Saison 2012/2013 : Articles de presse (sans commentaires)

[inter]

Hello,

Je vous propose de poster ici directement les articles de presse concernant notre club de coeur.

Par contre, il serait préférable d'éviter les commentaires sur ces articles, ou alors ouvrir un post adéquat pour ça...?

Merci

[inter]

Le nouvelliste :

Actualisé le 12.08.12, 23:42

Sion, voyageur efficace

Mis en difficulté par une équipe vaudoise joueuse, le visiteur remporte sa troisième victoire de rang loin de ses bases.

Le FC Sion voyage bien. Il signe contre Lausanne sa troisième victoire de rang à l'extérieur depuis le début du championnat (2-0). Ce succès arrondit le bilan provisoire à neuf points, sept buts marqués et aucun encaissé en trois déplacements loin de Tourbillon. Il conforte le premier rang de l'équipe valaisanne et son invincibilité. Malgré cette performance, la formation valaisanne patientera encore avant de s'installer en première classe. Le dernier déplacement en date confirme que le confort ne figure pas encore dans les options retenues.

Lausanne joue et Sion s'accroche à l'ouverture de la marque tombée très tôt sur un coup de tête victorieux, le premier de la saison, de l'incontournable Vanczak (12e). Margairaz double l'avantage du visiteur d'un soir en contre à quatre minutes du gong (86e). Dans l'intervalle, le jeu appartient aux Vaudois. Les occasions aussi. "Nous bénéficions de la baraka du chef de file contre un adversaire qui aurait mérité mieux" , reconnaît Sébastien Fournier. "L'efficacité offensive a fait la différence et Vanins a maîtrisé les ballons qu'il fallait. C'est la victoire du collectif, nous avons su souffrir ensemble." Si son groupe a présenté un réalisme maximal sur sa carte de visite samedi, il sait le provoquer. "Nous jouons avec nos qualités, nous ne deviendrons pas Barcelone demain matin. Nous ne possédons pas des petits gabarits vifs comme Grasshopper ou Servette qui se basent sur les enchaînements ballon au pied. Récupérer et contrer, c'est notre jeu." Ces joueurs souscrivent sans condition à cette assurance pour voyageurs en formation.


Roussey fâché avec l'arbitre

L'entame de match dévoile un Sion conquérant. Aislan éprouve Favre d'un tir puissant sur coup franc (3e). Vanczak exploite une grossière erreur de marquage des Lausannois doublée d'une approximation de Favre pour marquer son premier but du championnat (12e). De la tête comme les neuf de la précédente édition. Vanins repousse de la jambe droite un essai de Moussilou, seul face au gardien letton (28e). Sanogo tergiverse et rate le cadre (44e). "Cela montre que nous pouvons être conquérants. L'avons-nous été assez?" , interroge Laurent Roussey. Son équipe monopolise le ballon. Deux tirs appuyés de Moussilou filent au-dessus (60e) et à côté (77e). "Lausanne nous a bien bougés, mais avoir la maîtrise durant nonante minutes n'est pas possible" , ajoute Fournier. Dingsdag repousse devant son but une reprise insidieuse de Facchinetti (85e). Sur le contre, l'infatigable Léo et Margairaz unissent leurs efforts pour doubler la marge valaisanne. "C'est dur quand on perd un match comme celui-là" , déplore Roussey. "En plus quand un arbitre se permet d'insulter deux de mes joueurs, cela montre que son parti est pris. Et Sion n'a pas besoin de ça. Inutile de venir en début de saison m'expliquer comment me comporter sur le banc de touche pour subir de telles attitudes ensuite." Fournier apprécie l'élan porteur. Sans s'y reposer. " Le compteur indique treize points, il pourrait aussi plafonner à huit ou neuf. Les chiffres sont une chose, le terrain une autre. Willy marque sur balle arrêtée aujourd'hui après avoir vu deux ou trois ballons lui passer devant. Serey et Lafferty jouent pour la première fois nonante minutes, Crettenand réussit une bonne entrée. La palette de solutions s'enrichit après avoir commencé quatre fois avec le même onze, c'est plutôt intéressant pour la suite." Deux jours de repos permettent à ses joueurs de souffler en début de semaine, sauf pour les internationaux qui ont rejoint leur sélection. Une coupure appréciée avant d'accueillir Young Boys à Tourbillon dimanche. Un choc qui sera au sommet pour Sion qui s'y maintient depuis le début de championnat.


LES BUTS

12E VANCZAK 0-1 . La défense vaudoise dégage un ballon centré par Dingsdag sur coup franc. Lafferty récupère le cuir sur le côté droit près de la ligne de touche et le remet dans l'axe. Libérés de tout marquage par leurs adversaires, Vanczak et Bühler se retrouvent seuls face à Favre qui négocie mal son intervention. Le Hongrois marque de la tête malgré le choc des deux crânes qui blesse Bühler à l'arcade sourcilière gauche.

86E MARGAIRAZ 0-2 . Marques et Crettenand récupèrent un ballon sur le côté gauche. Il le dégage en direction de Léo. Le Brésilien résiste à la charge de Tall et décale parfaitement Margairaz sur l'aile droite. Le Vaudois de Sion pénètre dans la surface de réparation vaudoise, il efface Sonnerat et marque au premier poteau d'un tir puissant du pied gauche.


