Tenero (réd: Bellinzone contre la Suisse M20). Mais bon, c'est davantage une péripétie qu'autre chose.»
Changement d'entraîneur
L'annonce de la séparation entre Xamax et Nestor Clausen à dix jours de la reprise du championnat a surpris, interpellé. Surtout que le président avait encensé l'Argentin. «Nestor a réalisé trois mois exceptionnels en fin de saison passée. Je croyais avoir trouvé l'homme providentiel», convient Sylvio Bernasconi. «Mais après, on n'était plus sur la même longueur d'onde. Il faut que tout le monde partage la même philosophie au sein d'un club. Ce n'était plus le cas, alors autant se séparer.»
Le choix d'Aeby
«Nous étions conscients que la nomination de Jean-Michel Aeby risquerait de poser des problèmes d'ordre administratif. Je suis néanmoins convaincu qu'il est l'homme de la situation.» Certes, mais le règlement, c'est le règlement. «Nous l'avons bien compris. Nous nous sommes rendus à Berne, auprès de la Ligue ce matin (réd: hier) et sommes en passe de résoudre le problème.» Ainsi, c'est très probablement Alain Geiger qui travaillera conjointement avec Jean-Michel Aeby (lire ci-contre). «Je suis certain qu'Alain Geiger saura parfaitement gérer ce rôle, tout en construisant l'équipe pour la saison prochaine.»
Les transferts
Départs de Joao Paulo et Matar Coly, arrivée de Bastien Geiger. Voilà à quoi se résume la campagne des transferts xamaxienne à trois jours de la reprise (Bakaré Sakho ne sera pas contingenté avec la première équipe). Pour Sylvio Bernasconi, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. «D'accord, contre Lucerne nous jouerons avec l'équipe actuelle. Elle n'est pas aussi faible que certains le disent. Brown n'est pas le seul à pouvoir marquer. Niçoise et Taljevic ont prouvé leurs talents de buteurs durant les matches amicaux. Cependant, des attaquants viendront, c'est sûr.»
Le président assure ne pas avoir relancé la piste menant à Hakan Yakin, mais être en contact «très avancé avec deux joueurs de qualité. Simplement, les négociations prennent du temps.» Et surtout, Sylvio Bernasconi ne veut pas décider dans la précipitation. «Certaines opérations menées la saison passée - les engagements de Joao Paulo et de Joksimovic - ont été catastrophiques. Je ne veux pas commettre les mêmes erreurs. C'est pour cela que nous avons visionné et testé de nombreux joueurs. Cela ne sert à rien de prendre des joueurs pour gonfler le contingent. Il faut qu'ils apportent un plus. Et ils le feront.»
(ESA / L'Impartial)
Excédé par les critiques dont son club a été l'objet pendant cette trêve hivernale plus que mouvementée, le président xamaxien Sylvio Bernasconi a décidé de passer à l'offensive. Les transferts, le changement d'entraîneur, le camp au Tessin... Tout y passe. Par ailleurs, Alain Geiger devrait diriger l'équipe en compagnie de Jean-Michel Aeby.
Sylvio Bernasconi n'est pas content. «Diriger un club comme Neuchâtel Xamax coûte cher. Or, c'est la crise pour tout le monde. Et je n'essuie que des critiques. J'en ai marre!» A l'approche de la reprise, le président a tenu à mettre les points sur les «i» et surtout à expliquer ses décisions. Voici sa «vérité nue».
Préparation hivernale
«Je crois qu'elle s'est globalement bien déroulée. On a fait tout un plat du camp au Tessin, mais avec le recul, on s'est probablement précipité. Moi le premier, je le reconnais. On aurait dû rester sur place. Ce d'autant que, le lendemain de notre départ un match amical s'est joué à Tenero (réd: Bellinzone contre la Suisse M20). Mais bon, c'est davantage une péripétie qu'autre chose.»
Changement d'entraîneur
L'annonce de la séparation entre Xamax et Nestor Clausen à dix jours de la reprise du championnat a surpris, interpellé. Surtout que le président avait encensé l'Argentin. «Nestor a réalisé trois mois exceptionnels en fin de saison passée. Je croyais avoir trouvé l'homme providentiel», convient Sylvio Bernasconi. «Mais après, on n'était plus sur la même longueur d'onde. Il faut que tout le monde partage la même philosophie au sein d'un club. Ce n'était plus le cas, alors autant se séparer.»
Le choix d'Aeby
«Nous étions conscients que la nomination de Jean-Michel Aeby risquerait de poser des problèmes d'ordre administratif. Je suis néanmoins convaincu qu'il est l'homme de la situation.» Certes, mais le règlement, c'est le règlement. «Nous l'avons bien compris. Nous nous sommes rendus à Berne, auprès de la Ligue ce matin (réd: hier) et sommes en passe de résoudre le problème.» Ainsi, c'est très probablement Alain Geiger qui travaillera conjointement avec Jean-Michel Aeby (lire ci-contre). «Je suis certain qu'Alain Geiger saura parfaitement gérer ce rôle, tout en construisant l'équipe pour la saison prochaine.»
Les transferts
Départs de Joao Paulo et Matar Coly, arrivée de Bastien Geiger. Voilà à quoi se résume la campagne des transferts xamaxienne à trois jours de la reprise (Bakaré Sakho ne sera pas contingenté avec la première équipe). Pour Sylvio Bernasconi, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. «D'accord, contre Lucerne nous jouerons avec l'équipe actuelle. Elle n'est pas aussi faible que certains le disent. Brown n'est pas le seul à pouvoir marquer. Niçoise et Taljevic ont prouvé leurs talents de buteurs durant les matches amicaux. Cependant, des attaquants viendront, c'est sûr.»
Le président assure ne pas avoir relancé la piste menant à Hakan Yakin, mais être en contact «très avancé avec deux joueurs de qualité. Simplement, les négociations prennent du temps.» Et surtout, Sylvio Bernasconi ne veut pas décider dans la précipitation. «Certaines opérations menées la saison passée - les engagements de Joao Paulo et de Joksimovic - ont été catastrophiques. Je ne veux pas commettre les mêmes erreurs. C'est pour cela que nous avons visionné et testé de nombreux joueurs. Cela ne sert à rien de prendre des joueurs pour gonfler le contingent. Il faut qu'ils apportent un plus. Et ils le feront.»
