Un article intéressant que je voulais partager avec vous tous, je trouve qu'il represente bien la situation actuelle en angleterre.
http://www.kicknrush.com/Kicknrush/arti ... rticle=108
L'angoisse du siège vide
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biancorosso
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Merci Steven.. En effet, très bon article qui résume parfaitement la tournure de ***** que prend le foot aujourd'hui, en Angleterre comme partout ailleurs.. :
"On décide de privilégier le client plutôt que le supporter, les produits dérivés plutôt que les chants. Le football était vendu comme un spectacle plutôt qu’un jeu"
" En tout cas, les premiers bénéficiaires de cette crise sont connus. Dans les divisions inférieures, les petits clubs de province ou de banlieues ont récupéré de nombreux supporteurs, sans doute fauchés, mais sûrement déçus par le spectacle offert en élite. Et même si les places en League One ou en League Two ne sont pas gratuites, on est sûr que là au moins, aucun milliardaire russe n’ira fourrer son nez."
" La plupart des stades portent le nom d’un sponsor... Ce tout-business, qu’on le veuille ou non, agace le public qui peut faire semblant d’être dupe, mais peut-être pas longtemps."
CC si tu nous lis...
"On décide de privilégier le client plutôt que le supporter, les produits dérivés plutôt que les chants. Le football était vendu comme un spectacle plutôt qu’un jeu"
" En tout cas, les premiers bénéficiaires de cette crise sont connus. Dans les divisions inférieures, les petits clubs de province ou de banlieues ont récupéré de nombreux supporteurs, sans doute fauchés, mais sûrement déçus par le spectacle offert en élite. Et même si les places en League One ou en League Two ne sont pas gratuites, on est sûr que là au moins, aucun milliardaire russe n’ira fourrer son nez."
" La plupart des stades portent le nom d’un sponsor... Ce tout-business, qu’on le veuille ou non, agace le public qui peut faire semblant d’être dupe, mais peut-être pas longtemps."
CC si tu nous lis...
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alex
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Re: L'angoisse du siège vide
très intéressent. Tout ce qui est dit là est totalement vrai.Steven a écrit :Un article intéressant que je voulais partager avec vous tous, je trouve qu'il represente bien la situation actuelle en angleterre.
http://www.kicknrush.com/Kicknrush/arti ... rticle=108
Si vraiment on veut aller sentir l'ambiance anglaise... faut aller voir l'équipe d'Angleterre jouer... et là ça en vaut la peine...
"Who needs Mounrinho? We've got our physio"
Excellent article qui fait l'apologie à l'envers de la Champions League et qui confirme ce que certains pensaient aussi sur ce forum en accueillant d'un bon oeil des retransmissions UEFA de matchs d'équipes bulgares, polonaises mais encore tchèques, belges, roumaines ou finlandaises, soit toutes les équipes qui ne tiennent pas l'écran à longueur de saison et qui peuvent apporter un regard différent sur le foot actuel ...
sinon pour le nom du 1er journaliste --> (c'est Yann ou Ian, l'ex star anglo-galloise de Liverpool reconvertie au journalisme avec bonheur ?)
sinon pour le nom du 1er journaliste --> (c'est Yann ou Ian, l'ex star anglo-galloise de Liverpool reconvertie au journalisme avec bonheur ?)
mais l'article est bien quand même 
C'est en lisant cet article que je me dis que le football hollandais est encore un des seuls à ne pas avoir des tarifs trop élevés, tout en présentant un football offensif et avec des équipes de qualité (Ajax, PSV, Feyenoord, et cette année, AZ Alkmaar). Sans compter l'équipe nationale.
Onp eut assiser à une rencontre de championnat de l'équipe amsteldamoise pour 15.50 € (env. 25 fr) pour un adulte. C'est dans les mêmes tarifs que Bâle.
Onp eut assiser à une rencontre de championnat de l'équipe amsteldamoise pour 15.50 € (env. 25 fr) pour un adulte. C'est dans les mêmes tarifs que Bâle.
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
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BIANCONERO
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Le football est par excellence le sport de l'ère industrielle dit également l'ère moderne. Aujourd'hui, plus d'un penseur affirment que nous sommes progressivement en train de quitter cette ère pour passer dans ce qu'ils nomment la post-modernité ou encore plus spécifiquement : l'ère informationnelle. Cette nouvelle ère à l'aube delaquelle nous nous trouvons se caractériserait surtout par l'apport des hautes technologies de communication et d'informations, et ses corrolaires qu'elles emmènent avec elles à savoir, une redéfinition des échanges, des déplacements et de la géographie symbolique mondiale.