Il marque et assomme Bühler


VILMOS VANCZAK
met fin à la diète. Il signe à Lausanne sa première réussite de la saison. De la tête comme les neuf buts inscrits en championnat la saison dernière. "Je suis soulagé, je pensais à ce premier but lors de chaque match. L'approche du match n'était pas simple aujourd'hui puisque nous devions gagner. Ce rôle de favori pourrait nous revenir plusieurs fois cette année, nous devons encore apprendre à le gérer" , confie le défenseur hongrois dont le coup de plot a catapulté le cuir dans les filets lausannois et explosé l'arcade sourcilière gauche d'Arnaud Bühler. "Je n'ai pas compris tout de suite ce qui se passait quand je me suis dirigé vers le coin du terrain pour fêter. Arnaud était sur le côté opposé, je ne me suis aperçu de rien durant l'action, même pas du choc de nos deux crânes. J'étais totalement concentré sur le ballon. Au bout d'une dizaine de secondes, une douleur s'est fait sentir à la tête et j'avais une bosse sur le front." Buteur contre le Xamax de Bernard Challandes en finale de coupe, Vanczak récidive contre Roussey, lui aussi ancien entraîneur de Sion. "Les coaches qui ont passé par Sion me réussissent" , rit-il. Espère-t-il découvrir Sébastien Fournier sur le banc opposé? "Non, non, surtout pas. Il doit rester cinq ou six ans avec nous." Pendant que la majorité de ses coéquipiers bénéficiera de deux jours et demi complets de repos, Vanczak se rendra à Budapest. Il y affrontera Israël avec l'équipe nationale mercredi. SF


PLAN FIXE

0 LAUSANNE (0)

2 SION (1)

La Pontaise, 8750 spectateurs. Arbitrage de M.Ludovic Gremaud, assisté de MM.Wicht et Jobin.

Buts: 12e Vanczak 0-1, 86e Margairaz 0-2.

Lausanne: Favre; Katz, Tall, Sonnerat, Facchinetti; Rodrigo; Sanogo (76e Marazzi), Gabri (61e Avanzini), Mulonga, Kamber (70e Roux); Moussilou. Entraîneur: Laurent Roussey.

Sion: Vanins; Vanczak, Aislan, Dingsdag, Bühler (14e Marques); Serey Die, Gattuso (84e Adao); Margairaz, Darragi (74e Crettenand), Lafferty; Léo. Entraîneur: Sébastien Fournier.

Notes: Lausanne sans Meoli et Tafer (blessés). Sion privé de Mrdja, Wüthrich et Melo (blessés). Touché à l'arcade sourcilière gauche dans un choc avec Vanczak après douze minutes de jeu, Arnaud Bühler cède sa place à Andres Marques. Six points de suture garnissent le visage du Vaudois. A la 74e, Oussama Darragi quitte le terrain victime d'une commotion après avoir reçu derrière la tête un tir sur coup franc de Lafferty.

Avertissements : 17e Rodrigo (faute sur Darragi), 29e Facchinetti (faute sur Margairaz), 39e Lafferty (faute sur Moussilou), 45 + 1' Tall (réclamations), 70e Avanzini (faute sur Lafferty), 75e Sonnerat (faute sur Léo).

Coups de coin: 6 - 3 (1-1).

Par STEPHANE FOURNIER

[info-g]

La baraka du leader

Sion, en solide leader, est allé s’imposer samedi soir à la Pontaise 2 à 0. Un score qui ne reflète pas la véritable physionomie du match, mais qui souligne néanmoins l’écart sous bien des aspects entre les deux clubs romands.

Encore une entame de match catastrophique

Comme lors de ses trois derniers matches, Lausanne-Sport a semblé avoir laissé sa tête au vestiaire en subissant d’entrée la pression adverse et en encaissant un but dans le premier quart d’heure de jeu. Il faut dire qu’en face l’armada sédunoise arrivait en pleine confiance à la Pontaise. Dans son costume de leader, Sion prenait tout de suite en main les rênes du match et ouvrait logiquement la marque à la 12ème minute sur un excellent centre de Lafferty depuis la droite repris de la tête par Bühler laissé seul devant Favre par la défense lausannoise. Pas si seul que ça en fait, puisque l’amnésie vaudoise concédait également à Vanczak d’être à la réception du ballon. Les deux hommes se télescopaient d’ailleurs sur l’action, obligeant ainsi le buteur à céder sa place.

Sursaut lausannois

Piqué au vif, Lausanne tentait alors de revenir dans le match, profitant également d’un certain pas en retrait des hommes de Sébastien Fournier. Les tentatives de Moussilou puis de Sanogo auraient pu trouver meilleure fortune, mais face au premier se dressait un excellent Vanins, alors que le second envoyait sa tentative hors des buts valaisans pour le plus grand désarroi des supporters lausannois. Durant cette première période, les fans de football auront surtout apprécié le travail de récupération et de direction de Gattuso et sa bonne influence sur Serey Die. Ils auront également noté l’absence d’un tel patron du côté lausannois, avec un Malonga intermittent et un Gabri pas encore au niveau que l’on pourrait espérer de lui.

Essayé, pas pu

De retour des vestiaires, les Lausannois tentaient à nouveau de se faire dangereux devant la cage des rouges et blancs. Alors que l’inénarrable speaker de la Pontaise demandait «au kop lausannois de ne pas allumer de fumigènes aux couleurs valaisannes», le FC Sion reculait et concédait aux vaudois quelques tirs dangereux. Mais ceux-ci ne trouvaient jamais le cadre de la porte défendue par Vanins ou alors se heurtaient au roc Dingsdag. Malgré ces escarmouches, Sion paraissait tout de même gérer le match avec beaucoup de confiance et savait se monter cynique et réaliste en inscrivant le 2-0 par Xavier Margairaz parti en contre à la 86ème minute.

Question de confiance

A la sortie du terrain, c’est un Jocelyn Roux assez remonté contre l’arbitre qui rejoignait les vestiaires. Laurent Roussey expliquait plus tard que l’arbitre aurait insulté deux joueurs lausannois et que pour lui «ces faits de jeux sont importants», soulignant également que «Sion n’a pas besoin d’un tel arbitrage pour s’imposer car c’est une équipe vraiment très forte». Il relevait également que son équipe avait tout de même proposé un jeu agréable, mais que cette rencontre avait surtout été «une histoire de confiance». Confiance que Sébastien Fournier peut avoir, lui qui admettait que «Lausanne a eu des occasions et aurait peut-être mérité plus» et de constater que «c’était important d’ouvrir la marque et aujourd’hui encore on a vu un bon Vanins» avant de conclure que son équipe «joue actuellement avec la baraka du leader».
Le bonheur des petits et des grands

La venue de Gattuso était l’occasion pour de nombreux enfants de venir chercher un autographe de l’ex-champion du monde. L’occasion pour nous d’échanger quelques mots avec lui sur son acclimatation en Suisse «on court beaucoup, on travaille dur, c’est bien», sur le niveau de la Super League «il y a Bâle, puis il y a toutes les autres, nous faisons partie des autres, mais pour l’instant on a vraiment bien commencé» et sur le foot italien «j’ai regardé le match de Supercoupe Juventus-Napoli cet après-midi, mais il a été influencé par l’arbitre, le foot italien est spécial».