(ESA / L'Impartial)
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Neuchâtel Xamax a renforcé son secteur offensif en engageant le Finlandais Niklas Tarvajaervi
En manque d'attaquants, Neuchâtel Xamax renforce son secteur offensif avec l'engagement de l'avant-centre finlandais Niklas Tarvajärvi. Âgé de 25 ans, ce joueur de 1m87 pour 85 kg, international finnois à 2 reprises, évoluait jusqu'à présent avec Vitesse Arnhem aux Pays-Bas. Il a signé jusqu'en 2011. En onze apparitions dans le Championnat néerlandais cette saison, Tarvajärvi a marqué deux buts. En 2006/07, il en avait inscrit 4 en 30 matches avec Heerenveen. Le Finlandais épaulera Brown au sein de l'attaque neuchâteloise, orpheline après le départ de Coly
En manque d'attaquants, Neuchâtel Xamax renforce son secteur offensif avec l'engagement de l'avant-centre finlandais Niklas Tarvajärvi. Âgé de 25 ans, ce joueur de 1m87 pour 85 kg, international finnois à 2 reprises, évoluait jusqu'à présent avec Vitesse Arnhem aux Pays-Bas. Il a signé jusqu'en 2011. En onze apparitions dans le Championnat néerlandais cette saison, Tarvajärvi a marqué deux buts. En 2006/07, il en avait inscrit 4 en 30 matches avec Heerenveen. Le Finlandais épaulera Brown au sein de l'attaque neuchâteloise, orpheline après le départ de Coly
« Regarder l'avenir dans un rétroviseur, c'est entretenir un miroir aux alouettes et faire un combat d'arrière-garde pour préserver des rentes de situation. Autant, dès lors, s'accommoder des réformes en marche »
Article intéressant dans le temps de lundi :
«On a bossé comme des abrutis» Par Simon Meier
Sylvio Bernasconi, président de Neuchâtel Xamax, est las des mauvais résultats et transferts ratés. Il prend les choses en main et réaffirme sa volonté de «monter un grand club»
«Bien sûr que je suis soulagé par ces trois points, d’autant qu’on a vu un bon Xamax», lâche le président Sylvio Bernasconi au terme de la victoire de ses joueurs face à Vaduz (3-1), dimanche à la Maladière. «On fait la bonne opération du jour, mais il ne faut pas oublier que la route est encore longue pour assurer notre maintien.»
L’entrepreneur a connu tant de tracas depuis son arrivée à la tête du club neuchâtelois, tant de contretemps et de déceptions, qu’il a appris à ne plus s’enflammer. La tête dure et le cuir épais, il a reçu Le Temps jeudi, dans son bureau aux Geneveys-sur-Coffrane. Dans un fauteuil en forme de ballon, il évoque avec franchise et humour les complications du passé et ses espoirs pour le futur. L’homme est déjà un sacré personnage; il veut devenir un grand président.
Le Temps: Peut-on être un homme heureux lorsqu’on est président de Neuchâtel Xamax?
Sylvio Bernasconi: Je ne peux pas vous dire si je suis heureux. Mais je ne suis pas malheureux. Disons qu’en trois ans et demi, il n’y a pas eu beaucoup de satisfactions.
– D’ailleurs, l’automne dernier, vous avez menacé de claquer la porte.
– J’ai laissé cette impression-là parce qu’il y avait des injustices qui pesaient trop lourd sur le budget [le différend qui opposait le club à la Ville concernant les conditions d’exploitation du stade a été réglé]. Moi, je suis là pour reconstruire ce club qui était en ajournement de faillite quand je l’ai repris. Sans moi, Xamax serait mort.
– Il y a peu, vous déclariez n’avoir récolté «rien que des emmerdes» en échange des 4 millions de francs que vous avez investis à titre personnel…
– C’est vrai que jusqu’ici, j’ai laissé beaucoup de temps et d’argent pour peu de résultats. Mais ça viendra. Pour construire un grand Xamax, j’ai toujours dit qu’il me faudrait dix ans.
– Etes-vous masochiste?
– Non. J’aime ce club depuis très longtemps. Je n’ai pas eu le choix. Ou bien je reprenais ce club, ou bien il disparaissait.
– Etre président de Xamax, c’est être un personnage public. Une satisfaction à vos yeux?
– Certains disent que ce que je fais est bien, d’autres pas. Au début, les critiques m’ont fait mal. Maintenant, j’ai pris l’habitude.
– Pensez-vous avoir la majorité des suffrages dans le canton?
– La réponse est simple: si quelqu’un veut prendre ma place, elle est libre demain matin. Beaucoup de gens parlent, mais peu sont prêts à passer à l’action. J’ai fait mon apprentissage. Maintenant, je sais ce que je veux et ce que je ne veux plus.
– Qu’est-ce que vous ne voulez plus?
– Je ne vais plus faire confiance aux autres en ce qui concerne les transferts. Dorénavant, je m’en occuperai moi-même, quitte à me mordre les doigts si je me fous dedans. Après tout, c’est moi qui paie.
– Des gens ont-ils abusé de votre confiance?
– On peut le dire, oui. Avant, j’ai fait confiance parce que je n’avais pas le temps. Ce fut une grave erreur. Depuis un an, j’ai mis en place une nouvelle structure au sein de mon entreprise afin de dégager six heures par jour en moyenne pour le club. Je vais me concentrer sur mon Xamax. J’ai appris à connaître le milieu, je vais faire avec. Mais c’est moi qui choisirai les joueurs, et personne d’autre.
– Qui a trahi votre confiance?
– Les entraîneurs, ça va, ça vient… Ça vous donne plein de conseils, ça vous dit d’acheter tel stoppeur qui coûte un saladier, ça veut tel attaquant, et puis ça s’en va. On m’a fait engager n’importe qui, n’importe comment. Un entraîneur n’amène jamais de l’argent, il part avec.
– Et les managers?
– Ils ne m’ont vendu que des champions du monde. A les entendre, je suis étonné de ne pas être en finale de la Ligue des champions…
– Un mot sur votre collaboration avec l’agent de joueurs Nicolas Geiger?
– Il doit m’amener un Niasse [milieu de terrain sénégalais] par année; ou deux, ce serait encore mieux. S’il le fait, je lui en serai éternellement reconnaissant.
– Etes-vous bien entouré?
– Au niveau administratif et marketing, oui. Pour ce qui est de la formation aussi. Pour la première équipe, je ne peux pas le dire. Si je change aussi souvent d’entraîneur, contre ma volonté, c’est que les choix ne sont pas les bons.
– Alain Geiger, dont vous disiez l’automne dernier qu’il était meilleur directeur sportif qu’entraîneur, est à nouveau sur le banc…
– Ce n’est pas moi qui l’ai voulu, c’est la ligue et ses règlements [Jean-Michel Aeby, l’entraîneur recruté pour succéder à Nestor Clausen cet hiver, ne possède pas le diplôme nécessaire]. Mais la collaboration entre Geiger, Aeby et Olio [assistant] est très bonne. Ils travaillent beaucoup, j’aime ça. Pour le reste, je vous répondrai fin mai.
– Vous voulez gérer les transferts, mais on dit que vous ne connaissez pas très bien le football…
– Le foot, je l’ai pratiqué à mon niveau. Mais je vois beaucoup de matches. Je vais prendre le temps de voir les joueurs, de leur parler, de les choisir. Je n’engagerai plus un joueur, par exemple, qui n’a pas joué entre 15 et 20 matches la saison précédente. (Sourire en coin). Et je veux faire confiance à mon instinct. Il me faut des footballeurs qui ont envie, j’ai besoin de quinze gaillards qui ont faim.
– Comment le président vit-il les matches de son équipe?