Plus concrètement, internet, la télévision par cable ou sattelite, le cinéma, les nouveaux médias comme les blogs ou les forum virtuels, la culture publicitaire, les compagnies aériennes à prix bas, etc. transforment notre vision du monde, ammenant en quelque sorte Londres, Milan, Barcelonne ou Madrid littéralement à notre porte voir carrément dans notre salon. L'époque de la ville industrielle organisées en quartier autour de ses usines comme centres de la vie sociale n'est plus d'actualité et tend à se mourir avec une nouvelle économie beaucoup plus accès sur les services tertiaires. Désormais ce que l'on fabrique et cherche à vendre ce sont des images, des impressions, du rêve et du fun. Le model identitaire valable durant l'ère industrielle qui poussait les habitants du quartier - ou dans le cas de régions périphériques comme le Valais, les habitants des vallées latérale ou de la région - à s'identifier à leur équipe de football en tant que porte-parole et ambassadeur de leur quotidien, c'est-à-dire le quartier ou la région, n'a plus de légitimité suffisante pour survivre. Le club local sera désormais - et je ne dis pas çA pour les gens de ce forum - uniquement suivi en cas d'exploit extra-ordinnaire, mais les longues vérités du championnat lasseront bien des gens de cette ère nouvelle.
Pourquoi ? Car personne désoramais n'appartient réellement à une région. Prenons mon humble exemple, oui je suis bien Valaisan et fier de l'être, habitant à Sion, mais je suis également la somme de mes expériences internationales et souvent virtuelles qui constituent mon expérience personnelle. Chose impensable en pleine ère industrielle.
Bon, je commence à m'attarder et à vous servir un peu trop de blabla sociologique et anthropologique qui n'intéressent sans doute pas la majorité d'entre vous, je conclurai donc mon petit exposé de la manière qui va suivre. Les faiseurs d'image ont bien compris cette logique, et le fait qu'un club de football peut dorénavent rayonner bien plus loin que son quartier ou sa région d'origine. Ils entrent donc dans une logique fort simple "d'ascéptisation" du football. Tout ce qui rappelle de trop près la rude culture industrielle de ses origines doit être canalisé, redéfini ou carrément éliminé. L'ivresse d'une foule en plein délire n'aura de moins en moins sa place dans le football "informationnelle" qui tendra de plus à vendre une image de grand spectacle à un public avachi et assagi, sage consommateur bien éduqué par des années de matracage marketing en règle. Le supporter plein d'alcool et de fierté pour son quartier et son usine est appellé à disparaître. Du moins dans les souhait et la logique fort naïve des nouveaux concepteurs du monde contemporain. Tout cela paraît fort logique et tout tracé, comme ce brillant stade de Martigny sorti de nul part.
Là où mon humble âme voit une faille dans ce système, est que précisément, comme dit au début de mon long post, le football est le sport par excellence de l'ère industrielle. Chercher à le reformater pour cette nouvelle ère de l'humanité en l'asceptisant, revient à scier la branche populaire sur laquelle ce sport s'est toujours reposés. Premièrement, ascéptisé de cette manière le football n'est finallement qu'un spectacle vide de substance et fort médiocre. Deuxièmement, il n'est pas déraisonnable de penser que ce n'est qu'une sur-élite - dont la Suisse et le FC Sion, ne nous leurons pas mes amis, ne sont pas appellés à faire partie - qui survivra. L'âme du quarier et de la région ni sera plus. Les sièges se videront sauf grands événements connus de tout le monde comme finales, coupe du monde et autres Euro. Mais s'identifier à club local ne fera sans doute plus partie des moeurs des gens de la fin du 21ème siècle. La faute à qui ? A personne en particulier et d'ici là je ne me fais pas trop de souci pour le football, car il a encore de beaux jours devant lui.