La semaine prochaine ?

Auteur d’un début de championnat magnifique, Sion – quatrième match sans encaisser de but – aura l’occasion de conforter son classement de leader en recevant YB. Il pourrait également compter sur Lausanne pour freiner Bâle au Parc St-Jacques. On souhaite donc aux deux équipes que la troupe de Laurent Roussey trouve enfin plus de confiance et de concentration pour ne pas rééditer encore une fois une telle entame de match, surtout que cette équipe sait montrer un jeu intéressant.

Carton Rouge / Mirko Martino - Lundi 13.08.2012

[inter]

«J'ai écouté nos matches à la radio, en Afrique»
Christian Constantin s'est accordé deux semaines de déconnexion totale. Ce qui ne l'a pas empêché de garder un oeil sur ses protégés, qu'il juge encore capables de progresser.

«J'ai passé 17 jours en Namibie, au Botswana et en Mozambique. J'ai même conduit un éléphant. J'ai un permis pour ça!», a rigolé Christian Constantin dans une interview au «Blick». Le Boss du FC Sion avait besoin de repos. Ce qu'il a semble-t-il trouvé au sud de l'Afrique. «J'ai pu apprécier les paysages, faire un Safari et me rendre sur des petites îles. Tout était si naturel, presque parfait. Un vrai dépaysement».

S'il s'est volontairement déconnecté avec ses activités professionnelles («J'avais 2340 SMS à mon retour»), «CC» n'a pas coupé tous les ponts avec son club. Il a écouté les deux matches que Sion a disputés sur la Web-Radio du club. Avant de... faire ses critiques une fois rentré en Valais. «Lorsque j'ai entendu que Didier Crettenand n'apportait pas assez, j'ai pensé qu'il fallait réfléchir à une autre composition. De même lorsque le commentateur a dit que nous jouions des corners de manière indirecte. J'ai dit à l'entraîneur (ndlr: Sébastien Fournier) qu'il fallait tout de suite arrêter avec ça. Personne ne marque sur les corners à deux!»

Le Valaisan ne cache toutefois pas son plaisir de voir ses protégés en tête. Mais se plaît à rappeler que Bâle est le grand favori du championnat. «Ils sont les candidats numéro un, c'est clair. De notre côté, il faudra mieux intégrer les nouveaux joueurs, Leo et Oussama Darragi. Nous ne sommes qu'à 60% de notre potentiel.»

20 minutes

[valaisan4ever]

SUISSE – SUPER LEAGUE - SAISON 2012/201314/08
A la poursuite du FC Bâle
La nouvelle saison de football en Suisse a débuté depuis déjà un mois, avec comme d’habitude un grand favori, le FC Bâle, mais qui va cette fois devoir se battre avec le FC Sion ambitieux de Gennaro Gattuso. Gare également à la pléthore d’outsiders à l’affut derrière, dont le Servette de Genève.

Le big boss

Il est ici bien sûr question du FC Bâle, incontesté et incontestable leader du football suisse depuis quelques années, auteur d’une dernière saison exceptionnelle : doublé coupe/championnat – le troisième depuis 2008 – et un huitième de finale de Ligue des champions face au Bayern, en remportant la première manche en Suisse (1-0) avant d’exploser au retour contre le futur finaliste (0-7). Ce bon parcours européen permet au Helvètes de gagner de précieux points à l’indice UEFA et a éclipsé les affaires qui ont une nouvelle fois émaillé leur football, avec la spectaculaire faillite du Neuchâtel Xamax et les déboires du FC Sion. Oui, la Suisse peut dire merci au FCB. Cette saison encore, Bâle sera la vitrine de la Suisse : un club à l’aise financièrement – merci Gigi Oeri – possédant a priori encore une marge de manœuvre sur la concurrence, grâce au bon alliage trouvé entre l’expérience (Alex Frei, Streller, Yapi Yapo…) et des jeunes ambitieux, tels le gardien Yann Sommer, le défenseur autrichien Aleksandar Dragović ou les milieux internationaux Valentin Stocker et Fabian Frei. Méfiance tout de même : les Bâlois, victimes de leur réussite la saison dernière, ont perdu leurs deux plus talentueux éléments, Xherdan Shaqiri et Granit Xhaka, transférés en Allemagne. En y ajoutant les départs des trois vétérans Huggel, Herzog et Chipperfield, ça fait beaucoup et pourrait nuire à l’équilibre général de l’équipe, surtout en début de saison. Pour preuve, la reprise a été un rien poussive en championnat, avec pour l’instant un bilan de deux victoires pour trois résultats nuls. Des réglages restent à apporter notamment sur le plan défensif.