– Avant un match, j’ai mal au ventre. Après, j’essaie de me remonter le moral.
– Quelle relation entretenez-vous avec vos joueurs?
– Je suis un président distant. Je ne vais pas voir mes ouvriers tous les matins pour leur dire comment ils doivent bétonner un mur. Mon rôle, c’est de trouver de l’argent.
– Pas simple, par les temps qui courent…
– Quand j’ai repris Xamax en juin 2005, les deux clubs de soutien généraient 300 000 francs par année. Aujourd’hui, avec un troisième club, les loges et le travail extraordinaire de l’équipe marketing, nous en sommes à 5 millions. Le budget est de 15,7 millions cette saison, j’espère passer à 16 pour la prochaine. Xamax est une entreprise avant tout, qui doit gagner de l’argent.
– Comment réussir un tel tour de force?
– Via mon entreprise, je génère des contrats à hauteur de 100 millions de francs par année pour mes fournisseurs et sous-traitants. En échange, ils mettent de l’argent dans le Xamax. Et puis nous devons nous atteler à la formation. Depuis 2005, je n’ai pas touché la moindre somme sur le marché des transferts.
– Pardon?
– Nous avons vendu Mounir El-Haimour à Barnsley, en deuxième division anglaise, pour 200 000 euros. Sinon, rien! Ah, si, attendez… Nous avons aussi transféré Kader Mangane à Young Boys pour 200 000 francs. Un an plus tard, il est parti pour 5 millions de francs à Lens, qui l’a ensuite revendu pour 8 millions d’euros à Rennes.
– Ça veut dire…
– (Il coupe). Ça veut dire qu’on a bossé comme des abrutis. Aujourd’hui, nos bons jeunes, les Niasse, Brown, Wüthrich ou Faivre, ont tous un contrat de longue durée. Des clubs s’y intéressent, mais je ne les braderai pas. S’ils partent, ce sera pour une somme à sept chiffres, dont le premier chiffre ne sera ni 1, ni 2.
– Vous évoquez une période de 10 ans pour monter «un grand Xamax». Est-ce à dire que vous vous retirerez en 2015?
– Ce ne sera guère extensible. J’ai 56 ans et à un moment donné, il faut dire stop, parce que ça use. Vous savez, j’ai d’autres rêves dans la vie. J’ai récemment vu des photos de Bora Bora… Mais ce sera pour un prochain article. En attendant, j’ai du boulot.
«On a bossé comme des abrutis» Par Simon Meier
Sylvio Bernasconi, président de Neuchâtel Xamax, est las des mauvais résultats et transferts ratés. Il prend les choses en main et réaffirme sa volonté de «monter un grand club»
«Bien sûr que je suis soulagé par ces trois points, d’autant qu’on a vu un bon Xamax», lâche le président Sylvio Bernasconi au terme de la victoire de ses joueurs face à Vaduz (3-1), dimanche à la Maladière. «On fait la bonne opération du jour, mais il ne faut pas oublier que la route est encore longue pour assurer notre maintien.»
L’entrepreneur a connu tant de tracas depuis son arrivée à la tête du club neuchâtelois, tant de contretemps et de déceptions, qu’il a appris à ne plus s’enflammer. La tête dure et le cuir épais, il a reçu Le Temps jeudi, dans son bureau aux Geneveys-sur-Coffrane. Dans un fauteuil en forme de ballon, il évoque avec franchise et humour les complications du passé et ses espoirs pour le futur. L’homme est déjà un sacré personnage; il veut devenir un grand président.
Le Temps: Peut-on être un homme heureux lorsqu’on est président de Neuchâtel Xamax?
Sylvio Bernasconi: Je ne peux pas vous dire si je suis heureux. Mais je ne suis pas malheureux. Disons qu’en trois ans et demi, il n’y a pas eu beaucoup de satisfactions.
– D’ailleurs, l’automne dernier, vous avez menacé de claquer la porte.
– J’ai laissé cette impression-là parce qu’il y avait des injustices qui pesaient trop lourd sur le budget [le différend qui opposait le club à la Ville concernant les conditions d’exploitation du stade a été réglé]. Moi, je suis là pour reconstruire ce club qui était en ajournement de faillite quand je l’ai repris. Sans moi, Xamax serait mort.
– Il y a peu, vous déclariez n’avoir récolté «rien que des emmerdes» en échange des 4 millions de francs que vous avez investis à titre personnel…
– C’est vrai que jusqu’ici, j’ai laissé beaucoup de temps et d’argent pour peu de résultats. Mais ça viendra. Pour construire un grand Xamax, j’ai toujours dit qu’il me faudrait dix ans.
– Etes-vous masochiste?
– Non. J’aime ce club depuis très longtemps. Je n’ai pas eu le choix. Ou bien je reprenais ce club, ou bien il disparaissait.
– Etre président de Xamax, c’est être un personnage public. Une satisfaction à vos yeux?
– Certains disent que ce que je fais est bien, d’autres pas. Au début, les critiques m’ont fait mal. Maintenant, j’ai pris l’habitude.
– Pensez-vous avoir la majorité des suffrages dans le canton?
– La réponse est simple: si quelqu’un veut prendre ma place, elle est libre demain matin. Beaucoup de gens parlent, mais peu sont prêts à passer à l’action. J’ai fait mon apprentissage. Maintenant, je sais ce que je veux et ce que je ne veux plus.
– Qu’est-ce que vous ne voulez plus?
– Je ne vais plus faire confiance aux autres en ce qui concerne les transferts. Dorénavant, je m’en occuperai moi-même, quitte à me mordre les doigts si je me fous dedans. Après tout, c’est moi qui paie.
– Des gens ont-ils abusé de votre confiance?
– On peut le dire, oui. Avant, j’ai fait confiance parce que je n’avais pas le temps. Ce fut une grave erreur. Depuis un an, j’ai mis en place une nouvelle structure au sein de mon entreprise afin de dégager six heures par jour en moyenne pour le club. Je vais me concentrer sur mon Xamax. J’ai appris à connaître le milieu, je vais faire avec. Mais c’est moi qui choisirai les joueurs, et personne d’autre.
– Qui a trahi votre confiance?
– Les entraîneurs, ça va, ça vient… Ça vous donne plein de conseils, ça vous dit d’acheter tel stoppeur qui coûte un saladier, ça veut tel attaquant, et puis ça s’en va. On m’a fait engager n’importe qui, n’importe comment. Un entraîneur n’amène jamais de l’argent, il part avec.
– Et les managers?
– Ils ne m’ont vendu que des champions du monde. A les entendre, je suis étonné de ne pas être en finale de la Ligue des champions…
– Un mot sur votre collaboration avec l’agent de joueurs Nicolas Geiger?
– Il doit m’amener un Niasse [milieu de terrain sénégalais] par année; ou deux, ce serait encore mieux. S’il le fait, je lui en serai éternellement reconnaissant.
– Etes-vous bien entouré?