Plus concrètement, internet, la télévision par cable ou sattelite, le cinéma, les nouveaux médias comme les blogs ou les forum virtuels, la culture publicitaire, les compagnies aériennes à prix bas, etc. transforment notre vision du monde, ammenant en quelque sorte Londres, Milan, Barcelonne ou Madrid littéralement à notre porte voir carrément dans notre salon. L'époque de la ville industrielle organisées en quartier autour de ses usines comme centres de la vie sociale n'est plus d'actualité et tend à se mourir avec une nouvelle économie beaucoup plus accès sur les services tertiaires. Désormais ce que l'on fabrique et cherche à vendre ce sont des images, des impressions, du rêve et du fun. Le model identitaire valable durant l'ère industrielle qui poussait les habitants du quartier - ou dans le cas de régions périphériques comme le Valais, les habitants des vallées latérale ou de la région - à s'identifier à leur équipe de football en tant que porte-parole et ambassadeur de leur quotidien, c'est-à-dire le quartier ou la région, n'a plus de légitimité suffisante pour survivre. Le club local sera désormais - et je ne dis pas çA pour les gens de ce forum - uniquement suivi en cas d'exploit extra-ordinnaire, mais les longues vérités du championnat lasseront bien des gens de cette ère nouvelle.
Pourquoi ? Car personne désoramais n'appartient réellement à une région. Prenons mon humble exemple, oui je suis bien Valaisan et fier de l'être, habitant à Sion, mais je suis également la somme de mes expériences internationales et souvent virtuelles qui constituent mon expérience personnelle. Chose impensable en pleine ère industrielle.
Bon, je commence à m'attarder et à vous servir un peu trop de blabla sociologique et anthropologique qui n'intéressent sans doute pas la majorité d'entre vous, je conclurai donc mon petit exposé de la manière qui va suivre. Les faiseurs d'image ont bien compris cette logique, et le fait qu'un club de football peut dorénavent rayonner bien plus loin que son quartier ou sa région d'origine. Ils entrent donc dans une logique fort simple "d'ascéptisation" du football. Tout ce qui rappelle de trop près la rude culture industrielle de ses origines doit être canalisé, redéfini ou carrément éliminé. L'ivresse d'une foule en plein délire n'aura de moins en moins sa place dans le football "informationnelle" qui tendra de plus à vendre une image de grand spectacle à un public avachi et assagi, sage consommateur bien éduqué par des années de matracage marketing en règle. Le supporter plein d'alcool et de fierté pour son quartier et son usine est appellé à disparaître. Du moins dans les souhait et la logique fort naïve des nouveaux concepteurs du monde contemporain. Tout cela paraît fort logique et tout tracé, comme ce brillant stade de Martigny sorti de nul part.
Là où mon humble âme voit une faille dans ce système, est que précisément, comme dit au début de mon long post, le football est le sport par excellence de l'ère industrielle. Chercher à le reformater pour cette nouvelle ère de l'humanité en l'asceptisant, revient à scier la branche populaire sur laquelle ce sport s'est toujours reposés. Premièrement, ascéptisé de cette manière le football n'est finallement qu'un spectacle vide de substance et fort médiocre. Deuxièmement, il n'est pas déraisonnable de penser que ce n'est qu'une sur-élite - dont la Suisse et le FC Sion, ne nous leurons pas mes amis, ne sont pas appellés à faire partie - qui survivra. L'âme du quarier et de la région ni sera plus. Les sièges se videront sauf grands événements connus de tout le monde comme finales, coupe du monde et autres Euro. Mais s'identifier à club local ne fera sans doute plus partie des moeurs des gens de la fin du 21ème siècle. La faute à qui ? A personne en particulier et d'ici là je ne me fais pas trop de souci pour le football, car il a encore de beaux jours devant lui.
Dans la vie on change de femme pas de maillot.
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N3Bulon96
Tout à fait d'accord.coach a écrit : ascéptisé de cette manière le football n'est finallement qu'un spectacle vide de substance et fort médiocre.
Lorsqu'en plus on voit même certains joueurs (je me souviens par exemple d'un interview de S. Barberis) comparer le football au théâtre (surtout un footballeur...
) ça me fait doucement rigoler...Qu'on laisse au football sa seule et unique raison d'être: la ferveur des masses populaires!
Quant à l'article sur kicknrush, il représente vraiment une très bonne analyse .
Je n'ai que très peu d'expérience dans ce domaine puisque je n'ai été voir qu'un seul match en Angleterre: Arsenal- West Ham la saison dernière. Mais je dois dire que "la cathédrale" d'Highbury m'avait impressionné!
Effectivement, pas un seul chant (ou si peu) de tout le match! Seul la petite cohorte motivée de supporters de West Ham semblait donner de la voix.