L’outsider ambitieux

Il faut croire que le FC Sion aime faire parler de lui. La saison dernière, c’était en mal : gaulé à aligner sur ses feuilles de match des joueurs récemment embauchés malgré une interdiction de recrutement de l’UEFA, le club s’était vu retirer 36 points en championnat. Il était tout de même parvenu à se maintenir grâce à la faillite de Xamax (qui prenait donc automatiquement la seule place de relégation automatique) et réussissant son tour de barrage face à Aarau. Cette grosse galère écartée finalement sans encombre, il a été question à l’intersaison de vite oublier et de se tourner vers l’avenir avec beaucoup d’ambition. Deux gros coups ont ainsi été effectués au mercato, avec les arrivées gratos de Kyle Lafferty, l’attaquant écossais contraint de quitter le club des Rangers en pleine débandade, et surtout de Gennaro Gattuso. A 34 ans et après une dernière saison à Milan marquée par ses soucis à l’œil gauche, l’ex international italien débarque avec une motivation intacte. Ses cinq premiers matchs de championnat effectués sur le sol suisse ont permis de le vérifier. Il s’est d’ores et déjà imposé comme un taulier précieux, un leader naturel qui permet à toute l’équipe d’être tirée vers le haut. Résultat, le FC Sion, qui peut légitimement viser un podium cette saison, s’est installé seul en haut de classement, après un parcours quasi parfait : quatre victoires et un partage des points avec Bâle à domicile.

Les poils à gratter

Dans un championnat à seulement dix clubs, il est très facile de basculer du bon ou du mauvais côté du classement. Certaines équipes débutent ainsi leur saison dans l’inconnu, avec a priori des ambitions de podium et de ticket européen, mais sans aucune certitude d’y parvenir. C’est le cas notamment des Young Boys de Berne, très souvent placés, jamais vainqueurs. Difficile de garder intacte sa motivation quand on a fini par acquérir une réputation d’éternel loser. L’effectif ayant peu changé, il n’y a aucune raison pour que cette situation change. Lucerne aussi a pris l’habitude des places d’honneur dernièrement, avec notamment cette deuxième place en Super League la saison passée. L’actuelle débute avec une équipe peu chamboulée, si ce n’est l’arrivée du solide et expérimenté buteur bulgare Dimitar Rangelov. Le défaut de Lucerne la saison dernière étant l’attaque, c’est plutôt bien vu comme recrutement. Le Servette de Genève peut aussi en théorie ambitionner les places européennes. Promus la saison passée, les Grenats avaient très bien terminé au printemps, malgré un contexte extra-sportif compliqué. Les joueurs cadres (Kouassi, Karanovic, De Azevedo…) sont restés, ce qui laisse augurer de bonnes performances. Pour l’instant néanmoins, c’est un peu la cata, avec un seul point glané en cinq journées. La participation à la C3 (élimination face à Rosenborg) était peut-être de trop dans le calendrier… N’oublions pas non plus que le FC Zürich, avec un effectif particulièrement jeune, a l’habitude de se montrer dangereux. Il s’agit de la dernière équipe à avoir empêché Bâle de devenir champion. Enfin l’autre club de Zürich, le Grasshopper, peut aussi finir par retrouver son lustre d’antan.

Le fond de la classe

Sauvé un peu miraculeusement de la relégation grâce aux déboires cumulés de Xamax et de Sion, Lausanne Sport démarre sa deuxième saison consécutive en élite sans vraiment de certitudes. C’est Laurent Roussey qui a désormais pris les commandes de l’équipe, où évoluent quelques noms connus : Matt Moussilou, Yannis Tafer, Chris Malonga ou encore le vétéran espagnol Gabri. Mais le début de saison des Lausannois (1 victoire, 1 nul, 3 défaites) a permis de constater que ça devrait encore être compliqué pour eux cette saison. Avec son petit budget et son effectif de sans grade, le FC Thoune n’ambitionne pas non plus autre chose que le maintien. Même remarque a priori pour le promu Saint-Gall, qui pourrait néanmoins profiter de sa dynamique pour jouer les trouble-fêtes. Les vert et blanc sont d’ailleurs toujours invaincus en championnat après cinq journées disputées.

http://www.sofoot.com/a-la-poursuite-du ... 60553.html

[nufc]

2005 - 2012 : les années Obradovic

De 2005 à 2012 le Serbe a été l'âme et l'animateur du jeu de l'équipe valaisanne. Trois victoires en Coupe de Suisse ont scellé une union qui s'est achevée en juin.

Goran Obradovic revient à Tourbillon. Il donnera le coup d'envoi de la rencontre Sion - Young Boys dimanche. Cette visite ponctuelle lui permettra de recevoir l'hommage mérité dont l'avaient privé des destins individuel et collectif encore à écrire lorsque l'équipe valaisanne avait affronté Aarau en barrage contre la relégation. L'épisode s'inscrit aujourd'hui comme le dernier de leur vie commune. Leur union n'a pas survécu à un septième printemps qui a mis un terme à leur relation contractuelle. "Je cherche une solution ailleurs, soit en Suisse, soit dans des pays plus éloignés. L'envie de jouer est toujours aussi forte. Je suis prêt à m'exiler pour une dernière expérience. Le marché national est très difficile", confie le capitaine de coeur de la formation sédunoise de 2005 à 2012.

A Sion grâce à... Yakin
Les touches ont été nombreuses durant ses vacances en Serbie. Des émissaires de Lausanne, Thoune et d'autres clubs ont fait vibrer son téléphone portable. Sans succès. Le Qatar ou la Chine pourraient le tenter à 36 ans. "Au moins pour une année. Le choix se fera en famille. Elle restera ici et j'opterai pour la solution qui lui semble la plus favorable pour notre équilibre. J'ai amené Marko (ndlr. son fils) a u stade ce matin pour une journée d'entraînement, l'équipe s'y entraînait. Ça m'a fait bizarre."

Trois victoires en Coupe de Suisse (2006, 2009 et 2011), une promotion en Super League (2006) et une qualification acquise en championnat pour l'Europa League (2007) tissent des liens forts. Le début de l'aventure tient pourtant à un coup de fil en août 2005. "Après avoir terminé un engage ment à Vaduz, tout était réglé pour que je rejoigne YB. Ils ont finalement pris Hakan Yakin dont l'agent était le même que moi. J'ai immédiatement rompu avec lui. La saison avait déjà commencé, ma situation était difficile. Je ne pensais pas au FC Sion lorsque j'ai appelé Christian Constantin. Je n'avais jamais parlé avec lui auparavant." Un jour leur suffit pour se déterminer. "Tout a été très vite avec Christian, comme toujours."