– Au niveau administratif et marketing, oui. Pour ce qui est de la formation aussi. Pour la première équipe, je ne peux pas le dire. Si je change aussi souvent d’entraîneur, contre ma volonté, c’est que les choix ne sont pas les bons.
– Alain Geiger, dont vous disiez l’automne dernier qu’il était meilleur directeur sportif qu’entraîneur, est à nouveau sur le banc…
– Ce n’est pas moi qui l’ai voulu, c’est la ligue et ses règlements [Jean-Michel Aeby, l’entraîneur recruté pour succéder à Nestor Clausen cet hiver, ne possède pas le diplôme nécessaire]. Mais la collaboration entre Geiger, Aeby et Olio [assistant] est très bonne. Ils travaillent beaucoup, j’aime ça. Pour le reste, je vous répondrai fin mai.
– Vous voulez gérer les transferts, mais on dit que vous ne connaissez pas très bien le football…
– Le foot, je l’ai pratiqué à mon niveau. Mais je vois beaucoup de matches. Je vais prendre le temps de voir les joueurs, de leur parler, de les choisir. Je n’engagerai plus un joueur, par exemple, qui n’a pas joué entre 15 et 20 matches la saison précédente. (Sourire en coin). Et je veux faire confiance à mon instinct. Il me faut des footballeurs qui ont envie, j’ai besoin de quinze gaillards qui ont faim.
– Comment le président vit-il les matches de son équipe?
– Avant un match, j’ai mal au ventre. Après, j’essaie de me remonter le moral.
– Quelle relation entretenez-vous avec vos joueurs?
– Je suis un président distant. Je ne vais pas voir mes ouvriers tous les matins pour leur dire comment ils doivent bétonner un mur. Mon rôle, c’est de trouver de l’argent.
– Pas simple, par les temps qui courent…
– Quand j’ai repris Xamax en juin 2005, les deux clubs de soutien généraient 300 000 francs par année. Aujourd’hui, avec un troisième club, les loges et le travail extraordinaire de l’équipe marketing, nous en sommes à 5 millions. Le budget est de 15,7 millions cette saison, j’espère passer à 16 pour la prochaine. Xamax est une entreprise avant tout, qui doit gagner de l’argent.
– Comment réussir un tel tour de force?
– Via mon entreprise, je génère des contrats à hauteur de 100 millions de francs par année pour mes fournisseurs et sous-traitants. En échange, ils mettent de l’argent dans le Xamax. Et puis nous devons nous atteler à la formation. Depuis 2005, je n’ai pas touché la moindre somme sur le marché des transferts.
– Pardon?
– Nous avons vendu Mounir El-Haimour à Barnsley, en deuxième division anglaise, pour 200 000 euros. Sinon, rien! Ah, si, attendez… Nous avons aussi transféré Kader Mangane à Young Boys pour 200 000 francs. Un an plus tard, il est parti pour 5 millions de francs à Lens, qui l’a ensuite revendu pour 8 millions d’euros à Rennes.
– Ça veut dire…
– (Il coupe). Ça veut dire qu’on a bossé comme des abrutis. Aujourd’hui, nos bons jeunes, les Niasse, Brown, Wüthrich ou Faivre, ont tous un contrat de longue durée. Des clubs s’y intéressent, mais je ne les braderai pas. S’ils partent, ce sera pour une somme à sept chiffres, dont le premier chiffre ne sera ni 1, ni 2.
– Vous évoquez une période de 10 ans pour monter «un grand Xamax». Est-ce à dire que vous vous retirerez en 2015?
– Ce ne sera guère extensible. J’ai 56 ans et à un moment donné, il faut dire stop, parce que ça use. Vous savez, j’ai d’autres rêves dans la vie. J’ai récemment vu des photos de Bora Bora… Mais ce sera pour un prochain article. En attendant, j’ai du boulot.
Article du matin
Les clubs sportifs neuchâtelois risquent de devoir prendre en charge la majeure partie des frais de sécurité des matchs. Le Tribunal fédéral (TF) a débouté Neuchâtel Xamax et le HCC La Chaux-de-Fonds. Le président du Xamax menace de démissionner.
Les deux clubs sportifs avaient attaqué l'arrêté du Conseil d'Etat neuchâtelois du 23 juin 2008. Ce règlement prévoit que les clubs sportifs assument au moins 60 % des frais de sécurité pour les manifestations à risque.
Lourde ardoise
Une part qui peut atteindre 80 % de la facture sécuritaire si les précautions adéquates n'ont pas été prises afin d'empêcher les débordements. Pour Xamax, principal club neuchâtelois visé, cela aurait impliqué une dépense minimale de 270 000 francs pour la seule saison 2007/2008.
Opposé à devoir assumer de tels frais, le club avait dénoncé ce qu'il considère comme une inégalité. Avec le HCC La Chaux-de-Fonds, il relevait que des actes de violence pourraient aussi survenir lors d'autres rassemblements, comme la Fête des Vendanges, une gay pride ou une techno parade.
Risques spécifiques
Pour le TF, cet argument ne tient pas compte de la particularité des risques liés aux manifestations sportives. Les actes de violence liés au hooliganisme appellent des solutions spécifiques.
"Il est notoire que certaines rencontres sportives, notamment dans le domaine du football ou du hockey, présentent un risque important d'actes de violence", souligne Mon Repos. "Ce danger s'explique par la dynamique de groupe qui s'instaure au sein des supporters des deux équipes".
"Les autres manifestations ne présentent pas un risque de violence comparable". Avant de conclure, le TF rappelle également que la police devra, avant chaque manifestation, procéder à une évaluation des risques et des frais et en informer les organisateurs.
Accord provisoire
En novembre dernier, dans l'attente de ce jugement, l'Etat de Neuchâtel et le Xamax étaient parvenus à un accord sur la prise en charge des frais de sécurité autour des matchs de foot. Le canton s'est engagé à ne facturer aucun frais avant la fin de la saison ou le prononcé du verdict du TF.
De son côté, le club sportif avait promis de respecter strictement les règlement de la Swiss Football League et de faire régner l'ordre parmi les clubs supporters. Un premier bilan devrait être tiré avant la fin de la saison 2008/2009. Selon les résultats obtenus, une part plus ou moins importante des frais de sécurité sera à le charge du club neuchâtelois. (arrêt 2C_605/2008 du 18 mars 2009)
Violente réaction
Président du Xamax, Sylvio Bernasconi ne mâche pas ses mots après le verdict du Tribunal fédéral (TF). Il menace de démissionner si le club doit payer une partie des frais de sécurité.
"Que ce soit bien clair, si maintenant on reçoit une facture de sécurité, je démissionne", a déclaré le président du Xamax à l'ATS. "Je remettrai les clés du club et je partirai la conscience tranquille", a-t-il ajouté.
Crise et sponsors défaillants
"J'aurai tout le conseil d'administration du club derrière moi", a affirmé Sylvio Bernasconi. "Il y a la crise, les sponsors qui s'en vont, il faut arrêter de nous mettre encore des frais sur le dos".