Et puis chose insupportable: Le va-et-vient incessant de personnes qui vous passent devant durant tout le match pour aller se chercher des frites et autres trucs à bouffer! Rien à foutre du match! c'est un comble! (inutile de vous dire que ces types portaient tous les gadgets possibles du club, exactement comme mentionné dans l'article)
Bref, une bien triste expérience qui n'avait de précieux que le prix du billet
Je peux comprendre ta remarque sur le théâtre. Il est vrai qu'aujourd'hui le théâtre est un lieu asceptisé où le silence est d'ordre et où l'on s'ennuie relativement facilement. Comment dès lors, un fan de football plein d'énergie pourrait le comparer à son sport ? Impossible, j'en conviens,tifti a écrit :Tout à fait d'accord.coach a écrit : ascéptisé de cette manière le football n'est finallement qu'un spectacle vide de substance et fort médiocre.
Lorsqu'en plus on voit même certains joueurs (je me souviens par exemple d'un interview de S. Barberis) comparer le football au théâtre (surtout un footballeur...
Qu'on laisse au football sa seule et unique raison d'être: la ferveur des masses populaires!
Cependant, la remarque de S. Barberis n'est pas si fausse. Même si ce dernier a sans doute lancer cette phrase de manière fort naïve, il est vrai que ce que j'ai nommé dans mon post précédent le football de l'ère industrielle peut être considéré comme l'un des descendants les plus directs du théâtre Antique. Je m'explique : durant la période grècque et la domination romaine du monde d'environ - 400 JC à + 400 JC, le peuple était très friant de théâtre et de dramaturgie. Des festivals de théâtre étaient organisés à Rome ou à Athènes. D'une manière lointaine ceux-ci pouvaient être comparé à des tournois internationales de football comme en connait aujourd'hui. Le théâtre était LE spectacle populaire par excellence. La foule était parquée sur les énormes gradins des ampithéâtres, très comparables aux stades qui surgirent au début du 20èeme sièle dans les grandes villes européennes.
Mais à 'époque le théâtre n'était pas un specatcle ascéptisé, muet et vide de la plus populaire des ferveurs. La foule vivait littéralement les rôles des acteurs. Quand le héro terrassait 3 de ses adversaires, la foule entrait en délire exactement de la même manière qu'aujourd'hui quand le club local marque un but. Quand le héro était trompé par son rivale qui mentait à son sujet afin de l'éliminer aux yeux de la femme convoitée, alors la foule manifestait et sifflait de la même manière qu'aujourd'hui quand un adversaire se laisse tomber et ne veut plus se relever à 3 minutes de la fin du match quand l'équipe locale est menée d'un but. Le moindre tournant dramaturgique de l'histoire provoquait les réactions les plus vives d'un public en délire total.
A la chute de l'Empire romain, l'Europe sombre dans la période la plus sombre et anarchique de son histoire : le Moyen-Age. Pendant près d'une dizaine de siècles (de env. 500 à 1500 JC), les sociétés européennes seront déchirées par des petites guerres entre petits Seigneurs locaux, déssimées par les maladies et les famines. Les villes sont désorganisées. Il n'y a pas de spectacle populaire digne d'être comparée au football de l'ère industrielle.
A la Renaissance, l'Europe retrouve de la vigueur. Les villes se réorganisent en grands centre culturel et urbains, les conditions de vie s'améliorent sensiblement, les moeurs se recivilisent peu à peu. Dans les grandes villes l'opéra fait son apparition progressive. Car l'opéra - qui aujourd'hui peut paraître à nombre d'entre vous (et je ne peux que vous comprendre) comme la plus barbante et la plus snob des comédies musicales - est bien pendant près de 3 siècles le spectacle le plus populaire (au sens touchant toutes les classes de la société) des spectacles. Là aussi, le public vit au rythme de la musique et de la dramturgie vécue par ses héros.