Trois mois sans qualification en 2008
Le Serbe donne un coup d'accélérateur décisif aux ambitions sédunoises. Huit mois après son arrivée, une dixième coupe de Suisse enrichit le palmarès d'un club qui réintègre la Super League. "Nous avions une très belle équipe, elle n'aurait pas dépareillé à l'étage supérieur." Comme dans tous les ménages, les épreuves n'épargnent pas Obradovic, particulièrement lorsqu'on lui place Alvaro Dominguez devant les crampons. Il vit trois mois dans l'attente d'une qualification en été 2008 tout en s'entraînant avec le groupe dirigé alors par Uli Stielike. Il commence son championnat à la septième journée. "Je ne connais pas l'origine de cette décision. Le plus important est de n'avoir jamais triché, j'étais bien dans ma tête. Ma mémoire ne retient pas les moments difficiles." Le numéro 22 a conquis la confiance de quinze entraîneurs à Tourbillon. "On ne s'habitue jamais aux changements. Ils ne m'ont jamais surpris parce que je les pressentais. Mes plus grands regrets naissent de la rupture avec Challandes dont le travail offrait de bonnes perspectives sur la durée même si les résultats n'étaient pas immédiats."

"Come on Goran"
Il quitte Sion sans le titre tant convoité. " Nous ne nous sommes pas donné le temps nécessaire pour construire une équipe. J'étais le premier impatient. Quand les résultats coincent, vouloir changer quelque chose est un réflexe naturel. Personne n'a jamais été dans la position de Christian Constantin. C'est un grand président." Les deux hommes se croiseront dimanche après un premier rendez-vous en fin de semaine. "Ces années ont passé très vite, sans routine. Elles m'ont donné beaucoup de bonheur. Je pourrais remercier tout le monde pour l'accueil reçu. Tout le monde m'a accepté et adopté tout de suite. J'ai vécu ici la meilleure période de ma vie." "Come on Goran, come on Goran" lui répondra la tribune nord en communion avec tout un stade.

«Un joueur exemplaire à tous les points de vue»

Christophe Moulin relaie Gianni Dellacasa à la tête du FC Sion en octobre 2005. «Goran était déjà là, mais il ne jouait pas. Je n’en connais pas les raisons. Dès les premières séances, ses qualités m’ont convaincu. Un très bon feeling nous a réunis. Je l’ai placé en soutien des attaquants dans notre 3-5-2, il a fait la musique. C’est un meneur sur lequel j’ai pu m’appuyer dans le jeu, intelligent, très calme. Lors de mon premier match contre Le Mont en coupe, nous étions menés et mal barrés. Il a pris ses responsabilités en tirant le pénalty qui nous a donné l’égalisation à 2-2, puis en signant l’assist pour le 3-2. Six mois plus tard, il a marqué en finale. De manière étonnante, il était clubiste et attaché au FC Sion même si c’était sa première saison. Lors du match retour du barrage de promotion contre Xamax, il criait «on est en haut, on est en haut» en passant devant le banc durant les dernières minutes de jeu.»

(Le Nouvelliste, Stéphane Fournier, 17.08.2012)

[info-g]

LES INTERNATIONAUX DU FC SION

Cette semaine, plusieurs joueurs du FC Sion étaient engagés avec leur équipe nationale respective. Andris Vanins a défendu les filets de la Lettonie contre le Monténégro à Podgorica (défaite de la Lettonie 2-0). Vilmos Vanczak a quant à lui été aligné avec la Hongrie face à Israël mercredi (1-1). Pour sa part, le ballon d’or arabe Oussama Darragi faisait à nouveau partie des sélectionnés de son pays et ce à l’occasion de la rencontre Tunisie-Iran (2-2) qui s’est également déroulée à Budapest. Remis de son choc à la tête du week-end dernier, le numéro dix valaisan a joué soixante minutes pour sa sélection. Enfin, Kyle Lafferty a été l'auteur du deuxième but pour son pays dans le match qui opposait l'Irlande du Nord à la Finlande (3-3). Après cette trève internationale, les quatre joueurs sont tous de retour dans l'effectif du FC Sion pour préparer au mieux la rencontre de ce week-end.

Site off'

[smile66]

Gattuso en danger ...

Article très drôle

http://www.bloodymonday.ch/category/suisse/

[ssee]

Quelqu'un pour mettre cet article ?
http://www.lenouvelliste.ch/fr/dossiers ... le=1013252

[Misterno]

Suffit de demander mon cher

Du Brésil à la Chine, l'aire de recrutement des éléments offensifs de l'équipe valaisanne témoigne de la mondialisation du football. Mode d'emploi avec Christian Constantin.

Brésil, Ecosse, Chine, Hongrie ou Tunisie. La liste ne résume pas les pays visités par Christian Constantin lors des vacances qui l'ont privé des matches contre Lucerne et Bâle. Elle dessine la carte des championnats dans lesquels le président du FC Sion a recruté ses éléments offensifs depuis deux saisons. Un marché totalement hétérogène qui s'étale sur toute la planète.

Le souvenir de Sonny Anderson

Vingt ans après des achats groupés lors de son arrivée à la présidence du club, il avait engagé quatre Brésiliens, Tulio, Assis, Marcio et Luis Carlos, la philosophie s'adapte à la mondialisation du ballon rond. "En 1992, trois joueurs étrangers étaient autorisés sur le terrain. Quand l'un d'entre eux débarquait seul dans un club, il se retrouvait face à une majorité d'éléments nationaux qui l'agréaient ou qui le rejetaient. Concentrer le recrutement dans un pays donnait plus de force aux nouveaux venus pour affronter cette épreuve. Souvenez-vous de l'expérience ratée de Cubillas à Bâle dans les années 70. Le Péruvien était pourtant une star mondiale, les différences de culture et de mentalité l'avaient broyé" , se souvient Constantin. "Aujourd'hui, l'arrêt Bosman et l'abolition des frontières entre les états ont modifié les sociétés sportives et civiles. Intégrer des joueurs de diverses nationalités préserve des problèmes d'opposition qu'un noyau homogène peut soulever dans un groupe. Les contingents s'apparentent à des tours de Babel au sein desquelles il faut créer une cohésion et l'entretenir. Le ciment se met en place chez nous actuellement."