Avocat du Neuchâtel Xamax, Philippe Schweizer rappelle qu'il y a eu ces derniers mois une "espèce de moratoire". Il n'écarte pas la possibilité que le club doive assumer prochainement des frais de sécurité.
Autres procédures
Il y a eu le recours qu'on a perdu, mais on a aussi engagé d'autres procédures et contesté les factures qui ont été envoyées entretemps, explique l'avocat neuchâtelois. Philippe Schweizer espère qu'une solution globale pourra être trouvée prochainement entre les autorités et le Neuchâtel Xamax.
En novembre dernier, dans l'attente du jugement rendu par le TF, l'Etat de Neuchâtel et le Xamax étaient parvenus à un accord sur la prise en charge des frais de sécurité autour des matchs de foot. Le canton s'était engagé à ne facturer aucun frais avant la fin de la saison ou le prononcé du verdict du TF.
De son côté, le club sportif avait promis de respecter strictement les règlement de la Swiss Football League et de faire régner l'ordre parmi les clubs supporters. Un premier bilan devrait être tiré avant la fin de la saison 2008/2009, qui se termine fin mai.
Les clubs sportifs neuchâtelois risquent de devoir prendre en charge la majeure partie des frais de sécurité des matchs. Le Tribunal fédéral (TF) a débouté Neuchâtel Xamax et le HCC La Chaux-de-Fonds. Le président du Xamax menace de démissionner.
Les deux clubs sportifs avaient attaqué l'arrêté du Conseil d'Etat neuchâtelois du 23 juin 2008. Ce règlement prévoit que les clubs sportifs assument au moins 60 % des frais de sécurité pour les manifestations à risque.
Lourde ardoise
Une part qui peut atteindre 80 % de la facture sécuritaire si les précautions adéquates n'ont pas été prises afin d'empêcher les débordements. Pour Xamax, principal club neuchâtelois visé, cela aurait impliqué une dépense minimale de 270 000 francs pour la seule saison 2007/2008.
Opposé à devoir assumer de tels frais, le club avait dénoncé ce qu'il considère comme une inégalité. Avec le HCC La Chaux-de-Fonds, il relevait que des actes de violence pourraient aussi survenir lors d'autres rassemblements, comme la Fête des Vendanges, une gay pride ou une techno parade.
Risques spécifiques
Pour le TF, cet argument ne tient pas compte de la particularité des risques liés aux manifestations sportives. Les actes de violence liés au hooliganisme appellent des solutions spécifiques.
"Il est notoire que certaines rencontres sportives, notamment dans le domaine du football ou du hockey, présentent un risque important d'actes de violence", souligne Mon Repos. "Ce danger s'explique par la dynamique de groupe qui s'instaure au sein des supporters des deux équipes".
"Les autres manifestations ne présentent pas un risque de violence comparable". Avant de conclure, le TF rappelle également que la police devra, avant chaque manifestation, procéder à une évaluation des risques et des frais et en informer les organisateurs.
Accord provisoire
En novembre dernier, dans l'attente de ce jugement, l'Etat de Neuchâtel et le Xamax étaient parvenus à un accord sur la prise en charge des frais de sécurité autour des matchs de foot. Le canton s'est engagé à ne facturer aucun frais avant la fin de la saison ou le prononcé du verdict du TF.
De son côté, le club sportif avait promis de respecter strictement les règlement de la Swiss Football League et de faire régner l'ordre parmi les clubs supporters. Un premier bilan devrait être tiré avant la fin de la saison 2008/2009. Selon les résultats obtenus, une part plus ou moins importante des frais de sécurité sera à le charge du club neuchâtelois. (arrêt 2C_605/2008 du 18 mars 2009)
Violente réaction
Président du Xamax, Sylvio Bernasconi ne mâche pas ses mots après le verdict du Tribunal fédéral (TF). Il menace de démissionner si le club doit payer une partie des frais de sécurité.
"Que ce soit bien clair, si maintenant on reçoit une facture de sécurité, je démissionne", a déclaré le président du Xamax à l'ATS. "Je remettrai les clés du club et je partirai la conscience tranquille", a-t-il ajouté.
Crise et sponsors défaillants
"J'aurai tout le conseil d'administration du club derrière moi", a affirmé Sylvio Bernasconi. "Il y a la crise, les sponsors qui s'en vont, il faut arrêter de nous mettre encore des frais sur le dos".
Avocat du Neuchâtel Xamax, Philippe Schweizer rappelle qu'il y a eu ces derniers mois une "espèce de moratoire". Il n'écarte pas la possibilité que le club doive assumer prochainement des frais de sécurité.
Autres procédures
Il y a eu le recours qu'on a perdu, mais on a aussi engagé d'autres procédures et contesté les factures qui ont été envoyées entretemps, explique l'avocat neuchâtelois. Philippe Schweizer espère qu'une solution globale pourra être trouvée prochainement entre les autorités et le Neuchâtel Xamax.
En novembre dernier, dans l'attente du jugement rendu par le TF, l'Etat de Neuchâtel et le Xamax étaient parvenus à un accord sur la prise en charge des frais de sécurité autour des matchs de foot. Le canton s'était engagé à ne facturer aucun frais avant la fin de la saison ou le prononcé du verdict du TF.
De son côté, le club sportif avait promis de respecter strictement les règlement de la Swiss Football League et de faire régner l'ordre parmi les clubs supporters. Un premier bilan devrait être tiré avant la fin de la saison 2008/2009, qui se termine fin mai.
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Re: NE Xamax
Neuchâtel Xamax libère deux joueurs
Les milieux de terrain défensifs de Neuchâtel Xamax Thierno Bah et Richmond Ageymang-Rak ont reçu leur bon de sortie, selon le quotidien «L'Express».
Le président Bernasconi a accepté de les libérer à condition qu'ils trouvent un club. «Sinon ils joueront avec les M21», a indiqué le boss de la Maladière.
Le même sort est réservé à l'attaquant finlandais Niklas Tarvajärvi, qui n'avait pas convaincu lors de ses apparitions en Axpo Super League la saison dernière.
(ats / 15 juin 2009 11:49)
Les milieux de terrain défensifs de Neuchâtel Xamax Thierno Bah et Richmond Ageymang-Rak ont reçu leur bon de sortie, selon le quotidien «L'Express».
Le président Bernasconi a accepté de les libérer à condition qu'ils trouvent un club. «Sinon ils joueront avec les M21», a indiqué le boss de la Maladière.
Le même sort est réservé à l'attaquant finlandais Niklas Tarvajärvi, qui n'avait pas convaincu lors de ses apparitions en Axpo Super League la saison dernière.
(ats / 15 juin 2009 11:49)
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
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Re: NE Xamax
2 bonnes nouvelles pour Ne Xamax aujourd'hui:
Bah a réintégré l'équipe et Carlos Varela a signé pour 2 ans...
Bah a réintégré l'équipe et Carlos Varela a signé pour 2 ans...

Xamax, ça chie un max!
