Emile M'Penza
Posté : 17.07.2009 08:22
Voilà un article dans le Matin du jour
Il a les yeux revol… vert, Emile Mpenza. L’attaquant belge d’origine congolaise a en effet le regard qui tue. Et il est prêt à en user sur les terrains suisses pour faire parler la poudre et, ainsi, tirer le FC Sion vers le haut du classement. «Le groupe est bon, jeune, ambitieux, lâche-t-il d’emblée, ses yeux posés dans les vôtres. Je trouve mes marques et j’ai énormément de plaisir à côtoyer tous mes nouveaux coéquipiers.»
Arrivé d’Angleterre, Mpenza ne débarque pas en terre totalement inconnue. «J’ai joué avec Raphaël Wicky à Hambourg et avec ?Gelson Fernandes à Manchester City. C’est la preuve qu’il y a de la qualité dans le football suisse. La proposition des dirigeants sédunois est venue au bon moment. Je voulais retrouver le goût de jouer et leur projet, qui s’inscrit dans la durée, m’a plu.»
L’ancien international belge – «J’ai choisi en son temps de faire une croix sur l’équipe nationale, mais là je suis de nouveau à disposition» – s’est engagé pour deux saisons, avec option pour une année supplémentaire. «J’aimerais réussir à faire grandir l’équipe via mon expérience. Ce que je cherche avant tout, c’est de la gaîté dans le jeu.»
Un plan de carrière
Et un bon contrat, non? «Bien sûr, c’est cela qui me permet de vivre. Mais j’aurais pu aller dans des clubs où j’aurais gagné nettement plus. Ce que je recherchais, c’était un plan de carrière dans la durée. Sion me l’a offert et j’ai accepté cette opportunité. En plus, l’entraîneur était attaquant lorsqu’il était joueur. Il peut m’aider à trouver mes marques.»
Mpenza a de l’ambition. «Mais je ne me fixe pas d’objectif comptable à titre personnel, nuance-t-il. J’ai toujours pensé à l’équipe avant tout. Ce n’est qu’elle qui peut m’apporter mon éventuelle efficacité.» Les play-off de la nouvelle Europa League ont évidemment compté dans le choix de Mpenza. «Sion a une histoire, un palmarès. On doit réussir à grandir à travers la Coupe d’Europe, ce sera tout bénéfice pour nos performances en championnat. Ce ne sera pas facile de passer ce tour de play-off, mais, en football, ce qui est apparent sur le papier ne l’est pas forcément sur le terrain…»
Pour l’instant, Mpenza se concentre sur le championnat de Suisse, qui commence dimanche au Letzigrund pour le FC Sion. «Une compétition similaire à la première division belge.» Père d’une petite fille de 4 ans, Emile Mpenza sera rejoint en Valais ce vendredi par sa fiancée. «Sa venue est très importante. La famille te permet de mieux te gérer.» Avec ses yeux revolver, il pourrait bien intimider tous les défenseurs du pays. Dès dimanche contre Grasshopper?
«J’AURAIS PU ALLER DANS DES CLUBS OÙ J’AURAIS GAGNÉ NETTEMENT PLUS»
MPENZA: «C’EST COOL DE S’ENTRAÎNER DANS LES BOIS!»
Habitué au Plat-Pays qui est le sien, Emile Mpenza a basculé dans un autre environnement depuis qu’il a débarqué dans la plaine du Rhône, au beau milieu des Alpes. «C’est vraiment un bel environnement, que demander de plus? Peut-être l’hiver sera-t-il un peu plus rude qu’ailleurs, mais là, franchement, j’ai grand plaisir à découvrir cette région.»
Mpenza poursuit: «Toute cette nature nous donne un cadre que même le meilleur environnement du plus grand club du monde ne pourrait pas offrir. Il n’y a qu’à considérer le nombre d’équipes qui viennent se préparer ici, cela n’est pas dû au hasard. Et c’est vraiment cool de s’entraîner dans les bois.»
Depuis qu’il est arrivé, Mpenza a également pu constater qu’il y avait aussi des terrains au milieu des bois valaisans…
Par contre, il n’est jamais allé dans son pays d’origine, le Congo! «Mais c’est prévu, nuance-t-il. J’ai toujours de la famille là-bas et je compte profiter de la pause d’hiver, plus longue en Suisse qu’ailleurs, pour y aller.»