Les cartes de visite sportives des joueurs offensifs de l'équipe sédunoise diffèrent autant que leurs passeports. Mrdja débarque en 2010 avec le statut d'international serbe, Léo le suit deux ans plus tard via la quatrième catégorie de jeu bré- silienne. "Les dirigeants d'Arapongas (ndlr. le club de Léo) m'ont contacté, ils souhaitaient que je leur donne un coup de main par rapport à mon passé dans leur pays où j'avais été chercher Tulio, Assis, Marcio ou Veiga. Un investissement financier direct ne m'intéressait pas. "Avez-vous un élément chez vous qui est barré dans les grands clubs de Rio par des joueurs plus cotés?" ai-je demandé. Ils m'ont proposé Léo. L'affaire s'est conclue en février déjà." L'échec d'Alex Léandro, dont le profil athlétique était très similaire à celui du nouveau venu pour un total de match inférieur à 30 de 2003 à 2006, n'a pas refroidi le dirigeant valaisan. "Non parce que je nourris toujours le regret de n'avoir pas été assez pointu dans le dossier de Sonny Anderson que j'aurais pu faire venir à Sion du Brésil." Servette avait hérité du cadeau et revendu le Brésilien à l'OM.

Le coup de fil de Gelson

Au rayon des actions à saisir, Constantin n'a pas manqué la faillite des Rangers de Glasgow qui lui offre Kyle Lafferty, international nord-irlandais. "Je me suis mis sur le coup tout de suite. J'ai appelé Lafferty, je lui ai demandé quel était l'aéroport le plus proche de son domicile et je l'y ai retrouvé trois heures plus tard. C'était à Glasgow."

Le vol vers Shanghai pour rapatrier Mathieu Manset consomme plus de carburant. "L'avion n'y est pour rien. J'avais remarqué Mathieu sous le maillot des espoirs de la Côte d'Ivoire lors du tournoi international de Toulon en 2010 auquel il avait participé avec Sio et Meité qui jouaient chez nous. Il avait choisi l'Angleterre ensuite, nous ne pouvions pas régater financièrement. En automne 2011, Gelson Fernandes, qui joue à Leicester, me dit que Manset les a tués à lui tout seul en match. Je l'ai retrouvé quelques mois plus tard comme pigeon voyageur en Chine. Je me suis mis dessus et l'affaire s'est conclue. Son exemple montre à quelle vitesse un joueur se trouve propulsé en vitrine avant de regagner encore plus rapidement l'arrière-boutique."

L'expérience précédente avec Gelson l'incitera à l'optimisme. L'international suisse lui avait glissé le nom d'Emile Mpenza, son ancien coéquipier à Manchester City, en été 2009. Une bonne histoire belge pour une affaire en or. Son successeur pourrait arriver d'Afrique puisque William N'Jeng, attaquant camerounais de l'Espérance de Tunis intégrera le contingent valaisan en janvier 2013. "J'ai appelé José Anigo, le directeur sportif de l'OM, en lui disant que j'étais à la recherche d'un attaquant. Il m'a orienté vers N'Jeng que Marseille ne pouvait pas recruter faute de moyens financiers. La saison dernière m'a valu de nombreux coups, mais aussi beaucoup de sympathie dans le milieu du foot qui me valent des coups de pouce comme celui-là. "

FOURNIER: "UNE RICHESSE ET NON UN HANDICAP"

La globalisation du football rattrape Sébastien Fournier. Le joueur a évolué durant la majeure partie de sa carrière au sein de groupes homogènes. Sa première expérience d'entraîneur en fait l'architecte de la Tour de Babel du FC Sion. Ses éléments offensifs ont joué en Chine, au Brésil, en Tunisie ou en Ecosse. Ils sont Nord-Irlandais, Serbe, Tunisien ou Franco-Ivoirien. "Soit l'entraîneur se cache derrière ces différences parce qu'il les prend comme excuse, soit il les voit comme une richesse" , explique le Valaisan. "La langue du foot n'est pas un problème. Quand le ballon arrive dans les pieds de Darragi, Léo sait qu'il peut se mettre en route. Les joueurs apprennent à se trouver. Il m'appartient d'affiner les complémentarités et d'exploiter les spécificités de chacun. Ils nous apportent les éléments du championnat dans lequel ils ont évolué. Quand je vois notre bilan actuel depuis le début du championnat, un but sur balle arrêtée pour un total de neuf et huit sur action de jeu, je me dis que nous progressons bien malgré les automatismes qui exigent encore beaucoup de travail."

[darkvador]

http://www.20min.ch/ro/sports/football/ ... --12827245

[arnaud]

http://www.lematin.ch/sports/football/c ... y/15398409

[info-g]

Sion reste "chaud bouillant"

L'équipe valaisanne préserve son but de tout dommage pour la cinquième fois. Crettenand lui donne la victoire sur un superbe coup-franc.

Sion privé de Mrdja et Melo (blessés). Young Boys sans Simpson (blessé). Avertissements: 7e C.Schneuwly (faute sur Serey Die), 43e Ojala (faute sur Margairaz), 48e Margairaz (faute sur Bodadilla), 53e Spycher (faute sur Darragi), 54e Farnerdu (réclamations), 89e Bobadilla (réclamations). Expulsion: 79e Nuzzolo (main sur le visage de Dingsdag). Coups de coin: 6 - 6 (2-4). L'arbitre interrompt la rencontre à trois reprises durant trente secondes pour permettre aux joueurs de s'hydrater (17e, 31e et 68e). Avant la rencontre, Sion honore Goran Obradovic, ancien joueur de l'équipe valaisanne de 2005 à 2012.