Re: NE Xamax
Vivement le 1er Aout!!Aliciaboitsonchocolat a écrit :2 bonnes nouvelles pour Ne Xamax aujourd'hui:
Bah a réintégré l'équipe et Carlos Varela a signé pour 2 ans...
n'oublie jamais le gradin nord qui t'as encouragé
Re: NE Xamax
Nestor Clausen au Koweït avec Cyrille Maillard
L’ex entraîneur de Neuchâtel Xamax, Nestor Clausen, a signé au Koweït.
L’Argentin, qui a aussi travaillé à Sion, s’engage pour un an avec le club de football SC Kuwait, l’un des plus importants du pays. Son assistant sera le Jurassien Cyrille Maillard.
L’ex entraîneur de Neuchâtel Xamax, Nestor Clausen, a signé au Koweït.
L’Argentin, qui a aussi travaillé à Sion, s’engage pour un an avec le club de football SC Kuwait, l’un des plus importants du pays. Son assistant sera le Jurassien Cyrille Maillard.
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Re: NE Xamax
Excellent résultat de Xamax conte ZH !
Je pense que Xamax à réussi sa campagne de transfert et c'est nettement renforcé avec Varela (n'en déplaise à certain) et Gavranovic. Accompagné de Nuzolo et Brown...aïe aïe aïe
J'ai pas compris pourquoi CC n'a pas plus fait le forcing pour Nuzolo car j'ai cru lire à quelque par que Sion c'était intéressé à ce joueur ! il ferait meilleurs façon de Reset sur l'ail droite
Je pense que Xamax à réussi sa campagne de transfert et c'est nettement renforcé avec Varela (n'en déplaise à certain) et Gavranovic. Accompagné de Nuzolo et Brown...aïe aïe aïe
J'ai pas compris pourquoi CC n'a pas plus fait le forcing pour Nuzolo car j'ai cru lire à quelque par que Sion c'était intéressé à ce joueur ! il ferait meilleurs façon de Reset sur l'ail droite
« Les joueurs qui jouent pour l’argent ne s’impliqueront jamais autant que ceux qui jouent pour l’amour du jeux » The English Games
Re: NE Xamax
Et dire qu'Urfer voulait faire venir Nuzzolo et Varela à Sion...Trilu a écrit :Excellent résultat de Xamax conte ZH !
Je pense que Xamax à réussi sa campagne de transfert et c'est nettement renforcé avec Varela (n'en déplaise à certain) et Gavranovic. Accompagné de Nuzolo et Brown...aïe aïe aïe
J'ai pas compris pourquoi CC n'a pas plus fait le forcing pour Nuzolo car j'ai cru lire à quelque par que Sion c'était intéressé à ce joueur ! il ferait meilleurs façon de Reset sur l'ail droite
- Madjulien
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Re: NE Xamax
et le petit Gavranovic, depuis le début du mercato j'ai dit qu'il fallait le prendre!
Re: NE Xamax
Vu qu'on parle beaucoup du mercato de Neuch je tenais à apporter mon petiti commentaire.Je suis prêt à miser ma chemise que Xamax dans 1 an et demi se retrouve dans la même m**** que nous aujourd'hui avec un effectif plus quantitatif que qualitatif. PU a certes réussi deux trois jolis coups sur le marché des transferts, mais combien de joueurs s'avèreront des flops. Les meilleurs partiront certainement vite et restera les moins bons qu'il faudra réussir à revendre.
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Re: NE Xamax
Madjulien a écrit :et le petit Gavranovic, depuis le début du mercato j'ai dit qu'il fallait le prendre!
Il m'a encore impressionné avec son but contre Aarau!
ça fait 2 buts qu'il marque instantanément en ayant l'impression qu'il ne regarde pas où sont les cages...
Bref Marin et M'Penza sont des sacrés bonnes pioches, mais Xamax a réalisé un bon coup en l'engageant!
Re: NE Xamax
A noter ce que dit Schürmann hier à sport dimanche est totalement vrai. A Tourbillon contre Bâle le match était quasiment le même. Avec toujours Frei et Streller qui se plaignaient pour rien. 

:)
Re: NE Xamax
Vrai que frei se la pète un peu trop depuis son retour en suisse.....qui osera le remettre en place?
Mad Max....président!
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Re: NE Xamax
Aliouiinter
Citer inter Sujet du message: Re: NE Xamax
Vrai que frei se la pète un peu trop depuis son retour en suisse.....qui osera le remettre en place?
Vrai que frei se la pète un peu trop depuis son retour en suisse.....qui osera le remettre en place?

Une bonne bière se reconnaît à la première gorgée, mais mieux vaut s'en assurer!
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Re: NE Xamax
gzamagz est 3e ce soir, à une journée de la fin du premier tour... je suis scié!
deux solutions pour moi :
- soit le niveau des grosses écuries est en chute libre ?
- soit gzamagz est vraiment en progression ?
en tout cas on risque bien de vivre un championnat palpitant.
deux solutions pour moi :
- soit le niveau des grosses écuries est en chute libre ?
- soit gzamagz est vraiment en progression ?
en tout cas on risque bien de vivre un championnat palpitant.
Re: NE Xamax
Pour moi, Xamax est probablement sur le point de réussir sur la voie qu'YB est en train d'emprunter match après match, à savoir parvenir à faire d'une équipe composée d'individus moyens voire faibles (associés à quelques perles, genre Brown et Wütrich), une équipe compétitive car très unie. Après, il suffit de quelques résultats pour augmenter moral et motivation, et la sauce peut prendre.
A l'inverse, deux-trois mauvais matchs et l'équipe peut sombrer en même temps que sa force collective. Je ne pense pas que ça arrivera à Xamax, qui devrait s'établir en milieu de classement, par contre c'est ce qui risque d'arriver à YB, avec leur palme d'équipe d'éternels perdants...
A l'inverse, deux-trois mauvais matchs et l'équipe peut sombrer en même temps que sa force collective. Je ne pense pas que ça arrivera à Xamax, qui devrait s'établir en milieu de classement, par contre c'est ce qui risque d'arriver à YB, avec leur palme d'équipe d'éternels perdants...
\o/ Sortez de la tendance ... Restez dans l'attendance \o/
Pour plus d'émotions
Pour plus d'émotions
Re: NE Xamax
Je vous laisse voir les images d'hier:
http://sport.sf.tv/nachrichten/archiv/2 ... rsch#video
Pour moi le premier pénalty doit être un coup franc... et le deuxième est un un beau plongeon... enfin, il cherche vraiment le pénalty.
Cette saison, à mon avis, le pénalty le plus clair était la faute de Léoni sur Emile...
http://sport.sf.tv/nachrichten/archiv/2 ... rsch#video
Pour moi le premier pénalty doit être un coup franc... et le deuxième est un un beau plongeon... enfin, il cherche vraiment le pénalty.
Cette saison, à mon avis, le pénalty le plus clair était la faute de Léoni sur Emile...