R. Ty
Il a les yeux revol… vert, Emile Mpenza. L’attaquant belge d’origine congolaise a en effet le regard qui tue. Et il est prêt à en user sur les terrains suisses pour faire parler la poudre et, ainsi, tirer le FC Sion vers le haut du classement. «Le groupe est bon, jeune, ambitieux, lâche-t-il d’emblée, ses yeux posés dans les vôtres. Je trouve mes marques et j’ai énormément de plaisir à côtoyer tous mes nouveaux coéquipiers.»
Arrivé d’Angleterre, Mpenza ne débarque pas en terre totalement inconnue. «J’ai joué avec Raphaël Wicky à Hambourg et avec ?Gelson Fernandes à Manchester City. C’est la preuve qu’il y a de la qualité dans le football suisse. La proposition des dirigeants sédunois est venue au bon moment. Je voulais retrouver le goût de jouer et leur projet, qui s’inscrit dans la durée, m’a plu.»
L’ancien international belge – «J’ai choisi en son temps de faire une croix sur l’équipe nationale, mais là je suis de nouveau à disposition» – s’est engagé pour deux saisons, avec option pour une année supplémentaire. «J’aimerais réussir à faire grandir l’équipe via mon expérience. Ce que je cherche avant tout, c’est de la gaîté dans le jeu.»
Un plan de carrière
Et un bon contrat, non? «Bien sûr, c’est cela qui me permet de vivre. Mais j’aurais pu aller dans des clubs où j’aurais gagné nettement plus. Ce que je recherchais, c’était un plan de carrière dans la durée. Sion me l’a offert et j’ai accepté cette opportunité. En plus, l’entraîneur était attaquant lorsqu’il était joueur. Il peut m’aider à trouver mes marques.»
Mpenza a de l’ambition. «Mais je ne me fixe pas d’objectif comptable à titre personnel, nuance-t-il. J’ai toujours pensé à l’équipe avant tout. Ce n’est qu’elle qui peut m’apporter mon éventuelle efficacité.» Les play-off de la nouvelle Europa League ont évidemment compté dans le choix de Mpenza. «Sion a une histoire, un palmarès. On doit réussir à grandir à travers la Coupe d’Europe, ce sera tout bénéfice pour nos performances en championnat. Ce ne sera pas facile de passer ce tour de play-off, mais, en football, ce qui est apparent sur le papier ne l’est pas forcément sur le terrain…»
Pour l’instant, Mpenza se concentre sur le championnat de Suisse, qui commence dimanche au Letzigrund pour le FC Sion. «Une compétition similaire à la première division belge.» Père d’une petite fille de 4 ans, Emile Mpenza sera rejoint en Valais ce vendredi par sa fiancée. «Sa venue est très importante. La famille te permet de mieux te gérer.» Avec ses yeux revolver, il pourrait bien intimider tous les défenseurs du pays. Dès dimanche contre Grasshopper?
«J’AURAIS PU ALLER DANS DES CLUBS OÙ J’AURAIS GAGNÉ NETTEMENT PLUS»
MPENZA: «C’EST COOL DE S’ENTRAÎNER DANS LES BOIS!»
Habitué au Plat-Pays qui est le sien, Emile Mpenza a basculé dans un autre environnement depuis qu’il a débarqué dans la plaine du Rhône, au beau milieu des Alpes. «C’est vraiment un bel environnement, que demander de plus? Peut-être l’hiver sera-t-il un peu plus rude qu’ailleurs, mais là, franchement, j’ai grand plaisir à découvrir cette région.»
Mpenza poursuit: «Toute cette nature nous donne un cadre que même le meilleur environnement du plus grand club du monde ne pourrait pas offrir. Il n’y a qu’à considérer le nombre d’équipes qui viennent se préparer ici, cela n’est pas dû au hasard. Et c’est vraiment cool de s’entraîner dans les bois.»
Depuis qu’il est arrivé, Mpenza a également pu constater qu’il y avait aussi des terrains au milieu des bois valaisans…
Par contre, il n’est jamais allé dans son pays d’origine, le Congo! «Mais c’est prévu, nuance-t-il. J’ai toujours de la famille là-bas et je compte profiter de la pause d’hiver, plus longue en Suisse qu’ailleurs, pour y aller.»
R. Ty