Le FC Sion poursuit son parcours au sommet du championnat. Un sensationnel coup franc de Didier Crettenand lui donne la victoire contre Young Boys à Tourbillon (1-0). L'équipe valaisanne sue comme jamais pour signer sa cinquième victoire de l'exercice en six journées. Et le coup de chalumeau climatique sur Tourbillon, plus de 38 degrés relevés sur la pelouse selon des sources internes du club, ne suffit pas à expliquer cette débauche d'énergie.

L'opposition du visiteur éprouve plus la formation de Sébastien Fournier que la fournaise dominicale. "On a vu une bonne rencontre de foot entre deux des meilleures équipes du championnat. Nous disputons aujourd'hui notre match le plus plein avec une grande intensité malgré les conditions très difficiles", apprécie le technicien nendard. Son groupe affole les statistiques depuis la reprise. Reporté sur les mêmes affiches lors du premier tour de la saison dernière, il compte aujourd'hui 13 points de plus dans la série. Les trois unités conquises contre YB s'ajoutent à celles prises en plein contre Grasshopper, Servette, Lucerne et la parité arrachée à Bâle. Une cadence de prétendant affirmé au titre. Fournier ne souhaite toujours pas en entendre parler. "Nous ne nous cachons pas, nous jouons et nous prenons les journées les unes après les autres", coupe-t-il le discours qui évoque les ambitions valaisannes.

Crettenand relancé

Les premières chaleurs réchauffent l'ambiance devant le but de Vanins. Le pied salvateur d'Aislan interrompt à l'ultime instant une envolée solitaire de Bobadilla (13e). Une première pause boisson décrétée par l'arbitre rafraîchit l'élan sédunois. Wölfli détourne un essai de Margairaz (22e). La tentative inspire Crettenand dont le superbe envoi sur coup franc décroche la lucarne droite de la cage bernoise après une faute de Spycher contre Margairaz (24e). "J'ai relancé Didier à la place de Kyle titularisé à Lausanne parce que nous avions besoin d'un relais supplémentaire en ligne médiane. Il me fallait un joueur plus habitué à ce rôle. Lafferty donne la passe décisive sur le premier but à La Pontaise, Crettenand marque aujourd'hui. C'est ça une équipe."

Rueda revendique

Cette solidarité sans faille maintient Sion au sommet. "L'engagement, l'organisation et le blanchissage me satisfont" , relève Fournier. "Les situations qui ont permis à YB de rentrer facilement chez nous moins." Elles interviennent essentiellement en début de deuxième période. Les bras de Vanins contrent un envoi rapproché de Raimondi (52e). Farnerud revendique une intervention illicite dans la surface de réparation (54e). Le Suédois doit se contenter d'un avertissement pour réclamation. "Cette scène, deux autres actions contre Bobadilla et l'épisode qui entraîne l'expulsion de Nuzzolo m'incitent à dire que l'arbitre n'était pas à la hauteur aujourd'hui. Mon équipe s'est battue, elle méritait mieux" , plaide Martin Rueda.

Avant de se battre en infériorité numérique lors des quinze dernières minutes, le visiteur bénéficie de la mansuétude involontaire de Margairaz. La première tentative du Vaudois se heurte à Wölfli (57e), la seconde manque de puissance (60e). "Nous aurions pu, nous aurions dû tuer le match à ce moment- là" , souligne Fournier. "La prise de risques supérieure d'YB a provoqué notre recul en deuxième mi-temps. C'est logique." Subir et souffrir ne rebutent pas son équipe. Elle s'impose au terme d'un match d'hommes, riche de duels et d'accrochages à répétition qui ont souvent précipité sa perte lors des derniers exercices, particulièrement face à YB. Un vent nouveau souffle sur Tourbillon. L'été le sert bien chaud.

[info-g]

Sion reste "chaud bouillant"

L'équipe valaisanne préserve son but de tout dommage pour la cinquième fois. Crettenand lui donne la victoire sur un superbe coup-franc.

Sion privé de Mrdja et Melo (blessés). Young Boys sans Simpson (blessé). Avertissements: 7e C.Schneuwly (faute sur Serey Die), 43e Ojala (faute sur Margairaz), 48e Margairaz (faute sur Bodadilla), 53e Spycher (faute sur Darragi), 54e Farnerdu (réclamations), 89e Bobadilla (réclamations). Expulsion: 79e Nuzzolo (main sur le visage de Dingsdag). Coups de coin: 6 - 6 (2-4). L'arbitre interrompt la rencontre à trois reprises durant trente secondes pour permettre aux joueurs de s'hydrater (17e, 31e et 68e). Avant la rencontre, Sion honore Goran Obradovic, ancien joueur de l'équipe valaisanne de 2005 à 2012.

Le FC Sion poursuit son parcours au sommet du championnat. Un sensationnel coup franc de Didier Crettenand lui donne la victoire contre Young Boys à Tourbillon (1-0). L'équipe valaisanne sue comme jamais pour signer sa cinquième victoire de l'exercice en six journées. Et le coup de chalumeau climatique sur Tourbillon, plus de 38 degrés relevés sur la pelouse selon des sources internes du club, ne suffit pas à expliquer cette débauche d'énergie.

L'opposition du visiteur éprouve plus la formation de Sébastien Fournier que la fournaise dominicale. "On a vu une bonne rencontre de foot entre deux des meilleures équipes du championnat. Nous disputons aujourd'hui notre match le plus plein avec une grande intensité malgré les conditions très difficiles", apprécie le technicien nendard. Son groupe affole les statistiques depuis la reprise. Reporté sur les mêmes affiches lors du premier tour de la saison dernière, il compte aujourd'hui 13 points de plus dans la série. Les trois unités conquises contre YB s'ajoutent à celles prises en plein contre Grasshopper, Servette, Lucerne et la parité arrachée à Bâle. Une cadence de prétendant affirmé au titre. Fournier ne souhaite toujours pas en entendre parler. "Nous ne nous cachons pas, nous jouons et nous prenons les journées les unes après les autres", coupe-t-il le discours qui évoque les ambitions valaisannes.