Re: NE Xamax
Parlant peno de Xamax, dans le Nouvelliste d'hier il y avait une sublime photo de Rossi (qui a joué avec Xamax M21 à Monthey ce week-end), faisant un plongeon accrobatique tripple salto dans le but d'inffluencer l'arbitre. Heureusement ce dernier ne s'est pas laissé avoir par ce cinoche de première.
Re: NE Xamax
fantomas a écrit :Je vous laisse voir les images d'hier:
http://sport.sf.tv/nachrichten/archiv/2 ... rsch#video
En parlant des images d'hier soir sur la TSR, les reflets filmés étaient fixés à 23h05....et ont débuté à 23h20!
La précision helvétique n'est plus ce qu'elle était!

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Re: NE Xamax
Neuchâtel Xamax a-t-il encore un public?
Par Simon Meier
Brillants sur le terrain, les «rouge et noir» sont contraints de brader le prix des billets pour remplir leur stade. «Je ne sais pas si c’est encore une région de foot», s’interroge le président Sylvio Bernasconi.
Neuchâtel Xamax bat Saint-Gall (4-2) et conforte sa deuxième place au classement derrière les insatiables Young Boys (lire encadré). Et pour parfaire le décor, samedi, le stade de la Maladière était plein. «Vous êtes 11 997, c’est guichets fermés!!!» s’égosille le speaker, sous les applaudissements d’une assistance bon enfant. Fin du match, soleil couchant, instants de liesse, scènes de communion entre joueurs et public. Mais au-delà de l’harmonie apparente, il y a un bémol: Xamax, quoique brillant sur le terrain, galère dru pour reconquérir les foules.
D’ailleurs, le «guichets fermés» de samedi est à voir comme un trompe-l’œil, à comprendre comme un appel au secours. «Une opération commerciale», précise Alexandre Rey, directeur de Pro’Imax. Chargée de promouvoir l’image du club, la société a mis sur pied le projet «plein stade» en fixant le prix de la place à 5 francs. Avec l’appui massif de L’Express/L’Impartial, qui est allé jusqu’à consacrer sa «une» jeudi pour inciter les gens à se déplacer. «Nous avons eu peur parce que lundi, il n’y avait que 700 billets de vendus», confie Alexandre Rey. «Cela aurait été très décourageant.»
Le président Sylvio Bernasconi ne cache pas son désarroi face au manque d’empressement qu’ont les Neuchâtelois à remplir la Maladière: «Je ne sais pas si c’est encore une région de foot…», lâchait-il avant la rencontre. «Pourquoi les gens ne viennent-ils pas? Qu’est-ce qu’on fait de faux? On a les prix les plus attractifs de Super League, on est bien au classement, l’équipe est spectaculaire et elle mouille le maillot. Je ne comprends pas, c’est à se demander s’il faut continuer…»
Avant la braderie saint-galloise, Xamax avait attiré 4800 spectateurs contre Zurich, 7210 contre Sion, 7323 contre Bâle, 10 155 contre Young Boys et 4021 contre Bellinzone. «Il ne faut pas se voiler la face», reprend Sylvio Bernasconi. «La fois où on a fait 10 000 contre YB, il y avait au moins 3000 Bernois. Au niveau des VIP, on est bien. C’est la base populaire qui nous fait défaut. On ne pourra pas faire 5 francs l’entrée à tous les coups. Si les gens ne veulent pas venir, tant pis, je ne peux être que navré.»
Si l’on excepte le séjour neuchâtelois du Portugal lors de l’Euro 2008, la nouvelle Maladière n’avait été comble que trois fois avant samedi. Contre Bâle et Young Boys lors du retour en Ligue nationale A, et pour l’inauguration face à La Chaux-de-Fonds, le 18 février 2007. «Ce jour-là, on avait tout vendu en 70 minutes. Les gens nous insultaient parce qu’il n’y avait pas assez de places», sourit Alexandre Rey, un brin nostalgique.
L’ancien attaquant, qui a fréquenté de près les publics du FC Bâle, du FC Sion et du FC Lucerne, déplore le «manque de passion» dont sont nimbés les «rouge et noir». «A Xamax, on ne ressent pas vraiment l’amour des couleurs, à part chez les 3000 irréductibles [c’est le nombre d’abonnés] qui nous suivent partout», explique le Valaisan. «Ce qui m’irrite un peu, c’est que les gens ne se rendent pas compte qu’un nouveau stade, ça coûte de l’argent. Avec la location, les frais de sécurité, la régie technique et la taxe sur les spectacles, le simple fait d’imprimer un billet nous coûte entre 7 et 9,80 francs. A 5 francs, il y a encore des gens qui râlent parce qu’ils ne peuvent pas choisir leur place. Quand on leur parle d’un budget de 11 ou 12 millions de francs, ils croient que c’est notre bénéfice, qu’on est riches. J’ai l’impression qu’ils partent du principe qu’on devrait les inviter au stade.»
Où sont passés tous ces supporters qui, comme le rappelle Pierre Dubois, «étaient prêts à recevoir un coup de bâton pour obtenir un billet à l’époque où on battait le Real Madrid et le Bayern Munich en Coupe d’Europe»? L’ancien conseiller d’Etat, secrétaire général du club jusqu’en 1981, ne rate pas un match à la Maladière. Il a, outre les résultats globalement décevants de ces dernières années, son explication quant à la désaffection du public: «Il y a indiscutablement eu une cassure lorsqu’on a cessé d’aligner des joueurs du cru, comme les Corminboeuf, Chassot, Perret ou Mottiez. Avant, Xamax était le club d’une région, du Seeland à Yverdon, en passant par le Vully fribourgeois. Si l’on ajoute une autre cassure, celle de l’exil à La Chaux-de-Fonds [durant les trois saisons qui ont précédé l’inauguration du nouveau stade], l’osmose entre le club et son public a disparu.»
Pour être juste, il faut préciser que par le passé, lorsque les affluences outrepassaient régulièrement les 10 000 spectateurs, les chiffres étaient parfois gonflés. «Alors président, on annonce combien ce soir?» avait coutume de demander le speaker à Gilbert Facchinetti. «Facchi jouissait d’une popularité incroyable en ville, les gens venaient aussi pour lui», note encore Pierre Dubois. Alexandre Rey relève un autre aspect des choses: «Avant, les Secondos se déplaçaient au stade. Aujourd’hui, ils ont la possibilité de voir Benfica, le Real Madrid ou la Juventus en direct sur le câble. La télévision ne nous aide pas.»
Le directeur de Pro’Imax, qui salue les remarquables performances sportives de l’équipe, refuse de baisser les bras et espère une «période de reconquête». «Pour les prochains matches à domicile, on reçoit Lucerne et Aarau», signale-t-il. «Ce sera très important, parce que s’il y a de nouveau 4000 personnes, ce sera dur à encaisser. Les gens doivent comprendre qu’à long terme, si on ne parvient pas à remplir le stade, le club ne pourra plus tenir son budget. Et les perspectives pourraient devenir moins brillantes.»
[© 2009 Le Temps SA]
Par Simon Meier
Brillants sur le terrain, les «rouge et noir» sont contraints de brader le prix des billets pour remplir leur stade. «Je ne sais pas si c’est encore une région de foot», s’interroge le président Sylvio Bernasconi.