On aime, on hait, on crie sa joie, son approbation, on encourage le héros à se débarraser de son rivale, on exhulte quand l'amoureuse déclare enfin ses faveurs, on siffle quand le mari cocu et jaloux tente de s'en prendre au héro, on jette des objets sur la scène, on manifeste... bref l'opéra est en quelque sorte le stade de football des 17ème, 18ème et 19ème siècle. Il y a bien sûr les théâtres prestgieux de Milan, Venise ou Vienne, qui à l'époque représentent en quelques sortes la champions league d'aujourd'hui. Ce sont les théâtres où sont jouer les opéras de l'élite. (D'ailleurs l'hymne de la Champion League est un air d'opéra fot célèbre). A côté de ces "stades" de luxe, pour équipe de "riches", il y a les théâtres des villes de pronvinces (Gênes, Napoli, Parme, etc.) et les petits théa^tres des quartiers populaires des grandes villes. Dans ces théâtres ont y joue des opéras plus vulgaires, des farces, des opérettes, les salles sont pleines à craquer d'une foule déchaînée. En Italie, l'opéra reste un art extrêmement populaire. On y va en famille pour y pleurer et pour se sentir vivre.
En voyageant un petit peu on remarquera qu'en Afrique ou en Indes, le cinéma est un peu vécue de la sorte. Contrairement à ici, le public se manifeste et réagit à l'histoire qu'il lui est donné de voir à l'écran. Dans notre société informationnelle, la tendance est plutôt à l'évennementielle qu'à l'émotionnelle. Au cinéma par exemple, on va voir un film car il FAUT ABSOLUMENT l'avoir vu. On n'y va pas pour réagir et crier. Pour cela il y a les stades de football, dignes héritiers des théâtres de l'Antiquité et de l'opéra des siècles passées. Mais là aussi, les nouvelles tendances de "l'événementiel" commence progressivement à se faire sentir. Les penseurs du football contemporain souhaitent un spectacle événement, où le spectateur viendrait au stade pour l'importance de l'événement que représente un match et non plus par ferveur populaire et pour la simple dramaturgie.
A Sion, cette logique est engagée depuis plusieurs années. J'en veux pour preuve les plaintes répétitives de nombreux supporters que "ça n'est plus comme avant", "l'ambiance baisse", etc. Après le doublé coupe-championnat et les problèmes du club, plus personne ne venait au stade, chose impensable dans les années 60 à 80. Les gens étaient comme gâvées. Aujourd'hui, on a éduqué le public à être exigeant. Les gens sont de retour en grande partie à cause des ambitions mégalomane du président. On veut voir, en faire partie. On veut un nouveau stade, des joueurs stars, la ligue des champions, etc. On veut s'identifier à un événement d'importance international. La simple dramaturgie d'un match local qui suffisait largement au bonheur des foules des années 50-60 pour laisser éclater leur ferveur et leur trop-plein de haine, d'amour, de joie et de peine est aujourd'hui trop peu significative à des générations d'individus nourris dès l'enfance aux exploits du football international orchestré par les experts en marketing de l'UEFA. Et en bons enfants capricieux et gâtés que nous sommes tous un peu, certains veulent tout ça rien que pour eux à Sion... enfin à Martigny.
Je peux le comprendre mais ça me fait c**** d'y adhérer !
Dans la vie on change de femme pas de maillot.
Finalement, la Bundesliga enregistre un retrait du nombre de spectateurs. Avec "seulement" 5'558'152 spectateurs lors des 153 matchs du premier tour, elle enregistre une décroissance de 2,64%
En moyenne ça nous fait donc 36'328 spectateurs par match!!
En Premiere League ils ne sont que 33 800 fans par matchs et en Série A 21 700 (Avc la Juve, ça ferait 18'000, mais bon..
)
Cela s'explique par la relégation de Köln et de Klautern qui disposait de grandes enceintes. Toutefois si on ne regarde que les 15 clubs qui étaient présent l'an passé, on a alors une hausse de 5,05% avec 40 317 spectateurs en moyenne
En Bundesliga 2, par contre, on bat de nouveaux records avec 2.243.286 spectateurs soit 17% de plus que l'an passé !!!
En moyenne ça nous fait donc 36'328 spectateurs par match!!
En Premiere League ils ne sont que 33 800 fans par matchs et en Série A 21 700 (Avc la Juve, ça ferait 18'000, mais bon..
) Cela s'explique par la relégation de Köln et de Klautern qui disposait de grandes enceintes. Toutefois si on ne regarde que les 15 clubs qui étaient présent l'an passé, on a alors une hausse de 5,05% avec 40 317 spectateurs en moyenne
En Bundesliga 2, par contre, on bat de nouveaux records avec 2.243.286 spectateurs soit 17% de plus que l'an passé !!!