Crettenand relancé

Les premières chaleurs réchauffent l'ambiance devant le but de Vanins. Le pied salvateur d'Aislan interrompt à l'ultime instant une envolée solitaire de Bobadilla (13e). Une première pause boisson décrétée par l'arbitre rafraîchit l'élan sédunois. Wölfli détourne un essai de Margairaz (22e). La tentative inspire Crettenand dont le superbe envoi sur coup franc décroche la lucarne droite de la cage bernoise après une faute de Spycher contre Margairaz (24e). "J'ai relancé Didier à la place de Kyle titularisé à Lausanne parce que nous avions besoin d'un relais supplémentaire en ligne médiane. Il me fallait un joueur plus habitué à ce rôle. Lafferty donne la passe décisive sur le premier but à La Pontaise, Crettenand marque aujourd'hui. C'est ça une équipe."

Rueda revendique

Cette solidarité sans faille maintient Sion au sommet. "L'engagement, l'organisation et le blanchissage me satisfont" , relève Fournier. "Les situations qui ont permis à YB de rentrer facilement chez nous moins." Elles interviennent essentiellement en début de deuxième période. Les bras de Vanins contrent un envoi rapproché de Raimondi (52e). Farnerud revendique une intervention illicite dans la surface de réparation (54e). Le Suédois doit se contenter d'un avertissement pour réclamation. "Cette scène, deux autres actions contre Bobadilla et l'épisode qui entraîne l'expulsion de Nuzzolo m'incitent à dire que l'arbitre n'était pas à la hauteur aujourd'hui. Mon équipe s'est battue, elle méritait mieux" , plaide Martin Rueda.

Avant de se battre en infériorité numérique lors des quinze dernières minutes, le visiteur bénéficie de la mansuétude involontaire de Margairaz. La première tentative du Vaudois se heurte à Wölfli (57e), la seconde manque de puissance (60e). "Nous aurions pu, nous aurions dû tuer le match à ce moment- là" , souligne Fournier. "La prise de risques supérieure d'YB a provoqué notre recul en deuxième mi-temps. C'est logique." Subir et souffrir ne rebutent pas son équipe. Elle s'impose au terme d'un match d'hommes, riche de duels et d'accrochages à répétition qui ont souvent précipité sa perte lors des derniers exercices, particulièrement face à YB. Un vent nouveau souffle sur Tourbillon. L'été le sert bien chaud.

NF/20.08.2012

[buffon]

un article de Crettenand sur le matin du jour mais je n'ai pas encore de lien....

[brice-96]

Gattuso fait déplacer les foules
Football — Les fans du FC Sion sont venus en nombre à la séance de dédicace organisée par le club valaisan.

Gennaro Gattuso possède une formidable cote de popularité auprès des fans sédunois. Chacune de ses sorties motive les foules. La «gattusomania» n’étant pas près de diminuer, le FC Sion compte bien profiter un maximum du bon filon.

L’ancien champion du monde ne tient pas encore 90 minutes sur le terrain. En revanche, il est de tous les coups publicitaires. Hier, en fin d’après-midi, c’était promenade dédicace dans la banlieue sédunoise, à Riddes plus précisément, pour «The Gennaro» et quatre de ses coéquipiers: Leo Itaperuna, Xavier Margairaz, Didier Crettenand et Kyle Lafferty. Enfin, surtout pour «The Gennaro». Car les fans ne se sont déplacés pratiquement que pour lui. Et du monde, il y en avait à attendre en plein soleil l’arrivée du «messie».

«Comparativement à la saison dernière, il y a dix fois plus de monde», lâche le responsable de la communication du FC Sion, Nicolas Pillet, en courant en direction de sa voiture chercher de nouvelles cartes de dédicace. Difficile de chiffrer l’assistance qui a défilé pendant une heure devant l’Italien et ses acolytes. Sûrement plus de 500 personnes, dont une majorité d’enfants et d’adolescents.

Tyfany, âgée d’à peine un mois, était la plus jeune à poser en compagnie d’un Gattuso un peu surpris et gêné. La maman de la petite était, quant à elle, aux anges. Dans la file d’attente, beaucoup de filles. En première ligne: Emma Jollien, 13 ans. «J’ai attendu une heure et demie, mais, pour voir Gattuso, cela valait la peine. Les autres joueurs, il ne faut pas les oublier non plus. J’apprécie le FC Sion depuis la finale de la Coupe de Suisse de l’année dernière.»

Tout ce petit monde est rentré à la maison assoiffé et rouge de… plaisir. Il y en a même qui ont dû dormir avec le maillot griffé du précieux numéro 8.

[nasialav]

Serey Die: «Perdre comme ça, ça fait mal»

A Zurich, Sion est tombé sans montrer qu’il avait la dimension d’un leader. Serey Die ne s’explique pas un tel effacement.

On savait que ça allait arriver mais on ne pensait pas que la première défaite du FC Sion se produirait dans de telles circonstances. A Zurich, le leader est tombé sans les armes. Ce fut un peu comme si tout ce qui avait fait la force des Valaisans avait disparu.

Comment l’expliquer? A l’heure de l’analyse, Serey Die se montrait fort emprunté: «Je ne sais pas comment qualifier cette défaite, lâchait le milieu de terrain ivoirien. Je sais par contre qu’elle fait mal parce que c’est la première. Et elle fait encore plus mal au vu de notre incapacité à réagir en nous montrant dangereux. Oui, perdre comme ça, ça fait mal.»

Pour son retour sur ses anciennes terres, Xavier Margairaz imaginait une autre issue. Mais le Vaudois, conscient que le verdict ne s’arrêtait pas à l’histoire d’un penalty trop généreux, ne cherchait pas de faux-fuyants. «Il nous a manqué beaucoup de choses pour obtenir un autre résultat que celui-ci.»

On a coutume de dire que les grandes équipes se révèlent dans leur capacité à se relever. La venue de Saint-Gall samedi à Tourbillon dira si Sion est une grande équipe…


Source: Le Matin