Neuchâtel Xamax bat Saint-Gall (4-2) et conforte sa deuxième place au classement derrière les insatiables Young Boys (lire encadré). Et pour parfaire le décor, samedi, le stade de la Maladière était plein. «Vous êtes 11 997, c’est guichets fermés!!!» s’égosille le speaker, sous les applaudissements d’une assistance bon enfant. Fin du match, soleil couchant, instants de liesse, scènes de communion entre joueurs et public. Mais au-delà de l’harmonie apparente, il y a un bémol: Xamax, quoique brillant sur le terrain, galère dru pour reconquérir les foules.
D’ailleurs, le «guichets fermés» de samedi est à voir comme un trompe-l’œil, à comprendre comme un appel au secours. «Une opération commerciale», précise Alexandre Rey, directeur de Pro’Imax. Chargée de promouvoir l’image du club, la société a mis sur pied le projet «plein stade» en fixant le prix de la place à 5 francs. Avec l’appui massif de L’Express/L’Impartial, qui est allé jusqu’à consacrer sa «une» jeudi pour inciter les gens à se déplacer. «Nous avons eu peur parce que lundi, il n’y avait que 700 billets de vendus», confie Alexandre Rey. «Cela aurait été très décourageant.»
Le président Sylvio Bernasconi ne cache pas son désarroi face au manque d’empressement qu’ont les Neuchâtelois à remplir la Maladière: «Je ne sais pas si c’est encore une région de foot…», lâchait-il avant la rencontre. «Pourquoi les gens ne viennent-ils pas? Qu’est-ce qu’on fait de faux? On a les prix les plus attractifs de Super League, on est bien au classement, l’équipe est spectaculaire et elle mouille le maillot. Je ne comprends pas, c’est à se demander s’il faut continuer…»
Avant la braderie saint-galloise, Xamax avait attiré 4800 spectateurs contre Zurich, 7210 contre Sion, 7323 contre Bâle, 10 155 contre Young Boys et 4021 contre Bellinzone. «Il ne faut pas se voiler la face», reprend Sylvio Bernasconi. «La fois où on a fait 10 000 contre YB, il y avait au moins 3000 Bernois. Au niveau des VIP, on est bien. C’est la base populaire qui nous fait défaut. On ne pourra pas faire 5 francs l’entrée à tous les coups. Si les gens ne veulent pas venir, tant pis, je ne peux être que navré.»
Si l’on excepte le séjour neuchâtelois du Portugal lors de l’Euro 2008, la nouvelle Maladière n’avait été comble que trois fois avant samedi. Contre Bâle et Young Boys lors du retour en Ligue nationale A, et pour l’inauguration face à La Chaux-de-Fonds, le 18 février 2007. «Ce jour-là, on avait tout vendu en 70 minutes. Les gens nous insultaient parce qu’il n’y avait pas assez de places», sourit Alexandre Rey, un brin nostalgique.
L’ancien attaquant, qui a fréquenté de près les publics du FC Bâle, du FC Sion et du FC Lucerne, déplore le «manque de passion» dont sont nimbés les «rouge et noir». «A Xamax, on ne ressent pas vraiment l’amour des couleurs, à part chez les 3000 irréductibles [c’est le nombre d’abonnés] qui nous suivent partout», explique le Valaisan. «Ce qui m’irrite un peu, c’est que les gens ne se rendent pas compte qu’un nouveau stade, ça coûte de l’argent. Avec la location, les frais de sécurité, la régie technique et la taxe sur les spectacles, le simple fait d’imprimer un billet nous coûte entre 7 et 9,80 francs. A 5 francs, il y a encore des gens qui râlent parce qu’ils ne peuvent pas choisir leur place. Quand on leur parle d’un budget de 11 ou 12 millions de francs, ils croient que c’est notre bénéfice, qu’on est riches. J’ai l’impression qu’ils partent du principe qu’on devrait les inviter au stade.»
Où sont passés tous ces supporters qui, comme le rappelle Pierre Dubois, «étaient prêts à recevoir un coup de bâton pour obtenir un billet à l’époque où on battait le Real Madrid et le Bayern Munich en Coupe d’Europe»? L’ancien conseiller d’Etat, secrétaire général du club jusqu’en 1981, ne rate pas un match à la Maladière. Il a, outre les résultats globalement décevants de ces dernières années, son explication quant à la désaffection du public: «Il y a indiscutablement eu une cassure lorsqu’on a cessé d’aligner des joueurs du cru, comme les Corminboeuf, Chassot, Perret ou Mottiez. Avant, Xamax était le club d’une région, du Seeland à Yverdon, en passant par le Vully fribourgeois. Si l’on ajoute une autre cassure, celle de l’exil à La Chaux-de-Fonds [durant les trois saisons qui ont précédé l’inauguration du nouveau stade], l’osmose entre le club et son public a disparu.»
Pour être juste, il faut préciser que par le passé, lorsque les affluences outrepassaient régulièrement les 10 000 spectateurs, les chiffres étaient parfois gonflés. «Alors président, on annonce combien ce soir?» avait coutume de demander le speaker à Gilbert Facchinetti. «Facchi jouissait d’une popularité incroyable en ville, les gens venaient aussi pour lui», note encore Pierre Dubois. Alexandre Rey relève un autre aspect des choses: «Avant, les Secondos se déplaçaient au stade. Aujourd’hui, ils ont la possibilité de voir Benfica, le Real Madrid ou la Juventus en direct sur le câble. La télévision ne nous aide pas.»
Le directeur de Pro’Imax, qui salue les remarquables performances sportives de l’équipe, refuse de baisser les bras et espère une «période de reconquête». «Pour les prochains matches à domicile, on reçoit Lucerne et Aarau», signale-t-il. «Ce sera très important, parce que s’il y a de nouveau 4000 personnes, ce sera dur à encaisser. Les gens doivent comprendre qu’à long terme, si on ne parvient pas à remplir le stade, le club ne pourra plus tenir son budget. Et les perspectives pourraient devenir moins brillantes.»
[© 2009 Le Temps SA]
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Re: NE Xamax
Vous avez vu Bynia hier contre Lucerne ? Il a frappé un joueur au visage les arbitres ont rien vu. Xamax a eu bien de la chance avec l'arbitre. Le juge unique peut-il prendre des sanctions pour voie de fait suite à cette agression ?
Xamax vraiement une équipe de voyous !!!
Notons en même temps que Varela qui lundi s'est répendu dans la presse en disant que Sion l'avait masacré etc... a joué hier soir.... quel connard !
Xamax vraiement une équipe de voyous !!!
Notons en même temps que Varela qui lundi s'est répendu dans la presse en disant que Sion l'avait masacré etc... a joué hier soir.... quel connard !
Contre les supporters modernes qui prennent en otage et tuent le football
18.02.16 antoinette : "Belle équipe ce Braga"

18.02.16 antoinette : "Belle équipe ce Braga"





